C'est mon ami Thomas qui m'a soufflé le titre de cet article. Finalement, c'est plutôt cohérent... c'est lui qui a eu l'idée de ce blog et qui m'a permis de vivre mon aventure québécoise. Il est assez logique qu'il participe également à la rédaction du dernier billet d'Un français au FestiVoix.
Et oui chers lecteurs, alors que le FestiVoix vient d'annoncer les premiers noms de sa prog 2013 et que cela fait précisément 4 ans, jour pour jour, que j'ai publié le premier article de ce blog, vous êtes en train de lire l'introduction de la conclusion. Il fallait bien que cela arrive, toute bonne chose a une fin. Et celle-ci couvait depuis déjà quelques mois. Pas de FestiVoix pour moi en 2012, et un seul article en plus d'un semestre... si ce n'étaient pas des signes annonciateurs de la fin, je ne m'y connais pas. Je pense que je ne voulais pas vraiment me l'avouer, car j'espérais encore avoir la motivation de continuer, mais au fond de moi, je le savais depuis longtemps, Un français au FestiVoix était en sursis depuis le printemps dernier. Je crois bien que c'est à cette période que j'ai vraiment réalisé que je ne participerais pas à mon festival préféré et que ce blog n'avait donc plus vraiment de sens.
Cela me fait drôle de clôturer ce qui a été ma principale activité extra professionnelle pendant près de 4 ans. Quatre années, c'est long... et pourtant j'ai l'impression que c'était hier que Thomas m'appelait de Trois-Rivières, en janvier 2009, pour me dire : "Yann, ça te dirait de venir me rejoindre fin juin pour intégrer l'équipe de communication du FestiVoix ? Je me disais que tu aurais pu, pour l'occasion, créer un blog afin de faire connaitre l'évènement à tes amis français...". Je crois bien qu'il ne mesurait pas totalement dans quoi il s'embarquait... trois éditions du FestiVoix avec moi !!! Non seulement je créais le blog dans la foulée, mais je découvrais à cette occasion le média que je cherchais depuis longtemps pour m'exprimer.
Pendant les premières semaines, mes billets étaient plutôt courts et en relation avec le FestiVoix et plus largement le Québec. Ensuite, mon champ d'action s'est quelque peu élargi (rugby, billets d'humeur...) tout en étant majoritairement constitué de sujet musicaux et notamment de compte-rendus des concerts auxquels j'assistais ; concerts qui devenaient chaque mois plus nombreux, comme une drogue...
En juin 2009, mon premier FestiVoix... quelle aventure !!! Je découvrais un monde que je ne connaissais pas. Ce n'étais certes pas mon premier séjour au Québec, mais c'était sans aucun doute le premier aussi intense (pas le dernier...). C'était un cocktail détonnant de musique, de rencontres, de fêtes, de travail, de Molson Dry, de café, d'écriture, de photos, de vidéos. Génial et épuisant à la fois ! J'en suis reparti avec une seule envie : revenir l'année suivante pour voir mes vieux et nouveaux amis de Trois-Rivières.
D'autant qu'en plus des nombreuses rencontres trifluviennes, ce séjour au Québec m'avait permis de retrouver d'autres amis très chers, vivant à Montréal ou dans les environs et de faire la connaissance de leur famille québécoise.
Je suis donc revenu pour le FestiVoix 2010, un peu plus sûr de moi, avec l'expérience d'une première édition. Ce fut je pense mon meilleur festival. J'en connaissais les rouages mais conservais une certaine fraicheur. Quant à l'édition 2011, ma troisième et dernière, ce fut une sorte de chant du cygne pour Un Français au FestiVoix. Je sentais qu'il était temps de tourner la page et dès la fin du festival, Thomas et moi convenions qu'il était préférable que je ne revienne pas l'année suivante pour le FestiVoix.
D'autant qu'en plus des nombreuses rencontres trifluviennes, ce séjour au Québec m'avait permis de retrouver d'autres amis très chers, vivant à Montréal ou dans les environs et de faire la connaissance de leur famille québécoise.
Je suis donc revenu pour le FestiVoix 2010, un peu plus sûr de moi, avec l'expérience d'une première édition. Ce fut je pense mon meilleur festival. J'en connaissais les rouages mais conservais une certaine fraicheur. Quant à l'édition 2011, ma troisième et dernière, ce fut une sorte de chant du cygne pour Un Français au FestiVoix. Je sentais qu'il était temps de tourner la page et dès la fin du festival, Thomas et moi convenions qu'il était préférable que je ne revienne pas l'année suivante pour le FestiVoix.
Je ne regrette pas cette décision. Je crois beaucoup aux phases, dans la vie, et là, c'était visiblement la fin de ma période FestiVoix. Suite à cela, j'ai tout de même continué à écrire dans ce blog, mais de moins en moins motivé, c'est compréhensible. Finalement, je suis retourné au Québec en 2012, mais en fin d'année, pour les fêtes. J'ai passé deux semaines formidables entre Noël et la rentrée de janvier. J'ai découvert un autre Québec, blanc, froid, beau, grâce à mes amis. Mais là encore, je n'ai pas réactivé le blog, alors que c'était l'occasion rêvée de le faire. A partir de là, il est devenu évident qu'il fallait que j'arrête, définitivement.
Je pourrais profiter de cet ultime billet pour remercier toutes les personnes qui ont contribué, de près ou de loin, au développement de ce blog, mais cela me prendrait un temps fou et ce serait extrêmement ennuyeux pour les lecteurs. Et puis, ce serait inutile, les personnes concernées savent que je leur serai éternellement reconnaissant. Amis de la Belle Province, amis de Montréal, de Saint-Jérôme, de Québec, de Trois-Rivières, amis du FestiVoix... JE VOUS AIME !!! Vous resterez toujours dans mon cœur car grâce à vous, j'ai écrit une des plus belles pages de ma vie. Un nouveau chapitre s'ouvre, mais nous nous reverrons bientôt, ici ou ailleurs (avec ou sans blog...). Comme le dit Thomas, et c'est devenu notre devise : "L"important, c'est d'être ensemble !".
Je me dois de conclure ce dernier article en musique, comme je l'ai toujours fait. Une seule chanson me vient à l'esprit, elle est évidente et tellement symbolique. La musique est de Robert Charlebois (qui est à l'affiche du FestiVoix 2013), les paroles sont de votre serviteur, quant à l'interprétation, elle est l’œuvre de celle qui fut en quelque sorte le fil rouge musical de ce blog, la fabuleuse Fabiola Toupin.
Je vous abandonne donc en chanson, en vous remerciant sincèrement de m'avoir suivi pendant ces 4 années ! Bye...