jeudi 29 décembre 2011

Peña Baiona... Vino Griego.... Griechischer Wein !!!

Samedi dernier, quand j'étais au stade du Manoir, j'ai entendu des spectateurs, derrière moi, qui discutaient de chants de supporters. Un montpellierain expliquait à un visiteur que le MHR n'avait pas vraiment d'hymne et que le fameux "Ici, ici, c'est Montpellier", que l'on entend depuis la phase finale du dernier championnat, n'était attaché à aucune chanson. Il ne connaissait visiblement pas le morceau de Ricoune dont ce slogan est le refrain et qui se veut être notre chant de supporters. Il est vrai qu'il vaut mieux l'effacer de sa mémoire tant il est mauvais.

Du coup, comme je vous inonde d'article sur le rugby ces derniers temps et que j'en oublie un peu la musique, je me suis dit que je pourrais pondre un petit billet qui mixerait les deux principaux sujets de ce blog. Je me suis donc intéressé à une chanson qui a été adaptée comme chant de supporters de rugby, le plus connu d'entre-eux et le plus beau, le fameux Peña Baiona de l'Aviron Bayonnais.

Sa musique est bien connue des festayres du Sud-Ouest car elle est une des plus jouées par les bandas dans toutes les fêtes du Pays Basque et Landais, ainsi qu'aux célèbres fêtes de Pampelune.

Les supporters du club de rugby de Bayonne ont imaginé des paroles spécifiques qui exaltent l'amour pour leur équipe, créant ainsi l'hymne le plus réputé du Top 14, la Peña Baiona (nom du club des supporters de Bayonne). Écouter les 13 à 15.000 supporters de l’Aviron chanter cet hymne au stade Jean-Dauger est parait-il une expérience inoubliable. Je veux bien le croire quand je vois ces images :



Ce chant est tellement sympa qu'il a été repris par les supporters de l'équipe de France de rugby lors de la Coupe du Monde 2007.

Alors, quel est l'origine de cette belle mélodie ? Plusieurs versions circulent sur le Web : vieux chant traditionnel portugais pour les uns, marche funèbre (portugaise également) pour d’autres... On dit même que ce serait l'hymne d'un village portugais que des touristes allemands ou autrichiens auraient apprécié lors de vacances dans la péninsule ibérique et auraient ramené dans leur pays. Il semblerait que tout cela soit de l'ordre du fantasme.

Quoiqu'il en soit, c'est bien en Autriche que la véritable histoire débute en 1974. Griechischer Wein est le titre d'un schlager autrichien, genre de musique populaire des années 1970 en Autriche et en Allemagne, encore très souvent diffusée aujourd'hui dans les pays germanophones. C'est le chanteur et compositeur autrichien Udo Jürgens (photo ci-contre), le vainqueur du concours Eurovision 1966, qui composa cet mélodie et Michael Kunze, poète allemand, qui écrivit le texte. Cette chanson constitue un hommage aux immigrés grecs. Griechischer Wein (Vin grec) évoque ces travailleurs étrangers, loin de leur pays, qui se retrouvent le soir autour d’un verre de vin et rêvent à leur pays.

Le succès fut immédiat, non seulement dans les pays germanophones, où Udo Jürgens était une immense star, mais également en Grèce où la chanson devint quasiment une mélodie populaire sous le titre Phile kerna krassi. Le compositeur et son parolier furent même officiellement invités par le Premier Ministre grec, Kostas Karamanlis.
Vous allez constaté que l'orchestration originale est nettement plus hellénique que portugaise ou hispanique.



C'est par l'Espagne que cette mélodie a atterri au Pays Basque. En effet, la chanson autrichienne a été traduite dans de nombreuses langues et la version espagnole, Vino Griego, interprétée en 1976 par José Vélez, chanteur originaire des Iles Canaries, a eu un succès important en Espagne et dans le Sud-Ouest de la France.



Je n'ai pas réussi à trouver en quelle année cette mélodie autrichienne, ayant transité par l'Espagne, popularisée dans les Fêtes du Sud-Ouest, est devenue l'hymne officiel de l'Aviron Bayonnais. Mais avouez que le destin de cette chanson populaire autrichienne des 70's est bien improbable.

Histoire de boucler une hypothétique boucle, la version portugaise de Paulo Alexandre, sous le nom de Verde vinho (Vin vert), a connu un grand succès au Portugal et au Brésil à partir de 1980.



Griechischer Wein a même été reprise aux Etats-Unis, d'abord par Bing Crosby, puis par Al Martino, qui firent de Come share the wine un succès.



Je suis amateur de rugby, de vin, et je suis d'origine grecque. Je ne pouvais donc être insensible à cette belle chanson.
Histoire de terminer en beauté, je vous propose une vidéo des Fêtes de Bayonne, une interprétation collective plutôt prenante :

lundi 26 décembre 2011

Pas de cadeau pour le MHR !!!

Le rugby est un sport simple, 30 hommes portent un ballon pendant 80 minutes, et à la fin c'est Toulouse qui gagne. Désolé de paraphraser cette citation sur le foot de Gary Lineker, mais c'est vraiment le sentiment que j'ai après la dérouillée (25 à 45) qu'a infligé le Stade Toulousain au Montpellier Hérault Rugby, vendredi soir dernier sur notre propre pelouse.

S'il y a eu une égalité en nombre d'essais, 3 partout, mes petits Bleus ont commis bien trop de fautes pour rivaliser avec l'ogre toulousain et leur ouvreur du jour, Lionel Beauxis, particulièrement en réussite.

En cette période de Noël, je n'ai ni le temps, ni le cœur de m'étaler sur cette rencontre. Je vous propose donc un florilège de mes meilleures photos de ce match. Il y en a pas mal qui sont sympa. Enfin, vous jugerez...

jeudi 22 décembre 2011

Pas de trève pour le MHR !!!

Cette fin d'année 2011 est particulièrement chargée pour mon équipe de rugby favorite. Samedi dernier, le MHR jouait son 4ème match de H Cup, à domicile, contre les Écossais du Glasgow Warriors. Évidemment, j'étais au stade du Manoir en cette fin d'après-midi glaciale pour y assister. Ce ne fut pas le match du siècle.

Étant donnés les résultats des deux premiers matchs dans cette compétition européenne, un nul contre Leicester et une défaite contre Bath, Montpellier a depuis deux rencontres sortie la H Cup de ses priorités. En effet, la semaine précédente en Écosse et samedi pour le match retour, le MHR avait laissé la plupart de ses cadres sur le bac des remplaçants, voire dans les rangs des spectateurs, avec les blessés. Thibaut Privas et Fufu ont d'ailleurs suivi l'intégralité du match, pas très loin de moi...

C'est donc avec une "équipe B" que Montpellier a joué ses deux affrontements contre Glasgow. Résultat : une défaite là bas et un nouveau match nul ici ! Au delà de ce mauvais bilan, il faut tout de même noter que cette "équipe réserve" a fait bonne figure. C'est notamment le cas de la charnière composée d'Eric Escande à la mêlée et d'Ilian Perreaux à l'ouverture, tous les deux 19 ans. En plus, Perreaux a plutôt bien assuré comme botteur (ci-dessus).
On peut dire que la relève est assurée !

Ceci dit, Paillaugue et Trinh Duc, les titulaires de ces deux postes n'ont pas vraiment de souci à se faire pour l'instant, même s'ils ont suivi les trois-quarts du match sur le bord du terrain (ci-contre) et que leur entrée en fin de match ne fut pas décisive. Paillaugue a même raté, à la toute dernière minute, la pénalité qui aurait pu donner la victoire à Montpellier. Mais ce n'est pas dans ses habitudes et on ne peut pas lui en vouloir. C'est la baisse de régime de l'équipe entière, en seconde mi-temps, qui est la cause du score final (13-13).

Bref, pour le MHR, il ne reste que deux matchs de poule dans cette coupe d'Europe et je pense que le seul objectif réaliste serait d'en gagner un afin de pouvoir inscrire une première victoire dans cette compétition.

Mais l'ambition de l'équipe est ailleurs, en Top 14. Après une remontée fulgurante au classement grâce à trois victoires consécutives, le MHR a envie de confirmer en cette fin d'année. Mais ce sera difficile, car pour Noël, vendredi 23 décembre à 21h, l'adversaire ne fera pas de cadeaux. Il s'agit de la meilleure équipe de l’hexagone, le champion de France en titre, celle qui nous a battu en finale l'année dernière, le Stade Toulousain. Bien entendu, je serai au stade pour encourager mon équipe contre ce gros morceau.

Et il faudra que je m'habille chaudement car samedi dernier, en fin d'après-midi, je suis sorti du stade frigorifié, alors je n'ose imaginer ce que ça va donner vendredi prochain en soirée. Et comme si cela ne suffisait pas, on enchaine le 31 décembre à 14h avec un nouveau match à domicile contre le Racing Métro (donc, vous risquez de bouffer un peu de rugby sur ces pages dans les jours à venir...). Celui là non plus, je ne vais pas le rater. En effet, en 5 saisons de présence régulière au Stade, c'est la seule équipe que je n'ai jamais réussi à voir jouer. Ce sera donc une première pour moi. Une mise en bouche pour le réveillon !!!

Pour conclure, je vous propose, comme à l'accoutumé, quelques photos prises lors du match.

Prêts, les gars ?

Je la saute ou je la saute pas, la passe ?

Je cadre, je déborde...

A vos marques, prêts...

Mamuka : "Euh, j'y vais, j'y vais pas ?"

lundi 19 décembre 2011

Tom Fire... live !!!

Je le sentais bien et je n'ai pas été déçu, le concert de Tom Fire à l'Antirouille vendredi soir était excellent ! J'étais accompagné de mon ami Vince qui a également bien accroché avec la musique de cet artiste découvert sur Radio Nova. Je n'avais pas écouté d'electro dub de cette qualité depuis longtemps.

Je me demandais quelle serait la configuration de ce live, si Tom Fire serait seul, s'il y aurait des musiciens, un chanteur... En fait, c'était tout à fait original puisqu'il n'était accompagné que d'un batteur, et puis c'est tout. Lui même maniait un synthé, un ordi et tout un tas de petites machines avec plein de boutons...

Je n'avais jamais assisté à ce type de prestation et je dois dire que c'était tout à fait réussi. Je pense que si Tom Fire avait été seul, ça n'aurait pas été aussi intense qu'avec ce batteur qui était vraiment à fond, comme transcendé, et ajoutait une dimension quasi rock'n'roll à ce live.

Il y avait une excellente ambiance à l'Antirouille, salle où je n'avais pas mis les pieds depuis des années. J'y ai retrouvé deux compères du festival K-Live 2011, pour lequel je bossais au printemps dernier, Mathieu "I love music too" et Clément "Saison Cinq". Le premier produisait ce très bon concert et le second mixait (photo ci-dessous) en première partie pour chauffer la salle, et c'était très efficace.

Pour en revenir à Tom Fire, qualifier sa musique d'electro dub serait un peu réducteur. Il y a également des morceaux très pop et d'autres carrément reggae, mais le tout dans une réelle cohérence de son.

Voici un montage vidéo du concert, réalisé par un spectateur, qui vous donnera un aperçu de l’atmosphère. En plus, en regardant bien, vous apercevrez peut-être mon crane dégarni dans les premiers rangs...



Tom Fire a un bel avenir devant lui s'il continue à composer une musique de cette qualité. Un artiste à suivre...

La soirée se poursuivait avec Cenope, Black@House et Bennbob. Vince et moi avons abandonné le navire vers 1h du mat. Il faut dire que nous ne sommes plus si jeunes...

Cette super soirée clôturait ma saison 2011 de concerts. Un année très riche puisque j'ai vu pas moins de 70 groupes et artistes en live. Un record pour moi, que je ne battrai certainement jamais.

Concluons donc cette année musicale avec Tom Fire qui sait également manier des machines non électroniques :


jeudi 15 décembre 2011

Duos improbables... de Noël !!!

Je poursuis la série des duos improbables, entamée au début du mois, par un article spécial Noël. En effet, parmi les mièvreries qui sortent chaque année à cette période (si vous me lisez, vous savez que j'adore Noël), on trouve quelques duos. Quitte à se ridiculiser, autant le faire à plusieurs, c'est vraiment plus marrant.
L'année 2011 semble bien partie pour être un excellent cru dans ce domaine. Plusieurs artistes américains se sont surpassés pour mon plus grand bonheur.

Cette année, c'est le pré-pubère Justien Bieber qui remporte la palme avec son album Under The Mistletoe, composé de chansons spécialement écrites pour la période des fêtes.
Voici, pour commencer, The Christmas Song, un duo pas si improbable que ça puisqu'il réunit Justin et son mentor, celui qui a lancé sa carrière (il aurait mieux fait de rester au lit ce jour là), Usher. Ils se sont retrouvés au Rockefeller Center, voici quelques jours :



Allez, je vous propose de monter d'un cran dans l'improbable et le kitsch, toujours avec le jeune Justin, cette fois accompagné de Mariah Carey, sur un tube de cette dernière, sorti en 1994, All I want for Christmas.
Et bien 15 ans après, elle nous le refait avec le jeunot, né en 1994, justement.

Le clip vaut son pesant d'or :



Quant à Mariah Carey, elle n'est pas en reste. En effet, alors qu’aucun album n'est annoncé, la diva dévoile un nouveau duo avec John Legend, sur le titre When Christmas Comes.

La chanson est extraite de son dernier album, paru l’année dernière, Merry Christmas II You, second opus spécial Noël. C'est cette ballade sans grand intérêt qu'elle a choisi de remettre au goût du jour avec un remix featuring John Legend, connu pour sa musique empreinte de gospel, de R&B et de Hip-Hop.



Le duo suivant est nettement plus qualitatif à mon avis, même s'il est virtuel (comme on en trouve pas mal depuis quelques années).

Après son hommage langoureux à Serge Gainsbourg , pour qui elle n'avait pas hésité à jouer les Bonnie & Clyde en compagnie de Lulu Gainsbourg (quelle arnaque, ce type !), la superbe Scarlett johansson n'a pas pu résister à la magie de Noël. Elle a accepté de poser sa voix sur l'album posthume de l'excellent Dean Martin, My king of Christmas, qui vient de sortir aux Etats-unis.
Scarlett chante sur le célèbre titre I'll be home for Christmas. Grâce à la magie de la technologie, la belle s'offre ainsi un duo avec le crooner décédé en 1995.

Justin Bieber et Mariah Carey n'ont donc pas le monopole des chansons de Noël pour cette année 2011 et c'est tant mieux...



Pour conclure en beauté, je vous propose un petit bonus, un duo entre deux monstres sacrés du rock'n'roll, deux rebelles... un grand moment du chant de Noël :


lundi 12 décembre 2011

Mille Après Mille...

C'est grâce au génial Fred Pellerin et à sa superbe interprétation de cette toune que j'ai connu Mille Après Mille. Il faut dire que si cette chanson est un classique au Québec, elle n'est pas très connue en France. C'est bien dommage car elle est très belle.

Mile After Mile a été écrite et composée en 1969 par le chanteur canadien Gerald "Gerry" Joly (photo ci-contre). Il était Franco-Ontarien, c'est à dire francophone vivant dans la province de l'Ontario. De ce fait, il a également écrit une version francophone de la chanson, Mille Après Mille.
Joly termina d'ailleurs sa vie au Québec, à Gatineau, en 2008. La version anglophone fut popularisée en 1971 par le chanteur canadien de country, Orval Prophet, et reprise quelques années plus tard par Bobby Hachey (vous pouvez écouter cette version ici).

Voici la version francophone par Gerry Joly :



D'après Nina, la fille de Gerry Joly, c'est en arrivant à Elliott Lake, après plusieurs problèmes mécaniques (dont une transmission qui l'avait laissé en plan en cours de route), que le musicien a écrit et composé Mile After Mile. «Ça lui a pris cinq minutes tellement il se sentait loin de la maison !».

La version française a été rendue célèbre par Willie Lamothe, un des chanteurs québécois ayant vendu le plus de disques et ayant eu la chance de se faire connaître parmi les francophones, du Québec jusqu’aux États-Unis.

Voici sa version :



Et voici un duo virtuel entre Roch Voisine et Willie Lamothe :



Parmi les centaines de reprises de Mille Après Mille, je vous propose quelques interprétations intéressantes, à commencer par ma préférée, celle de Fred, bien sûr :



Un duo, tout en douceur, entre Renée Martel et Patrick Norman :



Même l'impayable Plume Latraverse en a fait une version :



Isabelle Boulay l'a aussi interprétée, moins ma tasse de thé... :



Je préfère celle de Linda Rocheleau :



Une interprétation "européenne" du chanteur belge, Sacha Toorop:



Et pour conclure, un duo entre Ariane Moffatt et le groupe Karkwa lors de la fête nationale du Québec, en 2009 :

mercredi 7 décembre 2011

MHR... le Retour !!!

Impossible pour moi de ne pas vous pondre un petit billet sur la folle épopée du Montpellier Hérault Rugby la semaine dernière. Trois matchs en 8 jours et 3 victoires !!!

Le début, vous le connaissez si vous êtes un habitué de ces pages. En effet, l'aventure a commencé sous mes yeux, et sous le soleil, le samedi 26 novembre, au stade Yves du Manoir, contre l'ASM-Clermont-Auvergne. Après un début de saison plus que décevant, une première série convaincante de matchs de H-Cup, et surtout le retour des internationaux, Montpellier signait enfin une belle victoire à domicile, qui plus est contre le solide 2ème du championnat.

Quatre jours plus tard, mes petits Bleus rencontraient le LOU. Loin d'être effrayés par la bête, les petits gars du MHR ont sorti leurs tripes et se sont imposés largement sur le terrain des Lyonnais, 30 à 10.
Je n'ai pas été très surpris de cette deuxième victoire à l'extérieur (après Bayonne en octobre). Je ne veux pas dénigrer l'équipe du LOU, mais après avoir battu les Jaunards et de belle manière, il était hors de question de perdre contre des promus, même chez eux.

Voici le résumé du match :



La machine montpelliéraine, celle qui nous a permis d'être vice-champions la saison dernière, est lancée. La confirmation a eu lieu à Aguilera, sur les terres basques, dimanche en fin de journée. Le Biarritz Olympique, peu en forme cette année, n'a pas pu faire grand chose contre nos petits Bleus, sur-motivés. Je pensais, là aussi, que Montpellier pouvait gagner. Mais j'étais loin d'imaginer que les joueurs auraient la force d'aller chercher le bonus offensif (3 essais de plus que l'adversaire) en inscrivant 4 essais.

Quel match ! J'en vibrais devant mon poste de télé (enfin, celui de Gaëlle et Vincent, je n'ai pas Canal +...). C'est encore une fois la volonté et le dynamisme qui ont fait la différence sur ce match, la gnaque quoi.

Un résumé très complet de cette rencontre :



Voilà qui concluait une semaine bien remplie. Le MHR a réalisé un sans-faute, ce qui lui permet d’engranger 13 points en trois matchs et de remonter de trois places au classement, pour se retrouver 8ème.
Malheureusement, l'enchainement des matchs a fatigué les organismes et les blessés sont nombreux (Thiery, Thomas, Ouedraogo, De Marco, Privat...). Rien à voir avec ça, mais on a également appris en début de semaine que l'entraîneur adjoint, Eric Béchu (ci-dessus), devait subir une intervention chirurgicale. Il sera absent des terrains pendant 3 mois.

Nous verrons bien si le MHR poursuit sur sa lancée. Les prochaines échéances sont européennes les deux week-end suivants avec le double affrontement de Glasgow, d'abord en Écosse, puis à la maison. Mais le plus dur sera sans doute de rencontrer deux grosses pointures du Top 14, Toulouse et le Métro Racing, certes à domicile, les 23 et 30 décembre prochains.
C'est là que nous verrons si les Bleus de Montpellier confirment leur dynamique de fin d'année et sont capables de se hisser dans le peloton de tête.

A suivre...

lundi 5 décembre 2011

Tom Fire va mettre le feu à Montpellier !!!

Vous connaissez Tom Fire ? Moi, je l'ai découvert voilà quelque temps sur ma radio préférée, Nova, et je suis super content de pouvoir le découvrir sur scène le 16 décembre prochain à l'Antirouille.

Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, Tom est Français. Pianiste de formation et contrebassiste à ses heures, il se fait d'abord connaître en tant qu'arrangeur et ingénieur du son. Ses rencontres professionnelles l'amènent dans la sphère reggae et rock alternatif français. Il travaille ainsi avec Java, R-Wan, Winston McAnuff, La Caravane Passe, ou Linval Thompson. L'univers de Tom Fire ne s'arrête pas à ces styles et il collabore avec des artistes aussi divers que No One Is Innocent, MC Solaar, et Yael Naim.

C'est grâce à Brainwash, en collaboration avec Matthew McAnuff, le fils de Winston, que je l'ai connu, comme la plupart de ses fans :



C'est avec ce morceau, et l'EP de 5 titres qui porte son nom, que Tom Fire se lance dans l'arène début 2011 et connait un certain succès. L'album The Revenge, qui est sorti dans les bacs en octobre, confirme son talent.
Je l'écoute en boucle dans ma voiture depuis une dizaine de jours et j'avoue que j'aime beaucoup ce mélange de dub, de pop, d’électro et de tant d’autres choses...

On y trouve un morceau particulièrement prenant, Marche ou Rêve, avec MC Solaar. Tom Fire raconte comment cette collaboration avec le rappeur s'est passée : "Je le connais bien, ça fait quatre ans que je travaille avec lui. Je lui ai envoyé une bande son pour qu'il puisse poser un texte dessus. Il est arrivé à 23h00 chez moi, je lui ai expliqué en quelques mots l'histoire que je voulais entendre. En trois heures, c'était fait ! Il y avait des feuilles partout, c'était une sorte d'improvisation. Travailler avec lui est plutôt impressionnant."



Tout ça pour dire que le 16, je serai à l'Antirouille pour voir Tom Fire en live. D'autant que la soirée sera riche. Elle commence à 22h00 par la tête d'affiche et se poursuit jusqu'à 4h00 du mat, pour les plus courageux, avec de la bonne electro et des mix d'enfer de Cenope, Black@House et Bennbob.

Je connais les producteurs du concert (et je les embrasse au passage) et vous pouvez me croire, leurs goûts musicaux sont irréprochables. Et en plus, c'est pas cher, moins de 12 € (billets ici). Bref, une belle soirée en perspective pour terminer l'année en beauté.


vendredi 2 décembre 2011

Duos improbables (1) !!!

En ce moment, je ne suis pas très inspiré...
Il faut dire que je suis un homme du sud, du soleil, de la lumière, et cette période de l'année avec les pluies répétées, la nuit qui tombe à 17h30 et le froid qui progresse doucement mais sûrement, ne me convient pas bien. Mon esprit n'est pas aussi réactif et imaginatif qu'au printemps...

En plus, cette semaine, j'étais à Paris et je n'ai pas eu trop de temps pour écrire. Alors, j'ai décidé de lancer une sorte de rubrique que j'ai sous le coude depuis un petit moment. Elle concerne les duos improbables qui se forment, de temps en temps, dans le petit monde de la musique.

L'idée m'est revenue vendredi soir alors que je regardais Taratata. J'ai eu la surprise d'assister à une association quelque peu étonnante entre Metallica et Lou Reed. L'ex-leader du légendaire Velvet Undergroud et les papes du thrash metal ensemble... improbable !!! Et pourtant, ce n'est pas un duo de circonstance, ils ont bel et bien collaboré, depuis des mois, sur un album, Lulu, qui sort en ce moment.

Depuis que j'ai assisté au fabuleux concert de Metallica à Québec l'été dernier, je suis de plus en plus sensible à leurs douces mélodies. Lou Reed, quant à lui, est un peu fatigué et j'avoue que cette collaboration ne m'a pas convaincu. Dites-moi ce que vous en pensez...



Dans un style tout à fait différent, j'ai repéré voilà quelques semaines, un duo improbable qui m'a nettement plus séduit, Tony Benett et Lady Gaga. Il faut dire que j'adore les crooners, vous le savez (Benett en étant un des plus célèbres), et c'est un classique de cet univers que les deux artistes reprennent ensemble, The Lady is a Tramp.

On trouve le morceau sur l'album Duets II de Benett, sorti récemment, où il chante également avec Queen Latifah, Norah Jones, Mariah Carey, Sheryl Crow, et j'en passe... Mais avec la reine de la pop, l'association est particulièrement intéressante, à mon humble avis. Surtout que Tony et Lady Gaga ont tout juste 60 années d'écart.



Je terminerai le premier billet de cette rubrique par un petit bonus. Il s'agit de Nana et Nina, Mouskouri et Hagen, en 1990 dans une émission de variétés de Michel Drucker. Elles interprètent en duo Lili Marleen. Étonnant !!!



Si vous connaissez d'autres duos improbables, n'hésitez pas à m'en faire part, je les mentionnerai dans un prochain billet.
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