dimanche 31 juillet 2011

Les vacances... c'est extra !!!

Chers lecteurs, je vous abandonne une semaine car je pars en vacances (et oui, encore !!!) dans une des plus belles régions d'Europe... la Toscane !!! Ou plutôt devrais-je dire, je suis déjà en Toscane depuis hier, car j'ai programmé la publication de cet article avant mon départ.

A mon retour, vous aurez encore droit à plein de nouveaux articles sur le Québec, Trois-Rivières, le FestiVoix... une façon pour moi de prolonger un peu ma dernière et formidable aventure trifluvienne.

Je vous dis à très bientôt et bonnes vacances si, comme moi, vous avez la chance de partir.

Un peu de musique pour patienter... une superbe chanson d'un de mes artistes préférés, amoureux de la Toscane, où il a fini ses jours.

vendredi 29 juillet 2011

Les Gipsy Kings à Palavas... lo lai lo lai !!!

Les concerts se suivent... et ne s'améliorent pas !!! Et c'est bien dommage. "Dommage", c'est bien le mot que nous avions aux lèvres, mon ami Laurent et moi, à la sortie du concert des fameux Gipsy Kings, aux arènes de Palavas-les-Flots, mardi dernier.

Il faut dire que ça commençait plutôt mal, le concert devait avoir lieu à 21h30 et un orage a éclaté sur Montpellier et ses environs vers 20h. Une heure plus tard, Laurent et moi entrions dans Palavas-les-Flots, qui portait bien son nom, sous la pluie et sans vraiment savoir si le spectacle aurait lieu.

Arrivés aux arènes, la foule amassée devant la porte nous a rassuré sur ce point. A l'entrée, c'était un bordel incroyable. Les hommes de la sécurité, pourtant nombreux, ne laissaient passer qu'une personne à la fois. Et surtout, dès qu'ils voyaient des amis ou des cousins dans la file d'attente, ils leur faisaient signe de doubler tout le monde, leur tapaient la bise... une véritable organisation palavasienne !

Nous avions pris des places debout dans la fosse, pour profiter au maximum de l'ambiance et, une fois à l'intérieur, le sol des arènes nous a fait penser à une chanson de Jane Birkin. Le pauvre Laulau, moins habitué que moi aux concerts, avait mis des chaussures de ville et n'avait pas de k-way. Sur ce dernier point, j'ai pu le dépanner en ressortant un Adidas, d'une belle couleur, presque aussi ancien que les Gipsy Kings...

Les arènes étaient pleines. Une grosse moitié du public était composée de gitans, le reste était un sorte de mélange entre vacanciers et gens du coin. Il y avait même un groupe d'Américains, visiblement un peu paumés. Une assistance bigarrée...

La pluie s'étant arrêtée, un peu avant 22h, un des organisateurs est venu nous dire que le concert des Gipsy Kings allait commencer directement, sans la première partie. Pas très grave, c'est toujours nul les premières parties !
En revanche, il nous a annoncé que les techniciens avaient fait leur possible pour que le concert ait lieu malgré les conditions climatiques et que, pour des raisons de sécurité, nous n'aurions pas tout à fait la lumière prévue pour le show.

C'était un euphémisme ! En effet, le concert a commencé sans éclairage sur scène mais avec les projecteurs des arènes allumés...



Nous nous sommes vite rendus compte qu'il n'y avait pas que la lumière qui posait problème. Le son était pourri. Malgré tout ça, le concert a commencé dans une ambiance plutôt sympa, la majorité du public étant vraiment motivée pour applaudir Nicolas Reyes (photo ci-contre), ses frères et ses cousins.

Car les Gipsy Kings, c'est une histoire de famille... de deux familles en fait. Les Reyes (cinq frères), originaires d'Arles, fils du chanteur José Reyes, et les Baliardo (trois frères), originaires de Montpellier, petits fils du célèbre Manitas de Plata, et cousins des Reyes. Si vous voulez en savoir un peu plus sur Manitas de Plata et José Reyes, deux grands noms de la musique gitanes, je vous invite à lire mon article de mars dernier.

Le groupe s'est réellement développé dans les années 80 sous l'impulsion de Chico Bouchikhi, qui le quitta en 1991 (sans doute pour une histoire de pognon) pour créer Chico et les Gypsies.
C'est bien les vrais Gipsy Kings que nous avions mardi soir à Palavas. La preuve, après l'intro que vous avez pu voir sur la vidéo précédente, ils ont enchainé par un de leurs succès majeurs, Djobi, Djoba :



Au bout de trois quarts d'heure de concert, l'ingé lumière s'est décidé à éteindre partiellement les projecteurs des arènes... pour allumer ceux de la scène, tournés vers le public. Nous sommes restés environ 20 minutes avec la lumière dans la gueule avant qu'enfin tout devienne à peu près normal.

Pour en revenir à la musique, les grands succès des Gipsy Kings, on y a eu droit au compte goutte, alors que tout le monde attendait ça.
En revanche, ils nous ont joué pas mal de titres de l'album qui va bientôt sortir, comme ce Samba, Samba, comportant des arrangements latino-américain qui rénove un peu leur rumba-flamenca habituelle, sans pour autant l'améliorer.



Les Gispy Kings ne sont visiblement pas des bêtes de scène. Les longs silences entre chaque chansons et les piètres tentatives de Nicolas Reyes pour échanger avec le public n'ont pas vraiment contribué à créer une atmosphère de fête, comme nous l'espérions.
Pourtant, des "lo lai lo lai", nous en avons eu, mais il faut croire que ça ne suffit pas...

Après les problèmes techniques et dans cette ambiance un peu molle, Laulau et moi nous demandions quand allait vraiment commencer le concert.
Nous avons eu quelques balades qui n'ont pas vraiment arrangé les choses. Comme cette adaptation hispanisante de Stranger in the night, qui figurera également sur leur prochain album :



Les huit guitaristes étaient accompagnés d'un bassiste, un percu, un batteur et un clavier, pas vraiment gitanos, et visiblement portés sur le jazz et le particulièrement le latin jazz.
Au bout d'une grosse heure de concert, ils sont partis, chacun à leur tour, dans des solos interminables. On se serait cru au concert de Santana... en pire !

Pendant ce temps là, nos Reyes et Baliardo se reposaient en backstage, à part le guitariste solo, Tonino Baliardo, dont il faut souligner l'excellente prestation (il n'est pas sur cette photo...) .
Et puis, vers 23h45 (je ne suis plus très sûr de l'heure), ils ont enfin réussi à mettre de l'ambiance en jouant leur excellente et très connue reprise de Volare :



A la fin de la chanson, Laurent s'est tourné vers moi et m'a dit "Enfin, ça commence !", naïf qu'il est... Moi, en tant que vieux briscard des concerts, je lui ai répondu "Non, je pense que c'est fini !". Et c'était bel et bien le cas.
Comme nous, le public un peu abasourdi n'a pas trop forcé pour le rappel. Le groupe est tout de même revenu pour une ultime chanson. Une seule, celle que tout le monde attendait, Bamboleo.

C'était sympa, mais un peu tard...



Cela faisait 20 ans que les Gipsy Kings n'avaient pas joué dans leur région et ce concert était l'unique date en France de leur tournée 2011. Dans ces conditions, on aurait pu s'attendre à un peu plus que le minimum syndical.
Sans doute le public de Las Vegas ou de Miami est-il plus méritant...

En ce qui me concerne, je suis un peu tanné des concerts. Celui-ci devait être environ mon cinquantième du mois. Je vais faire une petite pause, vous ne m'en voudrez pas j'espère.
A bientôt pour de nouvelles aventures musicales !!!

mercredi 27 juillet 2011

FestiVoix 2011... je vous aime la gang !!! Episode 2

La famille FestiVoix est grande... La semaine dernière, je vous ai proposé un premier billet sur une partie de l'équipe. Mais pour faire fonctionner un festival qui présente 80 concerts à plus de 300 000 spectateurs, il faut beaucoup de monde et cela nécessite de nombreuses compétences.
Je vais aujourd'hui élargir un petit peu le cercle de la gang du FestiVoix 2011. Et j'ai envie de commencer par les plus nombreux, ceux qui sont essentiels et qui, pour la plupart, portaient un chandail vert... les bénévoles.

Ils sont environ 300, souvent Trifluviens, ils sont enseignants, ouvriers, fonctionnaires, étudiants... et ils ont tous un point commun, ils ont envie de participer, de l'intérieur, à un des évènements les plus importants de leur ville et de leur région.

L'un des principaux responsables des bénévoles est Jean Richard (que j'ai un peu surpris sur cette photo...). C'est un maillon très important de la chaine car il gère une grosse équipe (accréditations, service de messagerie entre les sites, guérites d'accueil) et doit s'assurer que ses bénévoles travaillent dans de bonnes conditions.
Il nous en parlait dans une entrevue avec Sarah pendant le FestiVoix :



Des bénévoles, il y en a dans tous les rouages du FestiVoix. Tous les postes sont importants, du contrôle des entrées jusqu'aux responsables de site. Ces derniers sont les plus expérimentés car la mission requiert une certaine polyvalence et surtout demande des qualités d'adaptation et une capacité de réaction rapide en cas de problème.

Ce sont les responsables de site que j'ai le plus côtoyés car ils reviennent souvent d'une année sur l'autre et que je traîne pas mal autour des scènes, l'après-midi, pour assister aux essais de son.
J'en profite pour faire un clin d’œil à mon ami Claude (photo ci-dessus), un autre Français au FestiVoix, un retraité plus que dynamique, toujours sur la brèche. C'est le seul qui termine le FestiVoix avec un disque dur plus rempli que le mien.

Un petit coucou également à Pascale, très photogénique, malgré ce qu'elle dit. En photo ici avec Jack, un des bénévoles "historique" du FestiVoix, le pro du transport. Je le salue également, ainsi que sa femme Diane, une femme adorable, qui j'en suis sûr, ne m'en voudra pas d'avoir photographié son homme avec une belle blonde.

Pascale, Jack, Claude, à travers vous, c'est l'ensemble des bénévoles du FestiVoix à qui je souhaite rendre hommage.

Le FestiVoix prend grand soin de ses bénévoles, ainsi que de ses salariés, et met un point d'honneur à les nourrir, midi et soir. Pour cela, une cantine est aménagée sur le site principal, sur une terrasse très agréable avec vue sur la mer.
Les Maîtres des lieux sont Martin et Fernand (photo ci-contre), deux gars forts sympathiques et efficaces, toujours prêts à se mettre en quatre pour rendre service. Ils l'ont d'ailleurs prouvés en se faisant les complices d'une de mes chroniques télévisées, "Un français squatte au FestiVoix".

Fernand s'est vraiment pris au jeu dans cette capsule dont il est la principale vedette. Quant à Martin, il n'a pas souhaité être mis en avant dans la vidéo. Pourtant, il a un certain goût pour le spectacle, comme le prouve cette photo prise le soir du concert disco-funk de KC and the Sunshine Band...

Je vous propose cette chronique en hommage à ceux qui nourrissent la gang du FestiVoix :



La cantine est un des lieux les plus conviviaux du FestiVoix, même si on a rarement l'occasion de s'y attarder tant les journées sont chargées. C'est aussi là qu'il m'arrive de prendre des photos. En général, les gens n'aiment pas trop être photographiés en train de manger, mais je trouve ça plutôt sympa.

C'est le cas pour deux autres jeunes femmes essentielles au bon fonctionnement de l'évènement, que j'ai surprises en plein souper, Ze Maltais' Sisters, Julie (à droite) et Karine (à gauche). Responsable des billetteries, Julie est "la femme d'argent" du festival, appuyée par son bras droit, sa sœur Karine. Je vous embrasse toutes les deux !

Je vous ai parlé des bénévoles en chandail vert, mais sur les différents sites du FestiVoix, on croise aussi beaucoup de chandails rouges. Ce sont ceux de l'équipe de la sécurité, dirigée par l'homme le plus costaud du FestiVoix (c'est une joke entre nous...), l'incontournable et très sympathique Steve (sur la photo). Vous en saurez un peu plus sur son boulot en regardant son entrevue avec Sarah.

Steve de jour, comme je l'appelle depuis deux ans, est très bien entouré, notamment par Steve "de nuit", celui qui assure la surveillance nocturne du site principal. C'est un gars très gentil qui m'a fait taxi plus d'une fois entre l'entrée de l'interminable tunnel et la roulotte sur le bord du fleuve où il m'arrivait de dormir, quand je rentrais très tard.

Il y a aussi l'excellent François, qui fut mon complice (et quel complice !!!) pour la capsule dans laquelle j'essaie de piquer la job de Steve. C'est lui qui a trouvé les bonnes idées qui rendent cette vidéo vraiment marrante. Merci François pour ton aide précieuse et voilà la fameuse chronique.



J'ai bénéficié de l'aide de quelques figurants dans cette capsule, et notamment de celle de Fred, le gars qui entre dans le site pendant que je pique un roupillon. Cela me donne l'occasion de saluer la gang des aménagements, dont il fait partie, les vrais costauds du FestiVoix (désolé Steve...).
Ces gars là sont extraordinaires, il ont une énergie incroyable, dorment peu et passent leurs journées et une partie de leurs nuits à monter et démonter des structures, à réparer des trucs.

A l'image de Guy, le cowboy des aménagements (ne pas confondre avec le cowboy de Trois-Rivières), bien entouré de Priska et Annick sur cette photo, ils sont toujours de bonne humeur, le sourire aux lèvres... de vrais ninjas !!!

La preuve :



Je terminerai ce deuxième article sur la grande famille du FestiVoix (mais pas le dernier), par l'équipe sans doute la plus joviale et la plus festive... celle des bars.
J'ai passé moins de temps avec ces gais lurons cette année que lors de l'édition précédente, malheureusement. Mais j'ai eu la chance de terminer mon FestiVoix avec eux, le dernier soir... une sorte de tradition.

Ils n'étaient pas tous là, où devrais-je dire, elle n'étaient pas toutes là. Car à part une poignée de mecs, la plus grande partie de la gang est composée de filles, plus charmantes les unes que les autres.
C'est l'incontournable Youri qui coordonne cette super équipe, assisté de sa blonde, la très sympathique Marie-Claude (tous les deux sur la photo ci-dessus).

Il peut également compter sur l'appui précieux du génial JP (au volant de son kart), toujours sur la brèche, de Camil, de Sylvain... L'équipe des bars forme vraiment une famille.

J'en profite pour faire une bise à Dancy, Annick, Nathalie, et Nathalie, Andrée-Ann, Lyne, Suzanne, Martine, Lily et sa sœur Annie, la jeune Priska... quelle équipe formidable !!!

Youri vous la présente dans cette vidéo :



Gang du FestiVoix, je n'ai pas pu tous vous citer, j'espère que vous m'en excuserez. Vous me manquez tous et j'espère avoir l'occasion de vous revoir bientôt.

Dans cette dernière capsule, qui conclura ce billet, vous retrouverez un certain nombre de personnes dont je vous ai parlé...

Bye !!!


lundi 25 juillet 2011

Santana... Soul Sacrifice !!!

Longue journée que celle de lundi dernier. Arrivé à Orly à 8h45, après une très courte nuit dans l'avion en provenance de Montréal, j'ai profité de quelques heures d'attente avant mon second vol pour poster le dernier article écrit au Québec.

J'avais le cœur gros d'avoir quitté Trois-Rivières, mais pas le temps de m'apitoyer sur mon sort. Enregistrement des bagages, décollage vers 13h30 et arrivée à Montpellier une heure plus tard. Mon ami Yannick, le désormais célèbre Mister 110 Volts, m'attendait là pour me ramener chez moi.
Une petite douche, une petite sieste (très courte) et hop, je monte dans ma super SEAT, content de la retrouver, afin d'aller à mon tour chercher Yannick pour partir à Nîmes, applaudir Carlos Santana dans les Arènes.

Et là, c'est le drame, la voiture ne démarre pas ! Rien de grave, juste une batterie déchargée après 3 semaines et demie de non utilisation. Coup de fil à Yannick : "On prend ta voiture !". Et nous voilà sur le chemin de la capitale gardoise, dans la 110 Volts mobile.

Comme nous avions pris un peu de retard, les meilleures places étaient prises et nous nous sommes retrouvés tout en haut sur le côté. Mais pas si mal placés que ça, finalement. En tout cas, nous avions une superbe vue sur la Tour Magne et les clochers de Nîmes.

Que dire des premières parties ? Si ce n'est que c'était pas vraiment génial. En ce qui concerne la toute première, Asa, je ne peux pas dire que sa prestation ait été mauvaise. Au contraire, elle a fait son possible pour motiver le public, et y a plutôt bien réussi. Notamment lorsqu'elle a chanté ses singles, Jailer, Maybe ou encore Fire on the Mountain. Mais ce n'est pas trop ma tasse de thé, et encore moins celle de Mister Volts.

Quant à la suite... J'avais déjà eu l'occasion de voir Keziah Jones en live, deux fois, dont une déjà dans les arènes de Nîmes. J'en gardais un souvenir mitigé.
Quand il est entré sur scène et pendant, disons les deux premiers morceaux, je me suis dit que ça démarrait pas mal. Dans une tenue psychédélique (toujours la même...), limite kitsch, il bougeait bien et faisait des trucs sympa pour stimuler la foule.

Comme cette séance de tapping :



Malheureusement, cela n'a pas trop duré. La mollesse s'est installée. Keziah a enchainé ses vieux tubes qu'on aime bien (il faudrait tout de même qu'il se renouvelle un peu) et même les plus connus et les plus rythmés était bâclés. Dans la fosse, certaines personnes criaient : "Carlos !!!"

Je ne peux pas dire que j'ai été vraiment surpris. Je m'y attendais un peu, surtout quand j'ai vu que c'était une session acoustique. Comme dit Yannick : "Il n'est bon qu'à Taratata !". Je pense effectivement qu'il vaut mieux le voir dans une petite salle que dans une grande arène.

Sans surprise, il a terminé par un Rythm is Love, plutôt poussif...



Enfin, vers 22h30, le Maître a enfin fait son entrée sur scène, sous un tonnerre d’applaudissement. J'attendais ce moment depuis si longtemps que j'en étais fébrile. Il faut dire que je l'avais raté à plusieurs reprises, et notamment il y a tout juste un an, sur les Plaines d'Abraham à Québec, où il jouait 3 jours après mon départ.
Lundi, j'étais un peu naze après mon voyage, mais je me devais d'être présent et motivé.

Carlos nous a fait une intro de près de 6 minutes, digne de l'immense star qu'il est :



Ensuite, il a attaqué par un morceau de son dernier album, Guitar Heaven - The Greatest Guitar Classics of All Time, dans lequel il reprend à sa sauce des classiques du rock, et sur lequel j'ai rédigé une série d'articles l'automne dernier.

Bizarrement, il n'a joué que deux titres de cet album lors de ce concert. D'abord Back in Black, qui n'est pas, à mon avis, son meilleur cover (mais qui a fait plaisir à Mister Volts, inconditionnel d'AC/DC), et Sunshine of your Love, l'énorme succès de Cream, que je vous propose :



Comme vous avez pu le voir, Carlos était entouré d'excellents musiciens et surtout d'une section rythmique hallucinante, pas moins de deux batteurs et deux percussionnistes se relayaient ou jouaient ensemble. La section cuivre était sympa aussi, quant au bassiste, une tuerie !
Il avait aussi deux chanteurs avec lui, Andy Vargas et Tony Lindsay. Là, je serai moins enthousiaste. Ils avaient de belles voix, c'est sûr, mais j'ai moins aimé leur attitude, un peu jeun's, si vous voyez ce que je veux dire (maintenant que j'ai 40 ans, je suis un vieux con...).

Bref, le début du concert était assez trippant car les vieux tubes se sont enchainés, à commencer par Black Magic Woman. Patricia, comme promis, celle là, elle est pour toi :



A peine le temps d'éteindre ma caméra, qu'il poursuivait avec Oye Como Va, qui est une de mes tounes préférées (je lui ai d'ailleurs consacré un article en mars dernier). J'ai donc été obligé de filmer encore, je ne pouvais pas rater ce morceau.
Mais à ce stade, je dois avouer que, malgré cette suite de grands succès, j'avais un peu de mal à me mettre dans l'ambiance. La fatigue, peut-être ou le fait d'avoir tant espéré de ce concert, ou encore un peu de tristesse en ce premier jour au pays après un si beau séjour au Québec... sans doute un petit peu de tout ça.

J'avais de la misère à me mettre dans le rythme latino de Carlos :



J'ai quand même passé de bons moments, notamment sur cette chanson que j'adore, Maria Maria, un hommage à West Side Story :



Santana est un artiste engagé, porteur d'un message pacifique. "Paix, amour et bonne musique", voici son credo. Nous avons donc eu droit à un petit discours inspiré, parlant de "weapon of mass compassion" plutôt que de "weapon of mass destruction" pendant qu'une image de colombe était diffusée sur l'écran géant... un peu too much à mon goût.

Mais bon, c'est Carlos, quand on aime, on prend tout le package. Et puis, suite à ce laïus, il nous a joué Europa !!!



Je terminerai ce billet avec la première toune du rappel, celle qui l'a rendu célèbre pour l'éternité en ce 16 août 1969, à Woodstock, Soul Sacrifice. Évidemment, à l'époque, Santana n'incrustait pas une partie du thème de James Bond en plein milieu du morceau, comme lundi dernier à Nîmes.
J'ai beau être un amoureux de la musique de John Barry ainsi que de celle de Santana, je trouve que les deux ensemble, ça fite pas pantoute.
Le reste du rappel était plutôt pop bas de gamme et présentation interminable des musiciens...

Finalement, je voulais absolument voir Santana en live, je suis heureux de l'avoir fait. C'était un très bon concert (un peu kitsch au goût de Yannick), mais je n'ai pas été emballé. Il faut dire que passer après Metallica sur les Plaines d'Abraham... c'est dur.

T'inquiète pas Carlos, je t'aimerai toujours !!!

Soul Sacrifice :


vendredi 22 juillet 2011

FestiVoix 2011... je vous aime la gang !!! Episode 1

Chaque année, la grande famille du FestiVoix a droit à un article sur mon blog. Tout simplement pour rendre hommage à cette équipe qui m'accueille à bras ouverts et avec qui je passe des moments extraordinaires.

Mais cette fois, l'hommage prend une autre dimension car c'est ma dernière gang du FestiVoix... Alors, je ne vais pas faire un, mais deux, voire trois articles tant j'ai de choses à dire sur toutes ces personnes charmantes que j'ai côtoyées pendant 10 jours de FestiVoix.
Celui-ci sera consacré aux permanents, à ceux avec qui je partageais le bureau. Finalement, ceux que j'ai le plus squattés pendant le festival...

Comme chaque année, je commencerai par la Direction, Stéphane et Thomas, un duo de choc, les "Laurel et Hardy" du FestiVoix, en beaucoup plus sérieux, bien sûr (je vous laisse deviner lequel est lequel).

J'ai eu l'occasion de leur faire part en personne de mon immense gratitude pour ces trois années de bonheur mais il me semblait important de le graver dans le marbre de ce blog : merci les amis, j'ai eu beaucoup de bonheur grâce à vous (rien de sexuel là dedans...) !!!
Steph, sans rancune j'espère pour ma tentative de piquer ta job.Thom, tu le sais, l'important c'est... et j'espère que nous le serons souvent !!!

J'enchaînerai avec le service dont j'ai eu l'honneur de faire partie, celui des communications. L'an dernier, il était composé de gars. Cette année, il n'y avait que des filles et je suis certain que Guillaume et Michaël (mes acolytes de 2010) ne m'en voudront pas si j'écris que ce fut un plaisir de collaborer avec les trois charmantes rouquines que sont Nancy, Patricia et Sarah (bien que cette dernière ait plutôt les cheveux jaunes...).

Nancy, j'ai beaucoup apprécié tes "Salut Yann !!!" enjoués, chaque fois que nous nous croisions. Pis, j'ai un excellent souvenir du concert de Random Recipe, à l'Embu, passé en ta compagnie et celle de ton chum, Eric, si sympa.

Patte, sacré Patte, tu m'as vraiment flabergasté !!! Rédactrice du blog du FestiVoix, ton aisance à l'écrit, ton style et ta rapidité de rédaction font de toi mon nouveau maître en matière de blogging.
C'est un peu dur pour moi, quarantenaire depuis hier, de l'avouer, mais toi, la jeunette, tu es meilleure que moi... et je ne parle même pas de ta culture musicale.

D'un point de vue plus perso, j'ai pas mal apprécié tes petites piques régulières à mon égard, mon côté maso sans doute ; et surtout ta manière de manger le pâté chinois en l'étalant et en faisant des petits chemins.
N'oublie pas notre projet de glossaire franco-québécois et de néologismes, ça pourrait être très marrant...

Sarah, ma complice du FestiVoix 2011, j’aurais tant de choses à dire sur toi. J’ai adoré tous les moments passés ensemble, particulièrement nos séances de rédaction de questions d’entrevues. Je ne crois pas me tromper en disant que nous avons été complémentaires, surtout le jour où j'ai essayé de prendre ta place.
Tu es une jeune femme charmante et une animatrice télé très douée… je suis certain qu’un bel avenir t’attend dans ce domaine. Essaie d’éviter les pièges et surtout, réalise tes rêves de gamine.

Patte et Sarah, un dernier clin d’œil avec cette photo prise à l’issue du dernier show au Parc Portuaire. Elle montre bien qu’il faut tout faire au FestiVoix et que les jeunes ne manquent pas de courage !

J’espère d’ailleurs que Jacinthe ne m’en voudra pas de la montrer un balai à la main. Je la trouve très inspirée dans cette position. Et puis, cette image est assez représentative de l’état d’esprit de l’équipe et en particulier de cette jeune femme attachante ayant des responsabilités importantes.

Coordinatrice au marketing et responsable des loges corporatives, ce petit bout de femme ne se laisse jamais démonter. Il ne faut pas lui chercher des noises car, croyez-moi, elle a du répondant. Jacinthe, ton second degré et ton humour cinglant m’ont enchanté. Reste comme tu es !!!

Poursuivons avec les filles, puisque cette joyeuse bande en comptait pas mal. Félicia, Félichia... tu étais la seule des jeunes de l’équipe que je connaissais déjà. Et ce fut une joie de retrouver ton sourire. Évidemment, ta complice de l’édition 2010 n’était pas là (j’en profite pour la saluer, Isabelle B., si tu me lis…), mais ta bonne humeur légendaire t’a permis de te constituer une bonne gang de complices dans l’équipe.

Ta candeur est adorable et je peux te le dire maintenant, le soir du concert de Beatles Experience, Paul McCartney était bien présent, il regardait le show depuis un hélicoptère.

Jacynthe, Félicia, Patricia, Sarah, je vous le dis comme je le pense, vous êtes vraiment bonnes (prenez-le comme vous voulez)... quelle belle brochette !!!

Avant de passer aux hommes, je voudrais saluer une des pierres angulaires de cette organisation, Joanne, l’adjointe administrative du FestiVoix, que j’avais moins côtoyée les années précédentes car elles restait dans les anciens bureaux, plus éloignés du site. Ce fut un plaisir de vous voir tous les jours Joanne, merci pour votre accueil. S’il vous plait, saluez Denise de ma part, si vous en avez l’occasion.

Passons aux mecs… Et je commencerai par un gars que je connais depuis trois ans et que j’apprécie beaucoup même s’il est difficile d’avoir une conversation de plus de 30 secondes avec lui car son téléphone sonne en permanence. Je veux bien sûr parler de Benjamin, le Directeur de la Production.
Sacré Ben, tu m’as fait un peu souffrir lors du tournage de ma chronique où j’essayais de piquer ta place. J’ai bien cru qu’on n’y arriverait pas…
Je vous conseille la vidéo de son entrevue avec Sarah, on y voit le montage de la grande scène... très intéressant !
Pis, j’ai tout de même réussi un exploit : te prendre en photo assis à ton bureau, pas mal non ?

Ensuite, vient Jean-Baptiste, le responsable de la logistique. Lui aussi, difficile à capter, courant de tous les côtés ou conduisant des véhicules divers et variés. Pas forcément le plus expansif de la bande mais un gars très sympa (que vous pouvez retrouver en entrevue, parlant des bénévoles).
J’ai sans doute partagé moins de moments intenses avec JB qu’avec certains autres, étant donné qu’il ne trainait pas forcément au Club FestiVoix ou sur le dancing du VIP pendant et après les concerts, mais j’ai apprécié sa compagnie, ainsi que celle de son papa d'ailleurs, que je salue.

Je terminerai sur cette bande de gais lurons avec sans doute le plus joyeux d’entre eux. Certaines filles du groupe diront, sûrement avec une pointe de jalousie, que c’était mon chouchou, et elles auront raison, en un sens.
Quel bonheur de côtoyer quotidiennement un gars si sympa, si souriant, et sérieux dans son boulot (la preuve !)

Et oui les amis, malgré ses faux airs de douchebag, Hugo est un homme, un vrai, avec qui le moindre moment tourne à la déconnade, à la bonne déconnade, celle que j’aime. Et puis, il a réussi là où tout le monde avait échoué l’année dernière… me faire boire une Molson Dry (j’avais fait comme une overdose en 2009). Merci mon gars pour ta bonne humeur communicative.
Top shape, Hugo ?

Pour conclure, je voudrais juste faire un clin d’œil à un ami qui ne fait pas tout à fait partie de cette équipe mais qui en est si proche, un membre du conseil d’administration du FestiVoix mais aussi un homme de terrain , Jean Lamarche.
Cher Jean, comme chaque année, j'ai apprécié ta compagnie et nos conversations (quelquefois autour d'un bon Pastis). Il me semblait logique de t’inclure dans cet hommage à l'équipe.

Hey, la gang, je vous aime et j’espère vous revoir, au Québec, en France, n’importe où !!!

Pour conclure en musique, je vous propose un petit souvenir d'une soirée bien trippante sur la piste des VIP du FestiVoix 2011 (certains se reconnaitront...) :


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