En ce début d'année, je commence à planifier mes week-end de printemps, ainsi que mes vacances d'été... on ne s'y prend jamais trop tôt ! Alors, au programme, un week-end prolongé à Londres au mois de mars, en espérant que mon Trifluvien préféré m'y rejoigne. Cerise sur le gâteau, ce sera l'occasion de rendre visite à une de mes plus anciennes amies, qui s'est installée dans la capitale anglaise l'été dernier.
Sans doute également un week-end à Barcelone, avec mes amis de Montpellier. Nous l'avons fait l'année dernière à l'occasion d'un match de rugby délocalisé de coupe d'Europe. Nous espérons, cette année voir un match du Barça dans son légendaire stade du Camp nou.
Au mois d'août, ce sera une semaine en Bretagne, également avec de vieux amis. Cela fait quelques années que je n'ai pas vu la belle péninsule armoricaine.
Et là, je réalise un truc... pas de Québec cet été. Pas de FestiVoix !!! J'ai effectivement pris la décision, lors de l'édition 2011 du festival, ma troisième, que ce serait la dernière pour un Français au FestiVoix. Mais je crois que je n'avais pas vraiment encore pris conscience du vide que cela allait engendrer dans mon année... et dans mon cœur. Je ne regrette pas ce choix, toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, j'espère bien aller au Québec l'hiver prochain. Je n'ai jamais vu la Belle Province sous la neige et c'est une expérience à vivre, indéniablement.
Il n'empêche qu'une certaine nostalgie me gagne quand je pense que je ne verrai pas mes amis québécois au mois de juillet et que je ne profiterai pas de la fabuleuse ambiance du FestiVoix et de Trois-Rivières. Alors, j'ai décidé de vous proposer une série d'articles sur les meilleurs concerts des trois éditions que j'ai eu la chance de suivre en tant que blogueur invité, à commencer par la première, en 2009.
Ah, mon premier FestiVoix, la découverte... une expérience extraordinaire, tant au niveau humain que musical !!! Au niveau humain, j'aurais tellement de choses à raconter, mais ce sera pour une prochaine fois, quand je serai plus serein, que j'aurai l'esprit un peu moins occupé par les milles pensées qui s'y bousculent en ce moment. Parler de musique, c'est un peu plus facile, et moins impliquant.
En revoyant la programmation des trois FestiVoix auxquels j'ai participé, je me dis que c'est tout de même un festival terrible !!!
Pour commencer, la tête d'affiche du FestiVoix 2009, un groupe américain de légende, CCR ! Je me souviens bien de cette soirée, c'était la deuxième, je l'avais passée avec mon Alex, un ami de 20 ans. Après nous être délectés du rock efficace des Creedence, nous avions fait la tournée des bars pour finir au Trèfle, pub irlandais de la rue des Forges avec la charmante Kim, quel souvenir !
Mince, j'avais dit "que de la musique" et voilà que j'attaque avec une anecdote, je suis incorrigible !
Place au rock'n'roll !!!
Restons dans le rock, un peu plus métallique, un peu plus énergique, avec une de mes découvertes québécoises du FestiVoix 2009, le meilleur guitariste de la Belle Province, Steve Hill ! Il pleuvait des cordes ce soir là, mais cela n'a pas empêché Steve de faire le show, avec ses invités, Éric Lapointe, Nanette Workman et Jonas. Ce dernier était survolté, mais je vous en reparlerai dans l'épisode 3, consacré à l'édition 2011.
Thomas et moi étions réfugiés au premier étage des loges corporatives, pour ne pas être mouillés. Je me souviens avec bonheur de cette petite soirée, passée juste tous les deux. Ça n'est pas arrivé souvent, en trois éditions, que mon ami, Directeur adjoint du festival, ait l'opportunité d'assister à tout un concert avec son vieil ami montpelliérain.
Ce ne fut pas une surprise, mais je l'attendais avec beaucoup d'impatience, comme la plupart des trifluviens, le Grand Robert Charlebois.
Que dire, si ce n'est que pour un gars de 65 ans, il sait encore faire ce qu'il faut pour que la foule soit conquise en un rien de temps. Tout de blanc vêtu, celui que les Français considèrent comme le chanteur québécois par excellence, nous a ravi en interprétant la plupart de ses classiques. C'était juste génial !
C'est pas physique, c'est électrique...
Et après le concert de Charlebois, la soirée s'est poursuivie au Temple, haut lieu des nuits trifluviennes, avec un groupe qui a depuis explosé au Québec, Misteur Valaire. J'ai eu l'occasion d'écrire à plusieurs reprises sur les cinq copains de Sherbrooke et aussi, enfin, de les applaudir à Montpellier à l'automne dernier. Toujours un bonheur de les voir sur scène !
C'est un groupe qui a le don de mettre le feu, où qu'il soit.
Terminons cette sélection, très masculine pour l'instant, par un peu de charme féminin. Que dis-je, le charme féminin, dans toute sa splendeur ! En commençant par celle pour qui j'ai eu un coup de cœur, pas vraiment musical, plutôt physical... la belle, la douce IMA.
Ce soir là aussi, il pleuvait. Mais je n'étais pas abrité dans les loges, comme pour Steve Hill. J'étais bien dans la fosse, à quelques mètres de la scène et de cette femme magnifique, qui n'a chanté, ce soir là, que pour moi...
Thomas m'avais rejoint pour une partie du concert et ensuite, nous étions allés à la sortie du backstage pour voir la belle d'encore plus près. Après quelques minutes d'attente, elle était venu nous dire un petit bonjour et je m'étais fait un plaisir d'immortaliser cet instant. Thomas et Stéphane, le Boss du FestiVoix, les plus heureux du monde, et moi, tenant l'appareil photo... un peu jaloux.
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi...
Pour conclure, celle qui a été le fil rouge de mes trois FestiVoix, celle que j'ai appris à découvrir, à connaître un peu, une artiste incroyable, qui a une présence sur scène comme on en voit rarement, et une présence tout court, d'ailleurs... je veux bien sûr parler de l'extraordinaire Fabiola Toupin !!!
C'était le un 4 juillet 2009, nous fêtions le 375ième anniversaire de Trois-Rivières. Pour cette occasion, un grand spectacle était proposé, Tapiskwan Sipi. C'est là que j'ai découvert Fabiola, je n'en avais jamais entendu parler et ce fut comme une grosse baffe dans la gueule. Surtout quand elle a interprété La Manic :
La soirée qui a suivi fut une des plus belles de ce FestiVoix 2009, et une des plus arrosées. Dans mon bar préféré, le Zénob, j'ai croisé Fabiola. Thomas me l'a présentée et nous avons discuté un bon moment dans la cour arrière de ce lieu si sympa... un grand moment !
Depuis, j'ai eu l'occasion de croiser la route de Fabiola à plusieurs reprises et ce fut toujours un bonheur. Mais je vous raconterai ça dans les prochains épisodes...
Finalement, je ne voulais parler que de musique, et je n'ai parlé que de bons moments entre amis... mais que serait la musique sans les amis ?
Sans doute également un week-end à Barcelone, avec mes amis de Montpellier. Nous l'avons fait l'année dernière à l'occasion d'un match de rugby délocalisé de coupe d'Europe. Nous espérons, cette année voir un match du Barça dans son légendaire stade du Camp nou.
Au mois d'août, ce sera une semaine en Bretagne, également avec de vieux amis. Cela fait quelques années que je n'ai pas vu la belle péninsule armoricaine.
Et là, je réalise un truc... pas de Québec cet été. Pas de FestiVoix !!! J'ai effectivement pris la décision, lors de l'édition 2011 du festival, ma troisième, que ce serait la dernière pour un Français au FestiVoix. Mais je crois que je n'avais pas vraiment encore pris conscience du vide que cela allait engendrer dans mon année... et dans mon cœur. Je ne regrette pas ce choix, toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, j'espère bien aller au Québec l'hiver prochain. Je n'ai jamais vu la Belle Province sous la neige et c'est une expérience à vivre, indéniablement.
Il n'empêche qu'une certaine nostalgie me gagne quand je pense que je ne verrai pas mes amis québécois au mois de juillet et que je ne profiterai pas de la fabuleuse ambiance du FestiVoix et de Trois-Rivières. Alors, j'ai décidé de vous proposer une série d'articles sur les meilleurs concerts des trois éditions que j'ai eu la chance de suivre en tant que blogueur invité, à commencer par la première, en 2009.
Ah, mon premier FestiVoix, la découverte... une expérience extraordinaire, tant au niveau humain que musical !!! Au niveau humain, j'aurais tellement de choses à raconter, mais ce sera pour une prochaine fois, quand je serai plus serein, que j'aurai l'esprit un peu moins occupé par les milles pensées qui s'y bousculent en ce moment. Parler de musique, c'est un peu plus facile, et moins impliquant.
En revoyant la programmation des trois FestiVoix auxquels j'ai participé, je me dis que c'est tout de même un festival terrible !!!
Pour commencer, la tête d'affiche du FestiVoix 2009, un groupe américain de légende, CCR ! Je me souviens bien de cette soirée, c'était la deuxième, je l'avais passée avec mon Alex, un ami de 20 ans. Après nous être délectés du rock efficace des Creedence, nous avions fait la tournée des bars pour finir au Trèfle, pub irlandais de la rue des Forges avec la charmante Kim, quel souvenir !
Mince, j'avais dit "que de la musique" et voilà que j'attaque avec une anecdote, je suis incorrigible !
Place au rock'n'roll !!!
Restons dans le rock, un peu plus métallique, un peu plus énergique, avec une de mes découvertes québécoises du FestiVoix 2009, le meilleur guitariste de la Belle Province, Steve Hill ! Il pleuvait des cordes ce soir là, mais cela n'a pas empêché Steve de faire le show, avec ses invités, Éric Lapointe, Nanette Workman et Jonas. Ce dernier était survolté, mais je vous en reparlerai dans l'épisode 3, consacré à l'édition 2011.
Thomas et moi étions réfugiés au premier étage des loges corporatives, pour ne pas être mouillés. Je me souviens avec bonheur de cette petite soirée, passée juste tous les deux. Ça n'est pas arrivé souvent, en trois éditions, que mon ami, Directeur adjoint du festival, ait l'opportunité d'assister à tout un concert avec son vieil ami montpelliérain.
Ce ne fut pas une surprise, mais je l'attendais avec beaucoup d'impatience, comme la plupart des trifluviens, le Grand Robert Charlebois.
Que dire, si ce n'est que pour un gars de 65 ans, il sait encore faire ce qu'il faut pour que la foule soit conquise en un rien de temps. Tout de blanc vêtu, celui que les Français considèrent comme le chanteur québécois par excellence, nous a ravi en interprétant la plupart de ses classiques. C'était juste génial !
C'est pas physique, c'est électrique...
Et après le concert de Charlebois, la soirée s'est poursuivie au Temple, haut lieu des nuits trifluviennes, avec un groupe qui a depuis explosé au Québec, Misteur Valaire. J'ai eu l'occasion d'écrire à plusieurs reprises sur les cinq copains de Sherbrooke et aussi, enfin, de les applaudir à Montpellier à l'automne dernier. Toujours un bonheur de les voir sur scène !
C'est un groupe qui a le don de mettre le feu, où qu'il soit.
Terminons cette sélection, très masculine pour l'instant, par un peu de charme féminin. Que dis-je, le charme féminin, dans toute sa splendeur ! En commençant par celle pour qui j'ai eu un coup de cœur, pas vraiment musical, plutôt physical... la belle, la douce IMA.
Ce soir là aussi, il pleuvait. Mais je n'étais pas abrité dans les loges, comme pour Steve Hill. J'étais bien dans la fosse, à quelques mètres de la scène et de cette femme magnifique, qui n'a chanté, ce soir là, que pour moi...
Thomas m'avais rejoint pour une partie du concert et ensuite, nous étions allés à la sortie du backstage pour voir la belle d'encore plus près. Après quelques minutes d'attente, elle était venu nous dire un petit bonjour et je m'étais fait un plaisir d'immortaliser cet instant. Thomas et Stéphane, le Boss du FestiVoix, les plus heureux du monde, et moi, tenant l'appareil photo... un peu jaloux.
Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi...
Pour conclure, celle qui a été le fil rouge de mes trois FestiVoix, celle que j'ai appris à découvrir, à connaître un peu, une artiste incroyable, qui a une présence sur scène comme on en voit rarement, et une présence tout court, d'ailleurs... je veux bien sûr parler de l'extraordinaire Fabiola Toupin !!!
C'était le un 4 juillet 2009, nous fêtions le 375ième anniversaire de Trois-Rivières. Pour cette occasion, un grand spectacle était proposé, Tapiskwan Sipi. C'est là que j'ai découvert Fabiola, je n'en avais jamais entendu parler et ce fut comme une grosse baffe dans la gueule. Surtout quand elle a interprété La Manic :
La soirée qui a suivi fut une des plus belles de ce FestiVoix 2009, et une des plus arrosées. Dans mon bar préféré, le Zénob, j'ai croisé Fabiola. Thomas me l'a présentée et nous avons discuté un bon moment dans la cour arrière de ce lieu si sympa... un grand moment !
Depuis, j'ai eu l'occasion de croiser la route de Fabiola à plusieurs reprises et ce fut toujours un bonheur. Mais je vous raconterai ça dans les prochains épisodes...
Finalement, je ne voulais parler que de musique, et je n'ai parlé que de bons moments entre amis... mais que serait la musique sans les amis ?
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