Voilà un moment que je n'avais pas écrit un petit billet, et encore plus de temps que je n'avais pas vu un bon concert. Alors, quand mon ami Yvan m'a appelé pour me dire qu'il avait des places pour un festival organisé pas très loin de chez lui, en Ardèche, je me suis dit qu'il fallait que je saute sur cette occasion d'écouter de la bonne musique et de trouver un sujet d'article.
L'évènement dont il est question est Aluna, un jeune festival que je ne connaissais pas mais qui depuis 2008, année de sa création, a visiblement pris une ampleur considérable. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder la programmation de cette année. Sur quatre soirées, les organisateurs ont réussi à réunir Manu Chao, Lou Reed, Arthur H, Thomas Dutronc, Johnny Hallyday, Thiéfaine, Izia, Dyonisos, Shaka Ponk, Ayo...
Pour ma part, j'y étais le premier soir pour une affiche plus que rock'n roll, Lou Reed, Izia et Shaka Ponk. Nous sommes arrivés sur le site vers 18h30, deux premières parties étaient déjà passées et un chanteur anglais, Julian Perretta, distillait une pop sans saveur. J'en ai profité pour explorer le magnifique site du festival. En fait, les concerts ont lieu dans un camping, et oui. Ce camping, nommé Aluna, est l'organisateur... original ! Il est niché sur une petite colline, au milieu de la nature, un lieu improbable et magnifique. Évidemment, le site a connu des aménagements importants puisqu'il peut accueillir environ 20 000 spectateurs. Vendredi soir, nous devions être autour de 12 000 mais la logistique, plutôt efficace, permet de gérer tout ce petit monde sans trop de problèmes. Quel bonheur d'assister à des concerts dans des sites exceptionnels ! Le FestiVoix va me manquer pour ça...
Mais revenons-en à Aluna. Après avoir dégusté un excellent sandwich, nous avons assisté à la prestation de Lou Reed. En fait, le mythique chanteur du Velvet Underground remplaçait, au pied levé, The Cranberries qui ont annulé leur tournée européenne. Lou Reed a 70 ans et il est un peu fatigué. Il était heureusement entouré de jeunes et talentueux musiciens. Je dois avouer que j'ai été davantage touché d'être en présence d'une légende du rock que par sa musique. D'autant qu'il n'a pas joué ma chanson préférée, Perfect Day.
Voici quelques clichés de l'artiste :
La suite fut nettement plus dynamique. La jeune fille de Jacques Higelin est tout bonnement exceptionnelle. Izia, du haut de ses 22 ans, est la preuve vivante que le rock n'est pas mort. Elle a une pêche d'enfer, sa musique est percutante et, cerise sur le gâteau, le politiquement correct n'est visiblement pas son truc. Son show est très sensuel, voire sexuel. Elle se met à nu, au sens propre comme au sens figuré, terminant même son concert en soutien-gorge.
Izia s'adresse en permanence au public en le tutoyant, c'est amusant. Je savais la jeune fille pétillante, mais je ne m'imaginais pas qu'elle était explosive à ce point. Je pense qu'elle a un grand avenir devant elle.
Quelques photos :
Enfin, vers minuit, sont arrivés ceux que j'avais découvert l'été dernier au arènes de Nîmes, en première partie d'Offspring, Shaka Ponk. Je les avais trouvé délirant à l'époque. Et si vendredi, l'effet de surprise n'était plus là, ils ont encore assuré comme des bêtes. D'autant que moins de 24 heures avant, ils jouaient à Carcassonne pour la Fête de la Musique. Je me demande ce qu'ils prennent pour assurer de la sorte. Ils sont à fond !!! Il est quasiment impossible de ne pas se trémousser en assistant à leur spectacle. En outre, l'animation vidéo qui les accompagne toujours est de plus en plus efficace et percutante.
Des images statiques, mais des images tout de même :
Nous avons quitté le site vers 1h30 du mat, enchantés par cette belle soirée et par la découverte de ce festival. J'aurais bien aimé y être le lendemain pour Arthur H (le grand frère d'Izia), Thomas Dutronc et surtout Manu Chao, mais il me fallait rentrer à Montpellier pour un mariage.
Il y a de fortes chances pour qu'Aluna me revoit l'année prochaine.
Je ne peux m’empêcher de penser, avec une certaine nostalgie, que le FestiVoix de Trois-Rivières débute jeudi, sans moi... Je ne regrette pas ma décision de pas y participer cette année. Il n'empêche que ça fait drôle de se dire que je ne serai pas de la fête. J'en profite pour souhaiter à Thomas, à Stéphane, à toute l'équipe du FestiVoix ainsi qu'aux nombreux bénévoles, un excellent festival. Je serai avec vous par la pensée et avec le cœur !!!
L'évènement dont il est question est Aluna, un jeune festival que je ne connaissais pas mais qui depuis 2008, année de sa création, a visiblement pris une ampleur considérable. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder la programmation de cette année. Sur quatre soirées, les organisateurs ont réussi à réunir Manu Chao, Lou Reed, Arthur H, Thomas Dutronc, Johnny Hallyday, Thiéfaine, Izia, Dyonisos, Shaka Ponk, Ayo...
Pour ma part, j'y étais le premier soir pour une affiche plus que rock'n roll, Lou Reed, Izia et Shaka Ponk. Nous sommes arrivés sur le site vers 18h30, deux premières parties étaient déjà passées et un chanteur anglais, Julian Perretta, distillait une pop sans saveur. J'en ai profité pour explorer le magnifique site du festival. En fait, les concerts ont lieu dans un camping, et oui. Ce camping, nommé Aluna, est l'organisateur... original ! Il est niché sur une petite colline, au milieu de la nature, un lieu improbable et magnifique. Évidemment, le site a connu des aménagements importants puisqu'il peut accueillir environ 20 000 spectateurs. Vendredi soir, nous devions être autour de 12 000 mais la logistique, plutôt efficace, permet de gérer tout ce petit monde sans trop de problèmes. Quel bonheur d'assister à des concerts dans des sites exceptionnels ! Le FestiVoix va me manquer pour ça...
Mais revenons-en à Aluna. Après avoir dégusté un excellent sandwich, nous avons assisté à la prestation de Lou Reed. En fait, le mythique chanteur du Velvet Underground remplaçait, au pied levé, The Cranberries qui ont annulé leur tournée européenne. Lou Reed a 70 ans et il est un peu fatigué. Il était heureusement entouré de jeunes et talentueux musiciens. Je dois avouer que j'ai été davantage touché d'être en présence d'une légende du rock que par sa musique. D'autant qu'il n'a pas joué ma chanson préférée, Perfect Day.
Voici quelques clichés de l'artiste :
La suite fut nettement plus dynamique. La jeune fille de Jacques Higelin est tout bonnement exceptionnelle. Izia, du haut de ses 22 ans, est la preuve vivante que le rock n'est pas mort. Elle a une pêche d'enfer, sa musique est percutante et, cerise sur le gâteau, le politiquement correct n'est visiblement pas son truc. Son show est très sensuel, voire sexuel. Elle se met à nu, au sens propre comme au sens figuré, terminant même son concert en soutien-gorge.
Izia s'adresse en permanence au public en le tutoyant, c'est amusant. Je savais la jeune fille pétillante, mais je ne m'imaginais pas qu'elle était explosive à ce point. Je pense qu'elle a un grand avenir devant elle.
Quelques photos :
Enfin, vers minuit, sont arrivés ceux que j'avais découvert l'été dernier au arènes de Nîmes, en première partie d'Offspring, Shaka Ponk. Je les avais trouvé délirant à l'époque. Et si vendredi, l'effet de surprise n'était plus là, ils ont encore assuré comme des bêtes. D'autant que moins de 24 heures avant, ils jouaient à Carcassonne pour la Fête de la Musique. Je me demande ce qu'ils prennent pour assurer de la sorte. Ils sont à fond !!! Il est quasiment impossible de ne pas se trémousser en assistant à leur spectacle. En outre, l'animation vidéo qui les accompagne toujours est de plus en plus efficace et percutante.
Des images statiques, mais des images tout de même :
Nous avons quitté le site vers 1h30 du mat, enchantés par cette belle soirée et par la découverte de ce festival. J'aurais bien aimé y être le lendemain pour Arthur H (le grand frère d'Izia), Thomas Dutronc et surtout Manu Chao, mais il me fallait rentrer à Montpellier pour un mariage.
Il y a de fortes chances pour qu'Aluna me revoit l'année prochaine.
Je ne peux m’empêcher de penser, avec une certaine nostalgie, que le FestiVoix de Trois-Rivières débute jeudi, sans moi... Je ne regrette pas ma décision de pas y participer cette année. Il n'empêche que ça fait drôle de se dire que je ne serai pas de la fête. J'en profite pour souhaiter à Thomas, à Stéphane, à toute l'équipe du FestiVoix ainsi qu'aux nombreux bénévoles, un excellent festival. Je serai avec vous par la pensée et avec le cœur !!!
Merci pour cette page. Souvenirs d'une soirée fantastique en Ardèche.
RépondreSupprimerAvec plaisir !!!
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