Impossible pour moi, en cette fin de week-end, de ne pas faire une bafouille sur l'actualité rugbystique, à commencer par la superbe victoire du Montpellier Hérault Rugby sur les terres bayonnaises vendredi soir.
Je dois saluer le courage et le panache de mon équipe qui, après un début de saison plus que catastrophique, vient d'enchaîner deux victoires, dont cette dernière à l'extérieur. Il est vrai que le retour de la coupe du monde du puissant georgien, Mamuka Gorgodze (photo ci-dessous), et le retour de blessure du jeune et fougueux demi de mêlée, Benoit Paillaugue, n'y sont pas pour rien.
Mais je pense surtout que l'équipe commence enfin à trouver ses marques et à assurer au niveau des fondamentaux du jeu. Et puis, de match en match, un nouveau leader se dessine, un argentin talentueux, et pas seulement au pied, Martin Bustos Moyano. Il est presque toujours à l'origine des actions dangereuses et il faudra compter sur lui cette année, encore plus que l'année dernière.
Lorsque les internationaux et autres blessés vont réintégrer le groupe, on devrait avoir une équipe performante, avec un banc plutôt riche. Et ce ne sera pas du luxe car, outre une remonté nécessaire au classement du Top 14, les montpelliérains entameront leur première H Cup le 12 novembre prochain, face au champion d'Europe en titre, le Leinster.
J'ai regardé le match à la Chistera, le pub de François Trinh Duc, ouvreur de Montpellier et de l'équipe de France (enfin, je crois...), où régnait une excellente ambiance.
Ceci me permet de faire le lien avec mon sujet suivant, vous vous en doutez, la demi-finale de la coupe du Monde, France - Pays-de-Galles. C'est incroyable, le XV de France est en finale de la coupe du monde de rugby et j'ai un sentiment de défaite. Ce moment que j'attends depuis longtemps, je n'arrive pas à en profiter. Et je ne pense pas être le seul...
Il faut dire que les Français ont réalisé un non-match face à une équipe de Galles plus que méritante. Il est clair qu'à ce niveau de la compétition, c'est la victoire qui compte, peu importe la manière dont on l'obtient.
Mais bon, hier matin, lorsque l'arbitre a sifflé la fin du match, un sentiment de malaise se mêlait à l'immense soulagement que je ressentais. Lievremont a qualifié ce match de "demi-finale la plus vilaine de l'Histoire du rugby", et pour une fois, je suis d'accord avec notre sélectionneur.
Voici tout de même un résumé du match :
Les Bleus se sont mis tellement de pression qu'ils ont été incapables de produire le moindre jeu. Je décerne d'ailleurs une palme spéciale dans ce domaine à Dimitri Yachvili qui, à part au pied, est de plus en plus mauvais au fur et à mesure que la compétition avance. Je ne comprends pas ce qu'il fait là.
Le point positif de ce match c'est que les Français ont fait preuve d'une grande solidarité qui a permis une défense héroïque. Mais, sans l'exclusion de son troisième ligne et capitaine, Sam Warburton, à la 19ème minute pour placage dangereux et une maladresse de ses buteurs, le XV du Poireau se serait sans aucun doute qualifié pour la finale.
Au lieu de ça, c'est la France qui jouera dimanche prochain sa troisième finale de coupe du Monde. Évidemment, je ne m'en plains pas (j'en suis même ravi) et si nous sommes champions, cette demi-finale pourrie sera vite oubliée.
D'autant que le scenario est idéal. Après cette piètre prestation, il est clair que les Bleus vont être remontés comme des pendules lors de la finale, comme lors du quart face à l'Angleterre après la catastrophe des Tongas.
Alors les amis, rendez-vous dimanche prochain face aux All Blacks pour écrire, qui sait, une page d'histoire.
Je dois saluer le courage et le panache de mon équipe qui, après un début de saison plus que catastrophique, vient d'enchaîner deux victoires, dont cette dernière à l'extérieur. Il est vrai que le retour de la coupe du monde du puissant georgien, Mamuka Gorgodze (photo ci-dessous), et le retour de blessure du jeune et fougueux demi de mêlée, Benoit Paillaugue, n'y sont pas pour rien.
Mais je pense surtout que l'équipe commence enfin à trouver ses marques et à assurer au niveau des fondamentaux du jeu. Et puis, de match en match, un nouveau leader se dessine, un argentin talentueux, et pas seulement au pied, Martin Bustos Moyano. Il est presque toujours à l'origine des actions dangereuses et il faudra compter sur lui cette année, encore plus que l'année dernière.
Lorsque les internationaux et autres blessés vont réintégrer le groupe, on devrait avoir une équipe performante, avec un banc plutôt riche. Et ce ne sera pas du luxe car, outre une remonté nécessaire au classement du Top 14, les montpelliérains entameront leur première H Cup le 12 novembre prochain, face au champion d'Europe en titre, le Leinster.
J'ai regardé le match à la Chistera, le pub de François Trinh Duc, ouvreur de Montpellier et de l'équipe de France (enfin, je crois...), où régnait une excellente ambiance.
Ceci me permet de faire le lien avec mon sujet suivant, vous vous en doutez, la demi-finale de la coupe du Monde, France - Pays-de-Galles. C'est incroyable, le XV de France est en finale de la coupe du monde de rugby et j'ai un sentiment de défaite. Ce moment que j'attends depuis longtemps, je n'arrive pas à en profiter. Et je ne pense pas être le seul...
Il faut dire que les Français ont réalisé un non-match face à une équipe de Galles plus que méritante. Il est clair qu'à ce niveau de la compétition, c'est la victoire qui compte, peu importe la manière dont on l'obtient.
Mais bon, hier matin, lorsque l'arbitre a sifflé la fin du match, un sentiment de malaise se mêlait à l'immense soulagement que je ressentais. Lievremont a qualifié ce match de "demi-finale la plus vilaine de l'Histoire du rugby", et pour une fois, je suis d'accord avec notre sélectionneur.
Voici tout de même un résumé du match :
Les Bleus se sont mis tellement de pression qu'ils ont été incapables de produire le moindre jeu. Je décerne d'ailleurs une palme spéciale dans ce domaine à Dimitri Yachvili qui, à part au pied, est de plus en plus mauvais au fur et à mesure que la compétition avance. Je ne comprends pas ce qu'il fait là.
Le point positif de ce match c'est que les Français ont fait preuve d'une grande solidarité qui a permis une défense héroïque. Mais, sans l'exclusion de son troisième ligne et capitaine, Sam Warburton, à la 19ème minute pour placage dangereux et une maladresse de ses buteurs, le XV du Poireau se serait sans aucun doute qualifié pour la finale.
Au lieu de ça, c'est la France qui jouera dimanche prochain sa troisième finale de coupe du Monde. Évidemment, je ne m'en plains pas (j'en suis même ravi) et si nous sommes champions, cette demi-finale pourrie sera vite oubliée.
D'autant que le scenario est idéal. Après cette piètre prestation, il est clair que les Bleus vont être remontés comme des pendules lors de la finale, comme lors du quart face à l'Angleterre après la catastrophe des Tongas.
Alors les amis, rendez-vous dimanche prochain face aux All Blacks pour écrire, qui sait, une page d'histoire.
Yann, tu as regardé la deuxième demi-finale ? Ils sont monstrueux les blacks... Effrayants d'efficacité, de rapidité et d'énergie. Sans parler des impacts... (Imagine Palisson là dedans et fais comme moi, rigole 2 min) Si on les bat, ce sera un exploit, un vrai !!
RépondreSupprimerOui Anne-va, j'ai regardé la seconde 1/2 et je ne les trouve pas si effrayants que ça. Ils sont costauds, certes, mais prenables si on sort le grand jeu... mon éternel optimisme !!!
RépondreSupprimerBon week-end berlinois ;-)