jeudi 26 janvier 2012

Change....

Cette semaine, je déménage. C'est une révolution dans ma vie tant j'étais habitué à mon actuel "chez moi". Ce petit changement en laisse-t-il augurer de plus grands dans les mois qui viennent ? J'ai l'intuition que ce sera le cas, que 2012 sera une année de bouleversements, en tout cas pour moi (et pour la France, j'espère...). Les Mayas ne nous ont-ils pas prédit une fin de cycle en décembre prochain ?

Quoi qu'il en soit, la première conséquence de mon déménagement, c'est que je risque de n'avoir ni le temps ni la capacité technique (cela dépendra de mon fournisseur d'accès) de vous proposer autant d'articles que d'habitude dans les semaines qui viennent. Je vous prie de m'en excuser.

Pour vous faire patienter, je vous propose un billet sur quelques chansons parlant justement de changement.
La première est l’œuvre d'un musicien de jazz norvégien que j'apprécie beaucoup, Bugge Wesseltoft. Je l'ai vu en concert voilà une dizaine d'années au festival Jazz à Vienne, dans le magnifique théâtre antique de cette petite ville de l'Isère. C'était une nuit "jazz électronique" avec également Nils Petter Molvaer et Erik Truffaz, une belle affiche. Je garde un souvenir ému de ce qui était mon premier concert dans ce lieu magique.

J'aime cet artiste un peu décalé, et particulièrement ce morceau, Change !



Partons en Angleterre avec un groupe de pop-rock très sympa, Keane, proposant une musique très britannique. Everybody's changing est une belle ballade, figurant sur le premier album du groupe, Hopes and Fears, sorti en 2004.



Poursuivons avec une autre ballade, mais remontons 14 ans en arrière, avec le groupe allemand de hard-rock, Scorpions et leur fameux Wind of Change. C'est un des innombrables slows de cette formation que j'ai vue en live à Montpellier en novembre dernier. Je ne suis pas particulièrement fan de cette chanson, mais un vent de changement ne peut pas être mauvais...



Je terminerai cette sélection anglophone avec un artiste indémodable. Comme les grands vins, David Bowie se bonifie avec le temps, qui n'a d'ailleurs pas de prise sur lui. Je ne l'ai jamais vu en concert, à mon grand regret.
Changes a juste mon âge, 40 ans. Les paroles sont souvent considérées comme un manifeste sur sa personnalité caméléon, son ambiguïté sexuelle, et ses changements permanents d'univers et de styles musicaux, notamment dans les 70's.

Mais je vous propose une interprétation plus récente, à l'Olympie, en 2002.



En choisissant ces chansons, je me suis rendu compte d'une chose assez intéressante. Si la plupart des morceaux anglophones prônent le changement ou constatent son caractère inexorable, les chansons francophones mettent plutôt en exergue le non-changement.

Je vous en ai trouvées trois qui sont assez parlantes. La première date aussi de 1971, mais pas tout à fait dans le même style que Bowie. Il s'agit d'un groupe d'enfants issus d'une chorale, Les Poppys. Non, non rien n'a changé, leur plus gros succès, leur vaudra un disque d'or en France et aux Pays-Bas.



L'artiste suivant n'est pas français, mais il a beaucoup chanté dans notre langue. La chanson que je vous propose a d'ailleurs beaucoup contribué à sa popularité en France. Julio Iglesias, le séducteur espagnol, est toujours ce bel étranger... Non, je n'ai pas changé !



Enfin, une fois n'est pas coutume, je vous propose pour conclure, un morceau de ma chanteuse québécoise préférée... nan, je déconne, je ne peux pas l'encadrer ! Céline Dion, même sur une musique et des paroles de Jean-Jacques Goldman, ça le fait pas.
Que voulez-vous, on ne change pas...


lundi 23 janvier 2012

Duos improbables... spécial Willie Nelson !!!

J'ai entamé cette série début décembre avec un premier billet sur des duos aussi improbables que Metallica et Lou Reed, Tony Benett et Lady Gaga ou encore Nana Mouskouri et Nina Hagen. Ensuite, la période s'y prêtant, je vous ai proposé des duos décalés de Noël.
Aujourd'hui, je vous propose un spécial Willie Nelson. Le célèbre chanteur de country aime les duos et en a fait pas mal, surtout en live. Certains sont un peu plus invraisemblables que d'autres. Je vous propose une petite sélection qui va crescendo dans l'originalité.

La première chanson, je l'adore ! Homeward Bound date de 1966 et a été interprétée, à l'origine, par un duo qui a connu un succès phénoménal dans les 70's, Simon and Garfunkel. Et c'est avec le compositeur de cette superbe toune que Willie Nelson la reprend en 2003 sur scène, le grand Paul Simon.



La chanson suivante, Always on my mind, est toute aussi belle. Sa première interprète, en 1972, était Brenda Lee. Elle a été reprise par de nombreux artistes, dont le King lui même.
La version de Willie Nelson, en 1982, a été récompensée par le Grammy Award de la chanson de l'année. Pour ce live, datant de 2002, il est associé à un chanteur qui sévit plutôt dans un rock plus métallique, Jon Bon Jovi.



Nous montons d'un cran dans l'improbable avec le duo suivant. En effet, Willie Nelson s'associe au séducteur espagnol, Julio Iglesias, pour chanter un reprise de To all the girls I've loved before. Ce titre qui figure sur un album de Julio, 1100 Bel Air Place, sorti en 1984, a connu un énorme succès aux Etats-Unis.

La vidéo que je vous propose a été enregistrée lors du concert caritatif Live at farm Aid, en 1986. Mais les deux compères ont récidivé à plusieurs reprises dans les années 80 et 90.



Le prochain duo de cette sélection est un mariage plus que surprenant. En effet, c'est le rappeur de Long Beach, Snoop Dogg, qui a fait appel au vétéran de la "Outlaw Country" pour une chanson qui s'appelle Superman et qui figure sur son dernier album, Doggumentary, sorti l'année dernière.

Mais un point les réunit, ce sont tous deux de grands fumeurs d'herbe. Pour preuve, dans la vidéo, on les voit fumer du cannabis tout en accomplissant des sessions lives et studio. Les joints dépassent d'ailleurs la taille réglementaire !



J'avais envie de conclure ce billet avec un duo, certes moins improbable, mais une chanson que j'aime bien, On the road again. Elle a été popularisée par Willie Nelson en 1980, avant de devenir une de ses chansons fétiches.

Il la chante ici avec la belle Sheryl Crow. Leurs routes se sont croisées en 1999 à New-York, lors d'un concert en hommage au grand Johnny Cash. Depuis, ils ont interprété de nombreuses chansons ensemble sur scène. Cette vidéo a été réalisée au festival Crossroads en 2007 :


jeudi 19 janvier 2012

Nostalgie... le FestiVoix 2011 !!!

Dernier volet de ma trilogie nostalgique sur le FestiVoix. Après 2009 et 2010, ma troisième édition, l'apothéose ! Encore un FestiVoix riche en musique, en délires, et surtout en rencontres...
Après deux éditions formidables, j'arrivais en terrain conquis pour cette nouvelle édition. Mes amis de l'équipe du festival m'avaient même fait un cadeau formidable en me confiant une chronique télé, un jour sur deux, sur TVCogeco dans l'émission "Au cœur du FestiVoix". Ainsi, après avoir occupé le Web l'année précédente, le maudit français squattait le petit écran !

En plus, en 2011, un de mes plus vieux amis, Sam, est venu avec moi de France pour partager une partie de cette aventure. C'était génial de l'avoir à mes côtés les premiers jours du festival.

Au niveau musical, ce fut une grande année, à tel point que j'ai eu du mal à faire une sélection pour cet article. Comme chaque fois, la programmation était très variée. Je retiendrai le côté festif, encore plus marqué que les années précédentes.

Une des têtes d'affiche venait tout droit des 70's. KC and the Sunshine Band nous a fait un spectacle haut en couleur. J'avais croisé KC deux heures avant, aux abords de la scène et je me demandais ce que cet homme, plus tout jeune et quelque peu enveloppé, allait nous faire. Et bien, j'ai vite compris. Ce n'est pas un concert que nous avons eu mais un vrai show à l'américaine.

Une grande partie de l'équipe du FestiVoix était avec moi ce soir là sur la piste du gradin VIP. C'était l'avant dernier soir, le second samedi, et traditionnellement, c'est une soirée très festive. KC était parfait pour faire le party, et nous en avons bien profité. Toute la gang a bien shaké son booty !!!



En matière de concert festif, un québécois s'est aussi illustré, Damien Robitaille. Ma collègue Sarah, la journaliste du FestiVoix, et moi-même avions réalisé une entrevue de Robitaille dans l'après-midi. Une gars super sympa, enjoué, très marrant...
Il l'a confirmé sur scène le soir en nous proposant une prestation où le dynamisme n'avait d'égal que la bonne humeur.

Il y avait une ambiance géniale ce soir là. Et comme j'étais entouré de filles plus belles et plus charmantes les unes que les autres, j'ai décidé de me faire prendre en photo avec ces superbes créatures... tant qu'à faire.



Avant Damien Robitaille, nous nous étions bien chauffés avec Radio Radio, une autre belle découverte pour moi. Ce groupe a une énergie incroyable et produit un rap totalement malade en chiac, mélange d’anglais et de français parlé au Nouveau-Brunswick.



Un gars que je n'ai pas découvert, puisque je l'avais vu comme invité de Steve Hill deux ans auparavant, c'est Jonas. J'avais un énorme a priori sur ce chanteur que je prenais pour un sex symbol bon marché, plutôt enclin à charmer les filles qu'à faire bouger les foules. Et bien, je me trompais complètement !!! Non seulement Jonas est un gars très sympa, mais c'est aussi une vraie bête de scène.

Je n'ai pas arrêté de le croiser ce jour là. D'abord en entrevue l'après-midi, toujours avec Sarah, puis après le concert, j'ai eu le privilège, avec les membres de l'équipe du FestiVoix, de me faire offrir un petit whisky à la roulotte de l'artiste. Les filles n'ont pas résister à l'envie de se faire prendre en photo avec le rocker et ses musicos...

Mais c'est vraiment sa performance scénique que je retiendrai. Du rock'n'roll, du vrai, du pur, joué avec intensité, avec plaisir, une des meilleurs shows du FestiVoix !



En parlant de rock, y en a une autre qui se posait là, une chanteuse qui aime le rock'n'roll. En tout cas, c'est ce qu'elle affirme, Joan Jett and the Blackhearts. Avec I love rock'n' roll, elle a été connue dans le monde entier, en 1982. Et bien quelques 30 années après, la petite Joan a encore la pêche.
Et petite, elle l'est ! Je l'ai croisée en backstage juste avant son entrée car ce soir là, j'ai eu l'honneur de monter sur la grande scène avec mon ami Jean, qui présentait le show. Un grand moment de se retrouver devant plus de 15 000 personnes !

Joan Jett nous a offert un très bon concert, jouant avec entrain tous ses standards, ceux des Runaways, et quelques reprises. On peut tout de même regretté un spectacle un peu trop formaté. Mais je l'ai tout de même beaucoup apprécié, d'autant que j'étais entouré de très bons amis.



Mais ce FestiVoix 2011 était aussi celui du charme avec trois concerts emplis de féminité qui se sont enchaînés sur la scène Desjardins.
En commençant par Elisapie Isaac. Ah, Elisapie... je trouve ce prénom tellement beau, sans parler de l'artiste qui le porte. Et puis, lorsqu'on a la chance de la voir sur scène, on peut attribuer tout un tas de qualificatifs à ce prénom : douceur, beauté, humour, sincérité, tous à la fois.

Cette fille vient du Nord, du Nunavik, anciennement Nouveau-Québec, territoire situé dans la région administrative du Nord-du-Québec, au bord du détroit d'Hudson et presque exclusivement peuplé par les Inuits. Elle revendique ses origines et en est fière.
Après un des plus beaux orages que j'ai eu l'occasion de voir à Trois-Rivières, Elisapie a pu chanter ses racines, de manière très touchante, parfois dans sa langue natale, l'inuktitut.



Poursuivons dans le charme, toujours québécois, avec une artiste que j'avais eu le plaisir de découvrir sur une autre scène lors de mon premier FestiVoix, Bet.e. Cette belle femme et sa bossa nova enchanteresse m'ont fait chavirer le cœur. J'adore cette musique venue de Rio et je trouve que cette artiste la magnifie.

Son sourire éclatant et sa voix si envoutante m'ont séduit pour la deuxième fois, sur ces terres trifluviennes dont elle est originaire.



Comme pour mes deux articles précédents, je terminerai avec celle qui fut le fil rouge de mes trois FestiVoix, celle que j'adore... la belle et talentueuse Fabiola Toupin. Pour la première fois, je la voyais sur une scène qui lui était totalement dédiée, interprétant ses propres chansons. Et je c'était Magique ! D'autant plus qu'elle nous a chanté l'intégralité de son deuxième album, Quand l'Amour Bascule, sur lequel toutes les tounes sont plus belles les unes que les autres.

Et puis, l'année dernière, j'ai eu la chance de passer une soirée chez Fabiola, dans sa maison, là où elle vit ! J'ai pu discuter longuement avec cette femme si passionnante et passionnée. Elle était enceinte à l'époque, vivait sa grossesse de manière épanouie, et cela lui conférait, sur scène, une aura particulière.
J'aime particulièrement cette chanson, Attends-moi. Oui, je t'attends Fabiola !



Voilà, ce n'est pas sans émotion que je conclus cette série nostalgique sur le FestiVoix. Mais cela ne met pas totalement fin à ma collaboration avec ce festival tant aimé, puisque la programmation 2012 va bientôt être annoncée et je ne manquerais pas de la commenter.

Cela me fera sans doute un peu bizarre d'en parler sans y aller, mais je reste Un Français au FestiVoix, au moins jusqu'à ce que quelqu'un prenne ma succession. Je ne remercierai jamais assez le vrai Français du Festivoix, mon ami Thomas, grâce à qui j'ai connu ces trois années de bonheur...

Et puis, si je ne retourne pas au FestiVoix, ce qui est sûr, c'est que JE REVIENDRAI A TROIS-RIVIERES !!! N'est-ce pas Fabi ?

lundi 16 janvier 2012

Nostalgie... le FestiVoix 2010 !!!

Ah, le FestiVoix 2010 !!! On montait d'un cran cette année là. Après avoir un peu tâtonné lors de l'édition 2009, je me retrouvais dans un environnement connu et j'étais prêt à me lâcher un peu plus. Et ce fut le cas ! Je me suis incrusté davantage dans l'équipe du festival et notamment dans la gang des bars. J'ai fait quelques virées assez terribles avec ces filles et ces gars si sympa !!!
Les nuits ont été très courtes en juillet 2010 ! Heureusement, je pouvais dormir dans la roulotte de Thomas, à côté du site et des bureaux du FestiVoix, ce qui me permettait de gagner du temps le matin et d'attaquer le boulot de bonne heure.

D'ailleurs, j'ai beaucoup travaillé cette année là. Je suis rentré en France complètement en vrac, mon osthéo a eu du boulot. En plus des articles pour mon blog et des coups de main que je donnais à l'équipe de communication, j'ai créé ma chronique "Un Français squatte au FestiVoix". Une vidéo par jour sur le web, c'est du taf ! Mais c'était très sympa et cela m'a permis de côtoyer plein de monde, notamment des artistes, et de revoir Fabiola, première victime du maudit Français !

Parmi les belles rencontres de cette édition 2010, je place Les Mallèchés en tête de liste. J'avais vu ce groupe de rockabilly l'année précédente en première partie de CCR, sur la grande scène et ils m'avaient déjà bien plu. En 2010, ils occupaient la scène des voix publiques, ou plutôt les scènes, jouant dans divers lieux stratégiques de Trois-Rivières, devant les passants.
Je les ai interviewé pour ma chronique et nous avons sympathisé. Ils faut dire que ce sont vraiment de bons gars ! Et au niveau musical, ils assurent, comme l'atteste cette reprise des Stray Cats, Fishnet Stockings :



En matière de belles rencontres, il y eut également celle de Pépé, un artiste plus qu'attachant. Ami de longue date de ma copine Pocahontas, qui fut son agente, c'est par son intermédiaire que j'ai pu partager un bon moment avec Pépé, autour d'une bière, avant son concert.
Son concert, parlons-en, un des meilleurs de cette édition 2010 en terme d'ambiance. Il faut dire que Pépé nous a joué son répertoire de reprises très rythmées de classiques de la variété française et, en plus, toute l'équipe du FestiVoix était présente pour l'applaudir. On a bien dansé ce soir là !

Et pas seulement pendant le concert puisque nous avons eu la chance de terminer la soirée au bord du Saint-Laurent, à la roulotte de Stéphane, avec quelques amis et Pépé himself. Je crois que je me souviendrai toute ma vie de la leçon que Thomas a donné à des Québécoises ce soir là. Il leur a sorti sa fameuse théorie sur la manière de parler à la gent féminine de la Belle Province, et l'a mise en pratique. C'était poilant !

Pour illustrer cette excellente soirée d'été au FestiVoix avec Pépé, je vous propose sa version très énergique de Comme un garçon, de Sylvie Vartan :



Une autre grande soirée musicale fut l’œuvre du Trifluvien Frédéric Pellerin. Après avoir assuré la première partie d'Eric Lapointe sur la grande scène avec son groupe Madcaps, Frédéric a rejoint le Zénob pour une seconde partie de soirée complètement folle. Il y a enfilé son costume d'homme orchestre, avec They call me Rico, sa formation folk.

Si je me souviens bien, Frédéric a dû jouer plus de 3 heures d'affilées, d'autant qu'à la fin de la soirée, ses comparses de Madcaps l'ont rejoint pour un bœuf. C'était une vrai performance musicale, avec de la quantité et surtout de la qualité.



Je poursuivrai dans un style tout à fait différent, avec l'une des têtes d'affiche de ce FestiVoix 2010, Kool and the Gang. J'écoutais cette formation quand j'étais ado et la voir en live, 25 ans plus tard, dans mon festival préféré, m'a fait quelque chose.

Surtout que j'ai partagé ce bon moment avec mon vieil ami Alex, sa blonde Nathalie, et leurs deux petites jumelles qui avaient à peine six mois à cette époque (je vous rassure, nous étions loin de la scène pour préserver leurs petites oreilles).



Dans le style vieux groupe qui continue à enchanter les foules, nous avons eu droit au plus quétaine d'entre eux, La Compagnie Créole. Et bien, je n'ai pas honte de le dire, ce fut une des soirées les plus sympa du FestiVoix. Voir plus de 15 000 personnes danser sur des rythmes antillais, c'est tout de même quelque chose.

J'ai passé la soirée en compagnie de nombreux amis sur la piste des gradins VIP et l'ambiance y était également très chaude. Ça s'est même terminé par une chenille (un petit train, pour les Québécois) effrénée, menée par ma copine Estelle, dans tous les gradins.
On nous aperçoit d'ailleurs sur cette vidéo. On s'aperçoit aussi que ça chantait un peu faux... mais l'important n'est pas là.



Juste avant ce show antillais, c'est une jeune québécoise qui se produisait sur la scène Desjardins, une québécoise que j'aime bien et qui m'a charmé, comme l'ensemble du public d'ailleurs. Je veux bien sûr parler de Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate.

La cour du monastère des Ursulines était un lieu parfait pour ce type de prestation et la petite Béatrice était en pleine forme. Un concert tout en douceur et en tendresse...



Je conclurai ce Best-Of 2010 avec la même artiste que pour celui de 2009, ma préférée, la talentueuse Fabiola Toupin. Cette année là, Fabi occupait la scène dans plusieurs spectacles et notamment dans un hommage aux crooners et à la chanson française.

Ayant beaucoup chanté Piaf au début de sa carrière, Fabiola nous avait enchanté, ce soir là, avec de magnifiques interprétations de chansons de Ferrat, Brel ou encore Aznavour :



Ah Fabi, chaque année, tu m'as enchanté un peu plus que la précédente. Sans doute te retrouverons nous dans un prochain article sur le FestiVoix 2011...

jeudi 12 janvier 2012

Nostalgie... le FestiVoix 2009 !

En ce début d'année, je commence à planifier mes week-end de printemps, ainsi que mes vacances d'été... on ne s'y prend jamais trop tôt ! Alors, au programme, un week-end prolongé à Londres au mois de mars, en espérant que mon Trifluvien préféré m'y rejoigne. Cerise sur le gâteau, ce sera l'occasion de rendre visite à une de mes plus anciennes amies, qui s'est installée dans la capitale anglaise l'été dernier.
Sans doute également un week-end à Barcelone, avec mes amis de Montpellier. Nous l'avons fait l'année dernière à l'occasion d'un match de rugby délocalisé de coupe d'Europe. Nous espérons, cette année voir un match du Barça dans son légendaire stade du Camp nou.
Au mois d'août, ce sera une semaine en Bretagne, également avec de vieux amis. Cela fait quelques années que je n'ai pas vu la belle péninsule armoricaine.

Et là, je réalise un truc... pas de Québec cet été. Pas de FestiVoix !!! J'ai effectivement pris la décision, lors de l'édition 2011 du festival, ma troisième, que ce serait la dernière pour un Français au FestiVoix. Mais je crois que je n'avais pas vraiment encore pris conscience du vide que cela allait engendrer dans mon année... et dans mon cœur. Je ne regrette pas ce choix, toutes les bonnes choses ont une fin. Et puis, j'espère bien aller au Québec l'hiver prochain. Je n'ai jamais vu la Belle Province sous la neige et c'est une expérience à vivre, indéniablement.

Il n'empêche qu'une certaine nostalgie me gagne quand je pense que je ne verrai pas mes amis québécois au mois de juillet et que je ne profiterai pas de la fabuleuse ambiance du FestiVoix et de Trois-Rivières. Alors, j'ai décidé de vous proposer une série d'articles sur les meilleurs concerts des trois éditions que j'ai eu la chance de suivre en tant que blogueur invité, à commencer par la première, en 2009.

Ah, mon premier FestiVoix, la découverte... une expérience extraordinaire, tant au niveau humain que musical !!! Au niveau humain, j'aurais tellement de choses à raconter, mais ce sera pour une prochaine fois, quand je serai plus serein, que j'aurai l'esprit un peu moins occupé par les milles pensées qui s'y bousculent en ce moment. Parler de musique, c'est un peu plus facile, et moins impliquant.

En revoyant la programmation des trois FestiVoix auxquels j'ai participé, je me dis que c'est tout de même un festival terrible !!!
Pour commencer, la tête d'affiche du FestiVoix 2009, un groupe américain de légende, CCR ! Je me souviens bien de cette soirée, c'était la deuxième, je l'avais passée avec mon Alex, un ami de 20 ans. Après nous être délectés du rock efficace des Creedence, nous avions fait la tournée des bars pour finir au Trèfle, pub irlandais de la rue des Forges avec la charmante Kim, quel souvenir !

Mince, j'avais dit "que de la musique" et voilà que j'attaque avec une anecdote, je suis incorrigible !
Place au rock'n'roll !!!



Restons dans le rock, un peu plus métallique, un peu plus énergique, avec une de mes découvertes québécoises du FestiVoix 2009, le meilleur guitariste de la Belle Province, Steve Hill ! Il pleuvait des cordes ce soir là, mais cela n'a pas empêché Steve de faire le show, avec ses invités, Éric Lapointe, Nanette Workman et Jonas. Ce dernier était survolté, mais je vous en reparlerai dans l'épisode 3, consacré à l'édition 2011.

Thomas et moi étions réfugiés au premier étage des loges corporatives, pour ne pas être mouillés. Je me souviens avec bonheur de cette petite soirée, passée juste tous les deux. Ça n'est pas arrivé souvent, en trois éditions, que mon ami, Directeur adjoint du festival, ait l'opportunité d'assister à tout un concert avec son vieil ami montpelliérain.



Ce ne fut pas une surprise, mais je l'attendais avec beaucoup d'impatience, comme la plupart des trifluviens, le Grand Robert Charlebois.
Que dire, si ce n'est que pour un gars de 65 ans, il sait encore faire ce qu'il faut pour que la foule soit conquise en un rien de temps. Tout de blanc vêtu, celui que les Français considèrent comme le chanteur québécois par excellence, nous a ravi en interprétant la plupart de ses classiques. C'était juste génial !

C'est pas physique, c'est électrique...



Et après le concert de Charlebois, la soirée s'est poursuivie au Temple, haut lieu des nuits trifluviennes, avec un groupe qui a depuis explosé au Québec, Misteur Valaire. J'ai eu l'occasion d'écrire à plusieurs reprises sur les cinq copains de Sherbrooke et aussi, enfin, de les applaudir à Montpellier à l'automne dernier. Toujours un bonheur de les voir sur scène !

C'est un groupe qui a le don de mettre le feu, où qu'il soit.



Terminons cette sélection, très masculine pour l'instant, par un peu de charme féminin. Que dis-je, le charme féminin, dans toute sa splendeur ! En commençant par celle pour qui j'ai eu un coup de cœur, pas vraiment musical, plutôt physical... la belle, la douce IMA.
Ce soir là aussi, il pleuvait. Mais je n'étais pas abrité dans les loges, comme pour Steve Hill. J'étais bien dans la fosse, à quelques mètres de la scène et de cette femme magnifique, qui n'a chanté, ce soir là, que pour moi...

Thomas m'avais rejoint pour une partie du concert et ensuite, nous étions allés à la sortie du backstage pour voir la belle d'encore plus près. Après quelques minutes d'attente, elle était venu nous dire un petit bonjour et je m'étais fait un plaisir d'immortaliser cet instant. Thomas et Stéphane, le Boss du FestiVoix, les plus heureux du monde, et moi, tenant l'appareil photo... un peu jaloux.

Et pourtant, pourtant, je n'aime que toi...



Pour conclure, celle qui a été le fil rouge de mes trois FestiVoix, celle que j'ai appris à découvrir, à connaître un peu, une artiste incroyable, qui a une présence sur scène comme on en voit rarement, et une présence tout court, d'ailleurs... je veux bien sûr parler de l'extraordinaire Fabiola Toupin !!!

C'était le un 4 juillet 2009, nous fêtions le 375ième anniversaire de Trois-Rivières. Pour cette occasion, un grand spectacle était proposé, Tapiskwan Sipi. C'est là que j'ai découvert Fabiola, je n'en avais jamais entendu parler et ce fut comme une grosse baffe dans la gueule. Surtout quand elle a interprété La Manic :



La soirée qui a suivi fut une des plus belles de ce FestiVoix 2009, et une des plus arrosées. Dans mon bar préféré, le Zénob, j'ai croisé Fabiola. Thomas me l'a présentée et nous avons discuté un bon moment dans la cour arrière de ce lieu si sympa... un grand moment !
Depuis, j'ai eu l'occasion de croiser la route de Fabiola à plusieurs reprises et ce fut toujours un bonheur. Mais je vous raconterai ça dans les prochains épisodes...

Finalement, je ne voulais parler que de musique, et je n'ai parlé que de bons moments entre amis... mais que serait la musique sans les amis ?

lundi 9 janvier 2012

Sway... ¿ Quien será ?

Vous savez, il y a des périodes où vous n'arrêtez pas d'entendre la même chanson, à la radio, à la télé, un peu partout... En ce moment, je tombe fréquemment sur un morceau très entrainant, un morceau qui me donne presque envie de me mettre au mambo, Sway.

Les connaisseurs vont me dire que c'est encore un titre chanté par des crooners. Et bien oui, vous le savez, je kiffe les crooners et vous n'avez pas fini d'avoir des histoires de tounes de crooners sur ces pages. Mais avant d'être popularisé par le grand, l'immense Dean Martin, Sway était un mambo, composé en 1953 par un certain Pablo Beltrán Ruiz, un musicien mexicain.
Le titre originel était ¿ Quién Será La Que Me Quiere A Mí ?, qui est vite devenu simplement ¿ Quién será ?. Les paroles signifient "Qui sera celle qui m'aimera, qui me donnera son amour, je ne sais pas si je pourrai la trouver, je ne sais pas si je saurai aimer de nouveau..."

Franchement, quand j'entends ça, j'ai les jambes qui me démangent :



C'est l'année suivante, en 1954, que l'américain Norman Gimbel fit l'adaptation de ¿ Quien será ? en anglais. Il savait écrire des paroles ce gars là, on lui doit notamment celles de The Girl from Ipanema ou encore Killing Me Softly With His Song. En anglais, "to sway" est un verbe qui désigne un mouvement de danse où le cavalier fait pencher sa partenaire. Les paroles évoquent un couple de danseurs évoluant sur le rythme de la marimba.

Et c'est l'acteur et crooner américain, le génial Dean Martin, qui cette même année a enregistré la première version anglophone de la chanson. Elle obtint un grand succès, se classant 15ème dans le Billboard américain et 6ème dans les Charts britanniques.

Je n'ai malheureusement trouvé aucune vidéo de Dean chantant Sway. Il faudra donc vous contenter de sa magnifique voix (c'est déjà pas mal...) et d'un diaporama :



Bobby Rydell, un autre chanteur américain, populaire auprès des jeunes dans les 60's, a repris Sway en 1960 :



La première des crooneuses, Julie London, à également mis sa magnifique voix au service de Sway :



Dans les années 60, Sway a été reprise par de nombreux artistes, comme Ben E. King, Cab Calloway, ou encore le britannique Cliff Richard. Voici une interprétation live de ce dernier, beaucoup plus récente :



Plus récemment, deux versions de Sway ont connu un certain succès. D'abord celle du crooner canadien Michael Buble, en 2003. Il en a fait un single de son album éponyme :



Et puis, l'année suivante, ce sont les Pussycat Dolls qui en ont fait une interprétation assez sympa et surtout muy caliente. Leur chanson figure dans la B.O. de Shall We Dance ?, avec Richard Gere et Jennifer Lopez. Cette dernière avait d'ailleurs enregistré une version de Sway pour ce film, mais celle des poupées lui a été préférée :



Parmi les innombrables autres reprises, je vous en ai sélectionnées trois que je trouve intéressantes. La première n'est pas formidable mais a le mérite d'alterner les paroles en anglais et celles en espagnol. Elle est l’œuvre de notre Arielle Dombasle nationale et date de 2004 :



La suivante est assez marrante car elle mixe dance music et mambo. Le groupe Shaft, en 1999 :



Enfin, pour conclure, je vous propose une petite perle. Il s'agit d'une adaptation islandaise, datant de 1990, qui s'intitule Í dansi með þér. Une version tout à fait originale et très jazzy comme seule l'extravagante et talentueuse Bjork pouvait le faire :

jeudi 5 janvier 2012

Can't get you out of my head...

La nouvelle est tombée cette semaine, Can't get you out of my head, de l'Australienne Kylie Minogue, est la chanson de la décennie 2000. D'après un sondage mené par la société britannique Performing Right Society for Music (l'équivalent outre Manche de notre SACEM), le titre est le morceau le plus écouté des années 2000 avec plus de 875 millions de passages dans les médias britanniques, radio, télé, concerts, et reprises confondus. Pas étonnant quand on le traduit : "Impossible de te sortir de ma tête" !!!

Cela méritait bien un article pour ma rubrique Histoires de Tounes! D'autant que j'adore cette chanson, sur laquelle je me suis trémoussé plus d'une fois sur les dancefloors. Difficile de ne pas devenir accro des fameux "La la la, la la la...".

La chanson a été composée en 2000 par Rob Davis sur des paroles de Cathy Dennis. Cette dernière est une vraie machine à tube puisqu'on lui doit également I Kissed a Girl pour Katy Perry ou encore Toxic pour Britney Spears (2ème du classement).
Can't get you out of my head a d'abord été suggérée au groupe britannique S club 7, ainsi qu’à Sophie Ellis-Bextor. Mais c'est Kylie, avec ses talents de danseuse et de chorégraphe, ses déhanchés sulfureux et ses tenues sexy qui en fait un méga tube en 2001.

La preuve en image :



Can't get you out of my head est le premier single de l'album Fever, sorti en 2001, qui concrétise le retour fracassant de Kylie sur la scène internationale, retour qu'elle avait amorcé un an plus tôt avec l'album Light Years.

Le morceau s'est classé huit semaines en tête du Top britannique (un record pour un artiste étranger), s'emparant également de la première place dans plus de 40 pays, dont la France. Un succès qui a permis à l'album de se vendre à plus de 10 millions d'exemplaires.
En outre, Can't get you out of my head, a reçu un excellent accueil de la critique musicale, beaucoup de spécialistes considérant la chanson comme le fer de lance de la fusion moderne entre la pop et la dance music.

Une version live du morceau :



Le magazine Rolling Stone a classé Can't get you out of my head à la 45ème place dans son palmarès de 100 meilleurs titres des années 2000, une référence !

Comme tous les méga tubes, le morceau a été repris par de nombreux artistes. Je vous en ai fait une petite sélection.
Et je vous propose de débuter par des Français. D'abord, une version plutôt rock par Damien Saez :



Et puis une version beaucoup plus douce par la belle Héléna Noguerra :



Un petit tour par l'Europe de l'Est avec le groupe rock polonais, Makowiecki Band :



Un brin de Pologne toujours, avec le collectif Trash Palace, créé par le producteur franco-polonais Dimitri Tikovoï. Une version assez pêchue avec la participation de Brian Molko dans les chœurs :



Une peu de douceur à nouveau avec la chanteuse britannique Kosheen



Et toujours de la douceur, avec la talentueuse américaine, Tori Amos :



Deux grosses pointures pour terminer. D'abord Garbage, avec une interprétation plutôt soft :



Et enfin Colplay, qui conclura ce billet avec une version live très sympa :


lundi 2 janvier 2012

Saint Sylvestre réussit au MHR !!!

Quelle meilleure façon de terminer l'année qu'un bon match de rugby par une après-midi printanière ? Il faisait en effet très chaud au stade du Manoir le 31 décembre à 14h pour le dernier match du Montpellier Hérault Rugby en 2011, contre le Racing Métro 92. Et c'était également très chaud sur le terrain car le MHR, après une lourde défaite contre Toulouse la semaine dernière, avait décidé de passer à la vitesse supérieure.

Le match fut très plaisant. Les montpelliérains, malgré des maladresses encore nombreuses, ont développé un tel volume de jeu que les partenaires de Chabal n'ont quasiment pas sorti la tête de l'eau. Résultat, une superbe victoire, 29 à 14, avec la manière.
Le seul regret c'est d'avoir raté le point de bonus offensif en raison d'un essai casquette du redoutable ailier fidjien du racing, Sireli Bobo, à la dernière minute. Mais cela n'a pas gâché la fête.

Un petit ajout à cet article, la vidéo des plus belles actions du MHR qui montre bien le jeu ambitieux de nos petits bleus :



Petit à petit, le MHR grappille des points et se remet dans la course pour le championnat. Montpellier consolide sa 8ème position et les 6 premières places qualificatives pour les phases finales ne sont plus si éloignées. Après un début de championnat calamiteux, il était difficile d'imaginer que notre équipe puisse espérer un issue favorable pour la saison 2011-2012. Maintenant, l'espoir est permis même s'il ne faut pas s'enflammer.

Quoiqu'il en soit, une chose est sûre, il y a vraiment un effet Ouedraogo. Revenu de blessure, le troisième ligne international et capitaine de l'équipe, est véritablement un atout, non seulement grâce à son talent de joueur, mais également à ses qualités de meneur. Ce n'est pas compliqué, quand il n'est pas là, le MHR ne gagne pas! Espérons qu'aucune autre blessure ne le privera de terrain et que le tournoi des 6 nations ne nous pénalisera pas trop.

En conclusion, je vous propose d'ailleurs la déclaration de Fufu à l'issue de ce match :

"On avait besoin de retrouver de la confiance après la claque reçue contre Toulouse. On s'est retrouvés avec des valeurs même si on a pas su concrétiser, en 1ère mi-temps toutes nos occasions. Sinon, on aurait eu le bonus offensif qu'on a le malheur de laisser échapper en toute fin de rencontre. Cette victoire nous relance pour le Top 6 mais une semaine, c'est le cas, et la suivante, cela ne l'est plus. C'est le premier match de la saison où on se trouve comme ça, avec de la vitesse, du mouvement".

Comme c'est devenu l'usage, voici mes meilleures photos du match.

Chabaaaaal !

"Me lâchez pas, les gars !!!"

"C'est moi qui l'aurait !"

"Plus qu'un mètre les petits !"

Essai !!!

"François, t'as mal ?"

"Ça passe, je suis sûr que ça passe..."

"On va les croquer !"

"Messieurs, en position."

"Pousse Chabal !"

"Quoi Monsieur l'arbitre ?"

"Trois points de plus ?"

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