La 7eme coupe du monde rugby a débuté depuis une dizaine de jours et je n'arrive pas vraiment à me mettre dans le bain. La raison : le décalage horaire !
Elle se déroule en Nouvelle-Zélande, comme la première en 1987, et pour nous Européens, les matchs ont lieu le matin, entre 5h et midi. Pas facile dans ces conditions de s'imprégner de l'esprit rugby, sport qu'on aime regarder entre amis, en buvant quelques bières, éventuellement dans un pub...
Le premier match de l'équipe de France, contre le Japon, je l'ai regardé le soir, en différé. Mes amis et moi faisions les vendanges ce week-end là et nous ne pouvions pas le voir en direct. Nous l'avons donc enregistré et j'ai réussi à ignorer le score toute la journée. Cela tient du miracle car certains de mes amis, moins amateurs de rugby, le connaissaient et n'ont pas arrêté de me donner des infos plus ou moins bidonnées.
Finalement, malgré une large victoire de notre équipe nationale, ce fut un match stressant, un peu décevant, un match d'entrée en matière...
Le deuxième match des Bleus, je l'ai vu en direct. C'était hier matin, contre le Canada.
J'étais heureux de voir Fufu, François et Louis à nouveau alignés dans la même équipe.
Du côté du Canada, plusieurs joueurs s'étaient laissés pousser une barbe impressionnante, Adam Kleeberger à leur tête (photo ci-contre). Sans doute pour impressionner leurs adversaires en accentuant leur image de bucheron canadien.
Et cette tactique a fonctionné puisque l'équipe de France n'a pas vraiment réussi à développer son jeu. Évidemment, les Bleus ont largement gagné (46 à 19, avec le point de bonus offensif), mais sans convaincre et visiblement sans grande envie. Quel match laborieux !
En ce qui concerne les joueurs, j'ai vu un Vincent Clerc très inspiré, un Parra motivé (comme toujours), un Bonnaire omniprésent et un Picamoles surpuissant. Quant aux autres...
Moralité, on a vraiment peiné pour dominer une équipe canadienne loin d'être ridicule, et même plus que vaillante malgré deux matchs dans la semaine. Les Bleus me font souffrir, mais le résultat est là, et c'est ce qui compte.
J'essaie de me convaincre que le Quinze de France se libérera vraiment face à un adversaire à sa mesure. Et il faut l'espérer car samedi prochain, notre équipe affrontera les All Blacks, sur leur terrain. La plupart des spécialistes prédisent que nos Bleus vont prendre une leçon de rugby contre cette équipe si néo-zélandaise si séduisante.
Pour ma part, je ne suis pas un spécialiste, mon optimisme m'amène souvent à faire des pronostics farfelus et donc, je pense qu'on peut les battre les Blacks.
Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois dans une grande compétition. Souvenez-vous de la demi-finale de la coupe du monde 1999 ou encore du quart de finale de 2007. On n'était pas non plus favoris ces deux fois là.
Je ne résiste pas à l'envie de vous passer un petit résumé de ce fameux match de 2007 et notamment le face-à-face des deux équipes au moment du Haka :
En parlant de leçon de rugby, lors d'une de nos innombrables discussions sur le sport et notamment sur le rugby, Vincent et moi-même nous sommes rendus compte qu'un autre de nos amis ne maîtrisait pas très bien les différents postes des joueurs de rugby. A tel point, qu'un Chabal en 3/4 aile ne le choquait pas. Je ne citerai pas son nom et j'espère qu'il ne se reconnaitra pas...
En surfant sur le Web, Vincent est tombé sur l'article d'une blogueuse, intitulé "Le rugby facile 1 : qui fait quoi ? Le placement sur un terrain." Il me l'a fait passer et je me suis bien marré en le lisant. Il n'y a qu'une femme pour expliquer aussi clairement les différents postes du rugby, en ajoutant des commentaires plein d'humour.
Poupimali (c'est son pseudo) est chroniqueuse sur Yahoo Sport pendant la durée de la coupe du monde et se présente de la manière suivante : "Ni joueuse, ni coach, ni femme de joueur (reste ouverte à toute proposition). Poste rêvé : 3ème ligne centre ou aile. 1m74 (mais 1m80 min. en talons), carré auburn, yeux verts marrons, plantureuse, acerbe, déterminée, indépendante, mais adorable. Passions : le rugby, les boucles d'oreilles et les nounours en chocolat."
Cette jeune fille a également son propre blog, Les Histoires de Poupi. Elle y raconte un peu sa vie, elle y décrit et y analyse ses échanges avec des hommes sur le Web ou ses rencontres dans la vraie vie, elle y expose ses réflexions sur les relations humaines, ses coups de gueule et elle y parle de rugby !!!
Je vous conseille d'aller y faire un tour, c'est très plaisant à lire.
Pour en revenir au billet sur le placement des joueurs, je vous en ai sélectionné deux extraits :
"La première ligne pousse en mêlée et protège les regroupements au sol. Il est d’ailleurs coutume pour les supporters de hurler « POU-SSEZ POU-SSEZ POU-SSER » à l’introduction de la balle. (Tout dans la finesse, le rugby, je vous dis ! Pour les plus freudiens d’entre vous, notez tout de même la belle métaphore à la Mère… Un rugbyman aime toujours sa maman)."
J'ajouterai que les avants (et en particulier les premières lignes) sont souvent qualifiés de "beaux bébés". Imaginez-vous une jeune maman accouchant d'un William Servat, 1m84 pour 110 kg, ou d'un Giorgi Jgenti (photo ci-dessus), 1m80 pour 124 kg. Même en poussant un max, c'est plutôt du registre d'Alien.
"La charnière : Généralement un peu plus « beau gosse » que les autres, le 9 est le demi de mêlée : il introduit le ballon et gère sa sortie avec le numéro 8, en mêlée donc. Le 10 est le demi d’ouverture, généralement il ouvre le jeu vers les arrières. Cette paire anime, dynamise et dirige le jeu.
L’un et l’autre sont souvent les buteurs (d’une manière générale c’est plutôt le rôle du 10). Ils tapent pénalités, transformations, drops (même si cette dernière action est valable pour n’importe quel joueur sachant se servir de son pied. J’ai bien dit « sachant »…)."
Et oui, ce sont souvent les demis qui font rêver les nanas, et en particulier les 10. Rien d'étonnant lorsqu'on voit des demis d'ouverture tel que celui du MHR et de l'équipe de France, François Trinh Duc, celui du Quinze de la Rose, Jonny Wilkinson ou encore l'incroyable ouvreur des Blacks, Dan Carter (photo ci-contre).
Ce dernier ne se contente pas d'être un beau gosse, il est aussi le meilleur joueur du monde à son poste (j'avais d'ailleurs fait un billet sur lui en 2009).
En attendant samedi et le combat contre Carter et ses coéquipiers, je vous propose un florilège des plus belles actions de l'équipe de France ces dernières années. Allez les Bleus !!!
Elle se déroule en Nouvelle-Zélande, comme la première en 1987, et pour nous Européens, les matchs ont lieu le matin, entre 5h et midi. Pas facile dans ces conditions de s'imprégner de l'esprit rugby, sport qu'on aime regarder entre amis, en buvant quelques bières, éventuellement dans un pub...
Le premier match de l'équipe de France, contre le Japon, je l'ai regardé le soir, en différé. Mes amis et moi faisions les vendanges ce week-end là et nous ne pouvions pas le voir en direct. Nous l'avons donc enregistré et j'ai réussi à ignorer le score toute la journée. Cela tient du miracle car certains de mes amis, moins amateurs de rugby, le connaissaient et n'ont pas arrêté de me donner des infos plus ou moins bidonnées.
Finalement, malgré une large victoire de notre équipe nationale, ce fut un match stressant, un peu décevant, un match d'entrée en matière...
Le deuxième match des Bleus, je l'ai vu en direct. C'était hier matin, contre le Canada.
J'étais heureux de voir Fufu, François et Louis à nouveau alignés dans la même équipe.
Du côté du Canada, plusieurs joueurs s'étaient laissés pousser une barbe impressionnante, Adam Kleeberger à leur tête (photo ci-contre). Sans doute pour impressionner leurs adversaires en accentuant leur image de bucheron canadien.
Et cette tactique a fonctionné puisque l'équipe de France n'a pas vraiment réussi à développer son jeu. Évidemment, les Bleus ont largement gagné (46 à 19, avec le point de bonus offensif), mais sans convaincre et visiblement sans grande envie. Quel match laborieux !
En ce qui concerne les joueurs, j'ai vu un Vincent Clerc très inspiré, un Parra motivé (comme toujours), un Bonnaire omniprésent et un Picamoles surpuissant. Quant aux autres...
Moralité, on a vraiment peiné pour dominer une équipe canadienne loin d'être ridicule, et même plus que vaillante malgré deux matchs dans la semaine. Les Bleus me font souffrir, mais le résultat est là, et c'est ce qui compte.
J'essaie de me convaincre que le Quinze de France se libérera vraiment face à un adversaire à sa mesure. Et il faut l'espérer car samedi prochain, notre équipe affrontera les All Blacks, sur leur terrain. La plupart des spécialistes prédisent que nos Bleus vont prendre une leçon de rugby contre cette équipe si néo-zélandaise si séduisante.
Pour ma part, je ne suis pas un spécialiste, mon optimisme m'amène souvent à faire des pronostics farfelus et donc, je pense qu'on peut les battre les Blacks.
Ce ne serait d'ailleurs pas la première fois dans une grande compétition. Souvenez-vous de la demi-finale de la coupe du monde 1999 ou encore du quart de finale de 2007. On n'était pas non plus favoris ces deux fois là.
Je ne résiste pas à l'envie de vous passer un petit résumé de ce fameux match de 2007 et notamment le face-à-face des deux équipes au moment du Haka :
En parlant de leçon de rugby, lors d'une de nos innombrables discussions sur le sport et notamment sur le rugby, Vincent et moi-même nous sommes rendus compte qu'un autre de nos amis ne maîtrisait pas très bien les différents postes des joueurs de rugby. A tel point, qu'un Chabal en 3/4 aile ne le choquait pas. Je ne citerai pas son nom et j'espère qu'il ne se reconnaitra pas...
En surfant sur le Web, Vincent est tombé sur l'article d'une blogueuse, intitulé "Le rugby facile 1 : qui fait quoi ? Le placement sur un terrain." Il me l'a fait passer et je me suis bien marré en le lisant. Il n'y a qu'une femme pour expliquer aussi clairement les différents postes du rugby, en ajoutant des commentaires plein d'humour.
Poupimali (c'est son pseudo) est chroniqueuse sur Yahoo Sport pendant la durée de la coupe du monde et se présente de la manière suivante : "Ni joueuse, ni coach, ni femme de joueur (reste ouverte à toute proposition). Poste rêvé : 3ème ligne centre ou aile. 1m74 (mais 1m80 min. en talons), carré auburn, yeux verts marrons, plantureuse, acerbe, déterminée, indépendante, mais adorable. Passions : le rugby, les boucles d'oreilles et les nounours en chocolat."
Cette jeune fille a également son propre blog, Les Histoires de Poupi. Elle y raconte un peu sa vie, elle y décrit et y analyse ses échanges avec des hommes sur le Web ou ses rencontres dans la vraie vie, elle y expose ses réflexions sur les relations humaines, ses coups de gueule et elle y parle de rugby !!!
Je vous conseille d'aller y faire un tour, c'est très plaisant à lire.
Pour en revenir au billet sur le placement des joueurs, je vous en ai sélectionné deux extraits :
"La première ligne pousse en mêlée et protège les regroupements au sol. Il est d’ailleurs coutume pour les supporters de hurler « POU-SSEZ POU-SSEZ POU-SSER » à l’introduction de la balle. (Tout dans la finesse, le rugby, je vous dis ! Pour les plus freudiens d’entre vous, notez tout de même la belle métaphore à la Mère… Un rugbyman aime toujours sa maman)."
J'ajouterai que les avants (et en particulier les premières lignes) sont souvent qualifiés de "beaux bébés". Imaginez-vous une jeune maman accouchant d'un William Servat, 1m84 pour 110 kg, ou d'un Giorgi Jgenti (photo ci-dessus), 1m80 pour 124 kg. Même en poussant un max, c'est plutôt du registre d'Alien.
"La charnière : Généralement un peu plus « beau gosse » que les autres, le 9 est le demi de mêlée : il introduit le ballon et gère sa sortie avec le numéro 8, en mêlée donc. Le 10 est le demi d’ouverture, généralement il ouvre le jeu vers les arrières. Cette paire anime, dynamise et dirige le jeu.
L’un et l’autre sont souvent les buteurs (d’une manière générale c’est plutôt le rôle du 10). Ils tapent pénalités, transformations, drops (même si cette dernière action est valable pour n’importe quel joueur sachant se servir de son pied. J’ai bien dit « sachant »…)."
Et oui, ce sont souvent les demis qui font rêver les nanas, et en particulier les 10. Rien d'étonnant lorsqu'on voit des demis d'ouverture tel que celui du MHR et de l'équipe de France, François Trinh Duc, celui du Quinze de la Rose, Jonny Wilkinson ou encore l'incroyable ouvreur des Blacks, Dan Carter (photo ci-contre).
Ce dernier ne se contente pas d'être un beau gosse, il est aussi le meilleur joueur du monde à son poste (j'avais d'ailleurs fait un billet sur lui en 2009).
En attendant samedi et le combat contre Carter et ses coéquipiers, je vous propose un florilège des plus belles actions de l'équipe de France ces dernières années. Allez les Bleus !!!
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