Déjà le 8ième article consacré aux chansons reprises dans le dernier album de Santana, Guitar Heaven : The Greatest Guitar Classics of All Time. Le prochain sera probablement le dernier... il ne faut pas abuser des bonnes choses.
Je vais encore vous parler d'une chanson emblématique de la fin des 60's. Décidément, c'était vraiment une époque géniale, en tout cas, pour ce qui est du rock. Il s'agit de Fortunate Son, un des innombrables tubes de Creedence Clearwater Revival.
En voici la version de Carlos accompagné, pour la partie vocale, par Scott Stapp, l'ancien chanteur du groupe Creed. Une version à la Santana... ce n'est pas mon interprétation préférée sur l'album.
Fortunate Son est sortie sur le 4ième album de C.C.R., Willy and the Poor Boys, et également en single en 1969.
Voici la version studio :
Cette toune me fait immanquablement penser à un de mes films préférés, Forrest Gump. Elle figure sur la bande originale du film et accompagne la scène où Forrest part à la guerre du Vietnam. D'ailleurs, Fortunate Son apparaît dans la musique de plusieurs films et séries sur en rapport avec ce conflit. Et pour cause, il s'agit d'un hymne virulent contre la guerre du Vietnam, et en même temps d'un soutien aux soldats américains envoyés dans la jungle indochinoise.
Adoptant le point de vue d'une nouvelle recrue envoyée au front, la chanson dénonce le favoritisme qui a cours au sein de l'armée américaine, où les"'fils de" sont gardés loin des combats, surtout lorsqu'il s'agit de fils d'hommes politiques ou de millionnaires.
Voici un petit live d'époque :
Selon John Fogerty, chanteur du groupe et compositeur de la chanson, Fortunate Son a été indirectement inspirée par David Eisenhower (petit-fils de l'ex-président des USA, Dwight Eisenhower), qui a épousé, en 1968, Julie Nixon, la fille de Richard Nixon (qui sera président en 1969). En observant ce qui se passait autour de ce mariage, Fogerty s'est dit que tout ce beau monde n'avait vraiment rien à foutre des soldats qui mourraient au Vietnam.
Voici Fogerty en concert à Los Angeles en 2005 :
Les membres de Creedence Clearwater Revival se séparent en 1972 après avoir produit certains des plus grands tubes du rock américain. John Fogerty poursuivra un carrière solo. Son frère, Tom, tentera aussi sa chance tout seul mais sans grand succès. Il décédera de la tuberculose en 1990.
Quant aux deux autres membres du groupe, Doug "Cosmo" Clifford, le batteur, et Steward "Stu" Cook, le bassiste, ils prennent une retraite dorée entrecoupée de collaborations épisodiques. Et puis, en 1995, ils se réunissent à nouveau pour former un groupe, avec trois autres musiciens, Creedence Clearwater Revisited, essentiellement dédié à la scène.
Et c'est ce groupe qui était la tête d'affiche du FestiVoix 2009, mon premier, le début de mon aventure trifluvienne... C'était le 28 juillet 2009, je n'avais pas encore de caméra vidéo (d'où la piètre qualité de l'image) et C.C.R. nous avait joué Fortunate Son :
Comme d'habitude, je vous ai sélectionné quelques reprises intéressantes de ce classique du rock.
Je vais débuter par le petit groupe irlandais qu'on retrouve souvent dans mes articles. Décidément, U2 a fait beaucoup plus de covers que je ne l'imaginais...
L'interprétation des Irlandais est très personnelle, à la U2... j'aime beaucoup.
En revanche, celle de Pearl Jam est plus proche de l'original :
Quant à la version de Cat Power, alias Chan Marshall, elle est un peu plus calme, ce qui n'empêche pas la miss de se donner à fond :
J'aime bien aussi l'interprétation funk-jazz de Ian Neville...
... mais la version que je préfère est incontestablement celle de l'Haïtien Wyclef Jean :
Pour conclure, je vous propose de retrouver le créateur de Fortunate Son, John Fogerty, en duo avec le Boss du rock américain, qui a l'air de l'apprécier :
Je vais encore vous parler d'une chanson emblématique de la fin des 60's. Décidément, c'était vraiment une époque géniale, en tout cas, pour ce qui est du rock. Il s'agit de Fortunate Son, un des innombrables tubes de Creedence Clearwater Revival.
En voici la version de Carlos accompagné, pour la partie vocale, par Scott Stapp, l'ancien chanteur du groupe Creed. Une version à la Santana... ce n'est pas mon interprétation préférée sur l'album.
Fortunate Son est sortie sur le 4ième album de C.C.R., Willy and the Poor Boys, et également en single en 1969.
Voici la version studio :
Cette toune me fait immanquablement penser à un de mes films préférés, Forrest Gump. Elle figure sur la bande originale du film et accompagne la scène où Forrest part à la guerre du Vietnam. D'ailleurs, Fortunate Son apparaît dans la musique de plusieurs films et séries sur en rapport avec ce conflit. Et pour cause, il s'agit d'un hymne virulent contre la guerre du Vietnam, et en même temps d'un soutien aux soldats américains envoyés dans la jungle indochinoise.
Adoptant le point de vue d'une nouvelle recrue envoyée au front, la chanson dénonce le favoritisme qui a cours au sein de l'armée américaine, où les"'fils de" sont gardés loin des combats, surtout lorsqu'il s'agit de fils d'hommes politiques ou de millionnaires.
Voici un petit live d'époque :
Selon John Fogerty, chanteur du groupe et compositeur de la chanson, Fortunate Son a été indirectement inspirée par David Eisenhower (petit-fils de l'ex-président des USA, Dwight Eisenhower), qui a épousé, en 1968, Julie Nixon, la fille de Richard Nixon (qui sera président en 1969). En observant ce qui se passait autour de ce mariage, Fogerty s'est dit que tout ce beau monde n'avait vraiment rien à foutre des soldats qui mourraient au Vietnam.
Voici Fogerty en concert à Los Angeles en 2005 :
Les membres de Creedence Clearwater Revival se séparent en 1972 après avoir produit certains des plus grands tubes du rock américain. John Fogerty poursuivra un carrière solo. Son frère, Tom, tentera aussi sa chance tout seul mais sans grand succès. Il décédera de la tuberculose en 1990.
Quant aux deux autres membres du groupe, Doug "Cosmo" Clifford, le batteur, et Steward "Stu" Cook, le bassiste, ils prennent une retraite dorée entrecoupée de collaborations épisodiques. Et puis, en 1995, ils se réunissent à nouveau pour former un groupe, avec trois autres musiciens, Creedence Clearwater Revisited, essentiellement dédié à la scène.
Et c'est ce groupe qui était la tête d'affiche du FestiVoix 2009, mon premier, le début de mon aventure trifluvienne... C'était le 28 juillet 2009, je n'avais pas encore de caméra vidéo (d'où la piètre qualité de l'image) et C.C.R. nous avait joué Fortunate Son :
Comme d'habitude, je vous ai sélectionné quelques reprises intéressantes de ce classique du rock.
Je vais débuter par le petit groupe irlandais qu'on retrouve souvent dans mes articles. Décidément, U2 a fait beaucoup plus de covers que je ne l'imaginais...
L'interprétation des Irlandais est très personnelle, à la U2... j'aime beaucoup.
En revanche, celle de Pearl Jam est plus proche de l'original :
Quant à la version de Cat Power, alias Chan Marshall, elle est un peu plus calme, ce qui n'empêche pas la miss de se donner à fond :
J'aime bien aussi l'interprétation funk-jazz de Ian Neville...
... mais la version que je préfère est incontestablement celle de l'Haïtien Wyclef Jean :
Pour conclure, je vous propose de retrouver le créateur de Fortunate Son, John Fogerty, en duo avec le Boss du rock américain, qui a l'air de l'apprécier :
Hé Yann, t'as oublié la version de notre Jojo national : http://www.youtube.com/watch?v=hTkofhEMIUo
RépondreSupprimerOk je sors....
Alors là, tu m'épates (encore plus que d'habitude...). Je ne la connaissais pas celle là, il est trop fort ce Johnny !!!
RépondreSupprimerNon, non, tu ne sors pas... certes, l'adaptation n'est pas très bonne mais elle mérite d'être connue. Encore bon anniversaire à ton blog !
Désolé à "Cafardages", j'ai fait une fausse manœuvres et supprimé ton commentaire, le voici :
RépondreSupprimer"40 ans de creedence et on ne s'en lasse toujours pas !"