lundi 27 février 2012

The Windmills of Your Mind... Les Moulins de mon Cœur !!!

Il y a quelques semaines, je suis allé voir le premier film de Frédéric Beigbeder, adaptation d'un de ses romans, L'amour dure trois ans. Loin d'être un chef d’œuvre, cette comédie sentimentale est tout de même assez sympathique. Le fil rouge musical du film est une chanson que j'adore et sur laquelle j'ai envie d'écrire un article depuis longtemps, The Windmills of Your Mind / Les Moulins de mon cœur.

Cet excellent morceau a été composé en 1968 par un des plus grands musiciens français, notamment connu pour ses musiques de films, Michel Legrand, sur des paroles d'Alan et Marilyn Bergman. The Windmills of Your Mind est la chanson phare de la bande son de L'affaire Thomas Crown, un superbe film de Norman Jewison avec Steve McQueen et Faye Dunaway, sorti en 1968.

Elle reçut le Golden Globe de la meilleure chanson originale et l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1969, rien que ça ! C'est l'Anglais Noel Harrison qui en est le premier interprète, pour le film. Elle se classa à la 8ème position des charts britanniques. En voici la version originale :



Cet acteur et chanteur, fils du célèbre Rex Harrison, était un excellent skieur et fit partie de l'équipe britannique de ski au jeux olympiques d'hiver de 1956. Pour la petite histoire, Noel Harrison ne fut pas présent pour interpréter la chanson lors de la cérémonie des Oscars en 1969 car il travaillait sur un autre film. C'est Jose Feliciano qui le remplaça. Coïncidence intéressante, c'est son père, Rex Harrison, qui avait chanté la meilleure chanson originale lors de la cérémonie précédente des Oscars, Talk to the Animals, pour le film L'Extravagant Docteur Doolittle.

La version de l'excellent Jose Feliciano est assez différente de l'originale, mais tout aussi belle :



Pianiste et jazzman, Michel Legrand porte bien son nom. Il fait partie, pour moi, du top 10 des compositeurs de musiques de films. Il en a plus de 200 à son actif et, en plus de l'Oscar pour The Windmills of Your Mind, il a également obtenu celui de la meilleure musique de film en 1971 pour L’Été 42 de Robert Mulligan, puis en 1983 pour Yentl de Barbara Streisand.
Pour les deux premières phrases mélodiques de The Windmills of Your Mind, Legrand fait un petit emprunt au deuxième mouvement de la symphonie concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur, de Mozart.

L'année de sa sortie, Eddy Marnay, célèbre parolier français, écrit une adaptation de The Windmills of Your Mind dans la langue de Molière. Elle s'intitule Les Moulins de mon Cœur et elle est magnifique. Comme la version en anglais, elle aura de multiples interprètes, dont Michel Legrand lui même.



Comme je vous le disais, la chanson a été reprise par de très nombreux artistes. Pour la version anglophone, celle qui a connu le plus de succès est l'interprétation de Dusty Springfield qui se classa 31ème au hit parade américain en 1969.



Comme d'habitude, je vous ai sélectionné quelques reprises que j'ai bien appréciées.
Celle de Sting fut utilisée pour la bande originale du remake de L'affaire Thomas Crown, réalisé en 1999 par John McTiernan, avec Pierce Brosnan et Rene Russo.



Michel Legrand a beaucoup collaboré avec Barbara Streisand. Cette grande dame de la chanson américaine a fini par intégrer une superbe version de The Windmills of Your Mind sur son dernier album, What Matters Most, sorti l'année dernière.



Une autre interprétation intéressante qui date de 2011, est celle de la comédienne Eva Mendes.
Décidément, certaines actrices américaines ont tout pour elles car en plus d'être de bonnes comédiennes et d'être très belles, elles savent aussi chanter...

La superbe latina, qui vient de succéder à Naomi Watts pour devenir l'égérie du parfum Angel de Thierry Mugler, s'est mise au chant pour l'occasion. L'anecdote dit qu'en plein tournage à Prague, Eva Mendes fredonnait The Windmills of Your Mind. L'équipe aurait tellement aimé son interprétation qu'ils ont décidé de la faire enregistrer. Une bonne promo pour celle qui interprètera prochainement la célèbre cantatrice Maria Callas dans un biopic au cinéma. Et en tout cas, une belle performance :



Décidément, cette chanson a inspiré des chanteuses de tous styles et toutes générations. Et je n'ai pas trouvé une interprétation qui ne soit pas intéressante. J'ai particulièrement aimée la suivante, celle de la charmante Sharleen Spiteri, la chanteuse écossaise du groupe Texas. Elle figure sur un album solo de Sharleen, sortie en 2010, sur lequel elle n'interprète que des chansons de films, The Movie Songbook.



Même la version de Nana Mouskouri, artiste ayant aussi beaucoup travaillé avec Legrand, est belle.



Pour faire la transition entre la version en anglais et celle en français, voici l'interprétation de l'Australienne Tina Arena, qui alterne les deux langues.



Dans les deux langues également, j'adore ce duo entre Danny Brillant et Viktor Lazlo, lors d'un Taratata en 1999 :



Je l'ignorais mais le mythique Claude François a également interprété Les Moulins de mon Cœur.



La version de Patricia Kass est aussi assez sympa :



Quant à celle de Jeanne Mas, elle est très... Jeanne Mas :



Pour conclure et intégrer un peu de Québec dans ce billet, je vous propose un duo entre la charmante, la formidable, l'adorable Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate, et le chanteur français Calogero. C'était lors de la fête de la chanson française en janvier 2010.

jeudi 23 février 2012

R.Wan... quand Rap rime avec Java !!!

Je vous ai déjà parlé d'I Love Music Too, une petit boite de production de concerts qui a été créée par un couple d'amis, Myriam et Mathieu. Ce sont eux qui organisaient l'excellent concert de Tom Fire, en décembre dernier à l'Antirouille. Et bien ils remettent ça jeudi prochain, le 1er mars, dans la même salle si sympa, avec un autre artiste français qui vaut le détour, R.Wan.

C'est marrant car, comme pour Tom Fire, j'ai connu R.WAN grâce à Radio Nova, d'abord avec le groupe dont il est le leader, Java, et ensuite en solo.
Pour ceux d'entre vous qui ne connaîtraient pas, Java c'est ça :



Java, c'est du rap-musette, un concept original. J'aime assez la devise du groupe :
"Java c'est pas de la menthe à l'eau,
Java c'est du rock'n roll,
Java c'est le vrai son parigot,
La devise : sexe, accordéon et alcool. "

Si Java est toujours actif, R.Wan mène une carrière solo en parallèle. Béret sur la tête et veste de tweed, il a tout du Parigot des années 1950. Ce look dissimule un chanteur original, au répertoire allant du verbe poétique à la chanson presque paillarde.
Adolescent, le jeune R.Wan compose déjà. C’est avec les Béru et le Wu Tang Clan qu’il fait son éducation musicale. A l'âge de 15 ans, il s'initie au chant puis se perfectionne en intégrant des formations plutôt reggae-ragga. En 1998, il crée Java avec son ami Fixi. Le groupe fera plus de mille concerts et quatre albums.
Petit clin d’œil à mes nombreux lecteurs québécois, leur dernier opus, sorti en 2009, s'intitule Maudits Français. L'une des chansons, Mots dits français, devraient leur plaire. Je pourrai en faire l'hymne de ce blog, d'ailleurs.



Pour en revenir à R.Wan, il a sorti son premier album solo, Radio Cortex, en 2006. Sa musique est assez différente de celle de Java, entre le hip-hop et les musiques du monde. Deux ans plus tard, sort Radio Cortex 2, son deuxième opus. Quant au troisième, Peau Rouge, il est dans les bacs depuis quelques jours.

Cet album étonnant et hybride, à l’image de sa pochette, propose dix nouvelles chansons dans un registre hip hop / cabaret parisien, dont une reprise de Léo Ferré (La Maffia) que j'espère bien entendre à l'Antirouille.
On y trouve aussi Le CRS Mélomane, une toune que je trouve excellente :



J'aime beaucoup également cette collaboration avec le chanteur jamaïcain, Winston McAnuff, qui figure sur son deuxième album. La chanson s'intitule Demain :



Celle ci aussi est sur Radio Cortex 2. Le violon tzigane, le rythme qui s'accélère et les paroles entrainantes, c'est mortel !



Je pense que le concert d'R.Wan a l'antirouille le 1er mars va valoir le détour. D'autant que c'est un certain zoB qui assure la première partie, un artiste nîmois haut en couleur.

J'y serai et j'espère vous y voir nombreux (billets en vente ici) !!!

mardi 21 février 2012

Orange... la suite !!!

La semaine dernière, je vous racontais dans un billet d'humeur, mes aventures, ou plutôt mes mésaventures, avec Orange - France Télécom, mon opérateur Internet. Depuis, les choses ont pas mal évolué et il faut que je vous en fasse profiter car c'est assez intéressant sur le plan humain et aussi du point de vue de la relation client.
Alors, le dernier gugus que j'avais eu au téléphone avait accusé mon promoteur de ne pas avoir connecté ma nouvelle résidence. J'ai donc contacté mon promoteur (je n'étais pas le premier) qui m'a confirmé que la résidence était bien connectée et m'a même envoyé le certificat de connexion venant de... Orange - France Télécom. Sans commentaire !

Sinon, vendredi dernier, j'ai reçu une facture Internet pour le mois de février. Mon sang n'a fait qu'un tour, non seulement ils ne sont pas fichus de m'offrir le service que je demande, mais en plus, ils veulent me faire payer !!! J'ai appelé immédiatement le service client. Et là, j'ai eu de la chance. Je suis tombé sur une petite nouvelle qui était en formation (la formatrice était à côté d'elle). Conséquence, elle avait envie de bien faire, on lui apprenait tous les bons gestes pour le client, en particulier le client mécontent, et surtout, elle n'était pas blasée par des années de boulot dans cette boite visiblement peu préoccupée par le bien être de ses salariés et de ses clients.

Bref, elle a repris mon dossier au début et m'a tout expliqué. D'abord, elle a suspendue ma facture de février... heureusement ! Ensuite, elle m'a dit que ma non connexion était due à la saturation du réseau dans mon quartier (et non pas à mon promoteur qui aurait mal fait son boulot). Je ne comprends pas trop pourquoi ce réseau sature, mais il sature (moi aussi d'ailleurs !). Une intervention technique est prévue le 6 mars et normalement, tout devrait fonctionner avant la mi-mars. L'abruti que j'avais eu la dernière fois m'avait dit le 2 mars au plus tard...
Entendant et comprenant mon désarroi, la jeune femme m'a dit "Je préfère être franche avec vous, on fait ce qu'on peut, mais je ne peux pas vous donner une date précise. En revanche, il existe des solutions pour patienter. On ne vous a pas proposé la clef 3G ?". Ben non, on m'a rien proposé du tout, on m'a juste dit qu'il fallait que j'attende et que si j'étais pas content, c'était pareil.
"La clef 3G est à 59 €, plus un abonnement de 5 € par mois, mais étant données les circonstances, je vous en fait cadeau, vous n'aurez que l'abonnement à payer". Ben voilà, c'est pas compliqué !

Voyant que j'avais une interlocutrice prête à tout pour me faire plaisir, j'ai enfoncé le clou :"Vous savez, comme je n'ai pas Internet, et donc pas de téléphone, cette bêtise me coute la peau des fesses en facture de téléphone portable. J'explose mon forfait." La gentille jeune femme : "Je comprends Monsieur. Dès que vous recevrai votre première facture Internet, vous rappellerez le service client et nous ferons un geste commercial significatif pour compenser ce désagrément. Je le note dans votre dossier". J'ai bien fait d'appeler !

Sur le papier, tout est pour le mieux. J'attends ma clé 3G qui doit m'être envoyée (j'espère que ça marchera...) et je vais surveiller mes prochaines factures avec la plus grande attention. L'expérience m'incite à ne pas me réjouir trop vite. Mais on progresse.

A suivre...

lundi 20 février 2012

Trois ans déjà....

Je suis tellement obnubilé par mon nouvel appartement que j'en ai oublié l'anniversaire de mon blog. Et oui, depuis hier, cela fait trois ans que je vous bassine avec mes petites histoires. Je n'ai pas vu le temps passer !
Trois années et 433 articles plus tard, me voilà un peu moins jeune mais beaucoup plus riche... riche d'expériences extraordinaires, notamment vécues au Québec, à l'occasion des trois FestiVoix auxquels j'ai eu l'honneur de participer.

Si je devais faire un bilan de ces trois années, je dirais qu'elles ont sans doute été les plus intéressantes de ma vie. J'ai fait de nombreuses rencontres, lié de nouvelles amitiés. J'ai écrit, beaucoup écrit, énormément écrit! J'ai passé un temps fou devant mon écran d'ordinateur pour vous proposer deux à trois fois par semaine un billet sur la musique, le rugby, ma vie...
Mais je suis aussi beaucoup sorti, notamment dans des salles de concerts, pour vous faire partager ma passion du live. Passion récente en fait, car figurez-vous qu'avant de sévir sur ce blog, je n'étais que moyennement fan des prestations scéniques. Incroyable quand on pense que depuis 3 ans, j'ai assisté à environ 170 concerts.

Trois ans... c'est un cycle. Pour bien faire, il faudrait que j'arrête ce blog. Mais je n'en suis pas capable. C'est une vraie drogue et j'en suis complètement addict. Pourtant, ce blog n'a plus vraiment de sens étant donné que je ne retourne pas au FestiVoix. Cela fait des mois que j'élude cette question mais il va bien falloir que j'y réfléchisse sérieusement d'ici l'été. Un Français au FestiVoix qui ne va pas au FestiVoix, ça n'a pas d'allure, comme dirait mes amis québécois.

En attendant une décision ferme sur le devenir de ce blog, je profite de ce petit évènement pour vous remercier, chers lecteurs toujours plus nombreux, de votre fidélité !

En conclusion, une scénette de circonstance, tirée d'un film culte:

vendredi 17 février 2012

FestiVoix 2012... Florence K !!!

Le 2 février dernier se déroulait le cocktail annuel des partenaires du FestiVoix, un rendez-vous qui, depuis trois ans, lance officiellement la machine pour l'édition à venir. A cette occasion, les organisateurs présentent le concept visuel de l'année ainsi que l'affiche, je vous en parlais dans un précédent article, et annoncent les premiers noms de la programmation sur les deux scènes principales.
D'après mes sources, la soirée était assez rock'n'roll puisque l'organisation avait fait appel à Christian Laflamme, Dominic Laroche et Sylvain Decarufel, trois musiciens biens connus des trifluviens, qui se sont réunis le temps d’une soirée pour interpréter quelques morceaux qui déménageaient.

Voici la vidéo qui a été présentée lors de cette soirée pour dévoiler les premiers artistes de l'édition 2012 du FestiVoix :



Je vais être franc avec vous, à part Gregory Charles qui commence à être connu en France et Sylvain Cossette que j'ai vu en clôture du FestiVoix 2009, je n'avais jamais entendu parler des autres. Ça me fait pareil chaque année et, du coup, ça m'oblige à faire des recherches sur ces artistes. Je tombe souvent sur de bonnes surprises.

Cela ne surprendra pas mes lecteurs, je me suis intéressé en priorité à Florence K. D'abord, cette jeune québécoise a l'air physiquement intelligent, ce qui en général éveille mon intérêt. En outre, la bossa nova, musique que j'affectionne particulièrement, occupe une bonne place dans son répertoire, ainsi que la salsa d'ailleurs, très présente dans son univers musical.
Les références à Cuba sont légions dans ses chansons et vidéos :



Elle partage cette attirance pour l'Amérique Latine avec un de mes chanteurs préférés, Bernard Lavillliers. Il l'a aidée à composer son troisième album, La historia de Lola, et a chanté en duo avec elle, Et si jamais :



Fille d'un musicien, Hani Khoriaty, et d'une soprano, Natalie Choquette, l'artiste de 29 ans compte déjà à son actif deux disques d'or et deux Félix dans la catégorie "Album de l'année - Musiques du monde" pour Bossa Blue et La historia de Lola, ses deuxième et troisième albums. Son premier opus était un enregistrement d'un concert donné fin 2004, Live au Lion d'Or. Son quatrième, sorti en 2010, s'intitule Havana Angels.

La voici en duo avec son illustre maman, interprétant Summertime lors du Festival International de Jazz de Montréal, en 2009,



La musique de Florence K incite au voyage. Rien de surprenant car ses parents, évoluant tous deux à l’international, c’est entre un cours de chant et deux avions que la jeune Florence Choquette passe son enfance. Une première prestation aux côtés de sa mère à l’âge de six ans, des concerts de piano à l’adolescence, une route toute tracée...

Le voyage, on le retrouve dans ce Vol de nuit, tiré de son deuxième album :



Pianiste douée, elle se découvre écrivain et compositrice alors qu’elle suit des études supérieures de communication. Florence découvre le jazz, le swing, les rythmes latinos et, au début des années 2000, intègre le groupe Baltic Avenue avec qui elle se produit aux quatre coins du monde. Lorsqu’elle n’accompagne pas ses musiciens, elle se produit aux côtés de sa mère dans ses récitals.
La suite, une carrière solo jalonnée de succès...

J'envie le public du FestiVoix qui aura la chance d'assister au concert de Florence K sur la scène Desjardins des Voix Multiples, le samedi 30 juin prochain ! Pour terminer, je vous propose une reprise de la superbe chanson d'Etta James, I'd rather go blind :


mardi 14 février 2012

Bye Whitney !!!

En ce jour de Saint-Valentin, je voudrais être le 284832ème à rendre un petit hommage à celle qui nous a enchantée avec ses chansons d'amour dans les 80's et 90's, et qui nous a quittée samedi, à l'âge de 48 ans, dans de bien tristes conditions.
J'écoutais beaucoup Whitney Houston à la fin des années 80. J'avais d'ailleurs acheté son deuxième album, Whitney, sorti en 1987, un beau 33 tours tout bleu avec une belle photo de la diva. Mais c'est sur son premier opus, Whitney Houston (je vous l'accorde, elle n'avait pas trop d'imagination pour les titres d'albums), sorti deux ans plus tôt, que figure la chanson que je vous propose, ma préférée, Saving all my love for you.

Avec ce premier grand succès, Whitney se classe en tête du Hit Parade américain en 1985 et obtient, l'année suivante, le Grammy Award de la meilleure chanteuse pop. Adieu Whitney !!!


dimanche 12 février 2012

Orange ou la qualité de service !!!

Je profite d'un week-end chez mes parents pour écrire ce billet d'humeur (de mauvaise humeur !). En effet, je n'ai toujours pas Internet dans mon nouvel appartement et j'ai bien l'impression que je ne suis pas prêt de l'avoir. C'est d'ailleurs le sujet de cet article.
J'ai été bien naïf en pensant que mon fournisseur d'accès, Orange - France Télécom, pouvait être efficace. Si c'était le cas, ça se saurait. Mais au delà de leur inefficacité technique, ce que je leur reproche surtout, c'est leur légèreté en termes de communication, ce qui est un comble pour le numéro français des télécommunications.

L'histoire commence le 25 janvier, trois jours avant mon déménagement. J'appelle le service client d'Orange pour leur signaler qu'il faut transférer ma ligne. Je tombe sur une jeune femme charmante et tout se passe super bien et très rapidement. Elle me dit que la connexion de la nouvelle ligne prend au maximum 15 jours mais que, si ça se trouve, je serai déjà connecté le jours de mon aménagement. Évidemment, ce n'était pas le cas. Ce n'est pas gentil de donner de faux espoirs aux clients, Madame !
Bref, j'ai reçu, dans la foulée, un SMS d'Orange me précisant que ma commande serait terminée au plus tard le 9 février, que je recevrais un autre SMS pour m'informer de la connexion et que je pouvais à tout moment suivre ma commande sur mon espace client... sur Internet (cherchez l'erreur !).

Comme il fallait si attendre, le 9 février est doucement arrivé sans qu'il ne se passe rien. Pas le moindre SMS et pas la moindre connexion. Le lendemain, je me suis donc résolu à appeler le service client. Là, pas de bol, je suis tombé sur un type qui n'avait rien de charmant, un gars qui se faisait visiblement chier dans son boulot et pour qui la notion de service client était purement théorique. Je lui explique la situation, il vérifie mon dossier et me sort un truc technique incompréhensible, que j'ai oublié, mais qui parlait de disponibilité de ligne je crois.
Je lui ai gentiment demandé de me traduire. Il m'a répondu :"Votre résidence n'est pas branchée au réseau, c'est la faute de votre promoteur" (j'ai aménagé dans un immeuble neuf). C'est toujours la faute de quelqu'un d'autre, évidemment.

Mon promoteur m'assure que le bâtiment est bien connecté et j'ai tendance à le croire, il a l'habitude (c'est le numéro 1 mondial de la construction). Bref, cela nécessite une intervention technique qui sera faite avant le 2 mars. Quand j'apprends ça, je commence à être un peu agacé : "Le 2 mars, je ne comprends pas, on m'avait annoncé le 9 février au plus tard. Et comment se fait-il que je n'ai pas été informé de ce problème et d'ailleurs pourquoi ne m'a-t-on pas dit que ça pouvait arriver lorsque j'ai appelé la dernière fois ?". Le gars me répond comme si tout cela était normal : "Vous savez Monsieur, quand on prend votre commande, on ne vérifie pas la faisabilité technique. Et puis, vous pouvez suivre votre commande sur Internet".

Là, je passe du stade "agacé" à "énervé" et je lui demande comment je suis supposé suivre ma commande sur Internet si Orange n'est même pas capable, quand il ouvre un contrat, de vérifier que les fils qui me permettraient d'avoir Internet sont branchés. Il me répond : "Monsieur, je n'y peux rien, c'est technique. Vous pouvez penser ce que vous voulez, on ne peut rien y faire, il faut attendre". Attendre combien de temps ? D'abord le 9 février, puis le 2 mars... et ensuite ?
J'ai effectivement consulté mon suivi de commande sur le Web ce week-end. Il est signalé que ma commande n'a pas pu être clôturée, sans autre explication.

Je suis médusé par la désinvolture avec laquelle Orange traite sa clientèle. Le pire, c'est que lorsqu'on surfe un peu sur les forums, il semblerait que les autres fournisseurs d'accès ne soient pas franchement meilleurs.
Quoiqu'il en soit, cet Orange me laisse un goût bien amer dans la bouche. Cela va encore être difficile pour moi de vous proposer des articles réguliers sur ce blog. J'en suis désolé. A suivre...

mardi 7 février 2012

FestiVoix 2012... Anonymous !!!

Bon, suite à mon déménagement, je n'ai toujours pas Internet chez moi (je ne comprends pas qu'Orange mette tant de temps à transférer une ligne...), donc je ne peux pas vous proposer les articles que je souhaiterais. C'est d'autant plus frustrant que la semaine dernière, les organisateurs du FestiVoix ont dévoilé les premiers noms de la programmation ainsi que l'affiche de l'édition 2012.
OK, je n'y serai pas, mais ce n'est pas une raison pour ne pas suivre les préparatifs. Malheureusement, je ne peux pas le faire dans de bonnes conditions n'ayant que quelques fenêtres de tir assez restreintes pour bloguer, en l'occurrence au boulot (ben oui, j'ai un vrai travail qui m'occupe pas mal toute la journée). Alors, je suis très embêté ! Merci Orange !

Voilà, ça c'était pour faire un peu de publicité au principal fournisseur d'accès français. Pour en revenir au FestiVoix, l'affiche et ses déclinaisons visuelles (réalisées comme les années précédentes par l'excellent graphiste d'origine montpelliéraine, le seul, l'unique Cyrille) vont à coup sûr faire parler d'elles. Et je pense que c'est le but recherché.

En effet, , elle représente un personnage lourd de symbole, qui est repris par des collectifs d'activistes sévissant principalement sur le Web, les Anonymous. Il s'agit au départ, de la représentation de Guy Fawkes, un catholique anglais du XVIème siècle, en grande partie responsable de l'exécution du plan connu sous le nom de "Conspiration des poudres" (Gunpowder Plot), pour protester contre la politique du roi protestant Jacques Ier en matière de religion. Les activités de Fawkes furent remarquées avant la mise en œuvre du plan ; il fut torturé, jugé et exécuté pour trahison et tentative de régicide.

Les auteurs de la bande dessinée V pour Vendetta se sont inspirés du visage de Guy Fawkes pour créer le masque de V. Dans la BD et son adaptation au cinéma, V évolue dans une Angleterre futuriste et fasciste et admire Guy Fawkes qui est, à ses yeux, un défenseur des libertés prêt à se sacrifier pour sa cause. Le masque de V est ensuite devenu l'emblème du mouvement Anonymous.

La grande question est la suivante : quel message veulent faire passer les organisateurs du FestiVoix avec ce visuel plutôt symbolique ? J'ai bien quelques idées, mais je vais les garder pour moi, pour l'instant.
En attendant de vous parler de la programmation dans un prochain billet (quand je serai enfin connecté), je vous propose le teaser officiel de l'édition 2012, toujours sur le même thème, réalisé par le seul, l'unique, Mister Mago.


mercredi 1 février 2012

MHR - Stade Français... ça déménage !!!

Comme je vous en informais dans mon précédent billet, samedi dernier j'ai déménagé. La veille au soir, je me suis tout de même adonné à une de mes activités favorites, supporter le Montpellier Hérault Rugby dans son superbe stade Yves du Manoir. Mon équipe affrontait le Stade Français Paris, concurrent direct dans la course à la qualification pour la phase finale du Top 14. Il s'agissait donc d'un match à enjeu qu'il ne fallait surtout pas louper. Je ne l'ai pas loupé et le MHR ne l'a pas loupé non plus !

C'était un des plus beaux matchs de l'année, une merveille d'ambition offensive et de technique. Les parisiens n'ont rien pu faire contre une équipe de Montpellier survoltée et au top de sa forme. Le score final, 38 à 6 (4 essais à 0) en atteste. Notre buteur, Bustos Moyano, si fiable d'habitude, n'était pas dans un grand jour au pied, mais l'équipe a compensé par des vagues offensives incessantes et incroyables.

François Trinh Duc, l'ouvreur de Montpellier et de l'équipe de France a brillé par ses passes au pied, à l'origine de trois essais. Le premier, inscrit quelques secondes avant la mi-temps restera, j'en suis sûr, dans les annales du rugby. Sur une pénalité ratée des parisiens, Trinh Duc joue rapidement un renvoi aux 22 mètres, une merveille d'intérieur du pied pour l'ailier fidjien Nagusa. La suite, une essai de plus de 90 mêtres ! La preuve en image :



Quand notre équipe joue comme ça, elle est imbattable(à part peut-être par Toulouse...). Grâce à cette victoire avec le bonus offensif, Montpellier entre pour la première fois de la saison dans le top 6. Plus qu'à y rester pour espérer se qualifier pour les phases finales et la H Cup, comme la saison dernière.

Mais il reste encore pas mal de chemin à parcourir, encore 10 matchs à jouer dans la phase régulière. Pour deux d'entre eux, nous serons privés de notre ouvreur qui est sélectionné avec l'équipe nationale pour le Tournoi des 6 Nations. Malheureusement pour Fulgence Ouedraogo (photo ci-contre), le troisième ligne et capitaine du MHR, il n'a pas été retenu par le nouveau sélectionneur des Bleus, Philippe Saint-André. C'est en revanche une excellente nouvelle pour Montpellier qui ne gagne jamais sans son Fufu.

Comme d'habitude, j'ai fait quelques photos sympa que je vous soumets.

Bien sûr qu'il y a pénalité, Monsieur l'arbitre !

Non François, faut pas s'en mêler... ou s’emmêler !

Bon, on attend quoi là ?

Plus qu'à aplatir !!!

Essai ou pas essai ?

Fatigué, Mamuka ?

Alignés les gars, restez alignés !!!

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