lundi 31 janvier 2011

FestiVoix 2010 Awards !!! - 2eme Partie

Voici la suite de mon palmarès très personnel, les FestiVoix 2010 Awards !!!
Après vous avoir dévoilé les lauréates féminines dans mon article précédent, je vous propose de découvrir les artistes masculins et les groupes primés.


Vous l'aurez compris, le but de ces deux articles n'est pas vraiment de récompenser les prestations des chanteurs et chanteuses qui ont fait le succès de l'édition 2010 mais plutôt, à 5 mois de la prochaine édition, de vous mettre un peu l'eau à la bouche, en attendant les premières surprises de la programmation 2011, qui tomberont dans une quinzaine de jours.

Festivoix 2010 Award de l'artiste qui a tenu le plus longtemps sur scène dans la même soirée (et accessoirement, qui m'a fait le plus triper).

And, the winner is... Frédéric Pellerin (
Madcaps / They call me Rico) !!!


Après avoir
ouvert la grande scène avec Madcaps, Frédéric a mis le feux au Zenob en seconde partie de soirée. Ce concert de ouf concluait en beauté une des journées les plus sympa du FestiVoix.
Pour moi, c'était une des meilleures prestations scéniques du festival.

Frédéric, si tu me lis, je t'attends dans le sud de la France. J'aimerais tellement t'applaudir dans une de nos salles montpelliéraines.


FestiVoix 2010 Award du groupe qui a fait danser le plus de public (même dans la tribune VIP)
.

And, the winner is.... La Compagnie Créole !!!



Je sais, c'est un truc de dingue, mais c'est ce groupe français, kitschissime, qui a le plus enflammé le parc portuaire de Trois-Rivières. Comme vous avez pu le voir sur la vidéo, il y avait vraiment une super ambiance.
Cela s'est même terminé par une chenille (un petit train, pour les Québécois) effrénée dans tous les gradins.
Une soirée géniale !

Un jour Stéphane, le DG du FestiVoix, m'a dit : "La différence entre les Français et les Québécois, c'est que nous, on assume notre côté kitsch". Et bien, ce soir là, j'étais Québécois !

FestiVoix 2010 Award des artistes que j'ai vus le plus grand nombre de fois en 10 jours (et toujours avec le plus grand plaisir).

And, the winners are... Alex, Dominic et Dan (Les Mallèchés) !!!


Ce trio d'enfer se produisait presque
chaque jour sur une des scènes des Voix Publiques, c'est à dire dans une rue ou sur une place de Trois-Rivières.
Et je suis allé les voir jouer partout ! Pourquoi ? D'une part, comme vous avez pu le constater sur la vidéo, ils ont un son excellent. Et d'autre part, ce sont trois gars super sympa et que c'était toujours un plaisir de passer un moment avec eux.


Quand je suis arrivé au FestiVoix 2010, un de mes objectifs était de faire leur connaissance car je les avais vus en 2009 sur la grande scène et que j'avais adoré leur charisme. J'étais ravi de les rencontrer dès le début du festival.
J'en profite pour souhaiter bonne chance à Dan pour sa nouvelle aventure musicale, Dagniel !

FestiVoix 2010 Award du solo de guitare le plus dément.

And, the winner is... Steve Hill !!!


Comme
vous avez pu le voir, c'était lors du show d'Eric Lapointe dont Steve Hill était un des guitaristes. J'avais déjà vu Steve sur la grande scène du FestiVoix en 2009. Il y avait donné un concert mémorable.

J'ai été ravi de la retrouver l'année dernière.
Même s'il n'était pas la vedette du spectacle, les 4 minutes que Lapointe lui a accordé pour ce solo étaient tout simplement magiques.
Ce Trifluvien est vraiment le meilleur guitariste du Québec !

FestiVoix 2010 Award du meilleur groove (même 30 ans après...).

And, the winner is... Kool and the Gang !!!



C'est toujours génial de voir sur scène un groupe qu'on écoutait quand on était ado ! Kool and the Gang était la tête d'affiche du FestiVoix 2010 et le groupe n'a pas déçu les milliers de fans venu l'acclamer.

Kool and the Gang a enchainé les hits avec la même fougue qu'il y a 30 ans. Tout cela ne nous rajeunit pas mais il n'y a qu'au FestiVoix qu'on peut retrouver son âme d'ado pendant 10 jours et passer d'un style de musique à l'autre en un tour de main.

FestiVoix 2010 Award de l'artiste avec lequel j'ai passé la meilleure soirée (avant, pendant et après le concert).
And, the winner is.... PEPE !!!


Évidemment, si
cette soirée reste la meilleure du FestiVoix pour moi, c'est parce que je l'ai passée avec la plupart de mes amis. C'est une des rares du festival où toute la gang était présente à un concert de seconde partie de soirée.

Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on fait la fête avec Pépé jusqu'à pas d'heure, dans une roulotte au bord du Saint-Laurent.
Si une seule soirée du FestiVoix 2011 est à la hauteur de celle-ci, ce sera une édition réussie pour moi.

Pour terminer, je voudrais décerner une récompense spéciale...


FestiVoix 2010 Award du groupe le plus sympa (mais je ne parle plus de musique, là).

And, the winner is... la gang du FestiVoix !!!


A bientôt les amis !!!


Revoir toutes mes vidéos et photos, relire tous mes articles du FestiVoix 2010, cela m'a replongé dans l'ambiance si géniale de ce festival que j'aime tant. J'ai tellement hâte de revivre tout ça que je vais de ce pas réserver mon billet d'avion.


vendredi 28 janvier 2011

FestiVoix 2010 Awards !!! - 1ere Partie

Comme l'an dernier, exactement à la même époque, je sens un frémissement venue de Trois-Rivières. Même si je sais que le FestiVoix se prépare pendant 12 mois, le compte à rebours débute réellement en janvier. La fièvre commence à monter, doucement, jusqu'au mois de juin.

Comme vous avez pu le lire dans un article récent du Blogue du FestiVoix, l'équipe se renouvelle pas mal pour l'édition 2011. J'en profite d'ailleurs pour souhaiter la bienvenue à Nancy, Sarah et Patricia, les trois Drôles de Dames des communication, ainsi qu'à Jacinthe, Hugo et Jean-Baptiste.
Et puis, les premiers grands noms de la programmation seront annoncés le 11 février... j'ai bien hâte de savoir qui je vais applaudir l'été prochain.

Pour vous rafraichir un peu la mémoire sur ce qu'est le FestiVoix, comme nous sommes en pleine période de récompenses et que n'importe qui organise les siennes (voir l'article précédent), j'ai décidé de vous proposer mes FestiVoix Awards.
Je me suis replongé, avec plaisir, dans les 100 vidéos que j'ai postées sur ma chaine YouTube (et oui, 100 tout de même) lors du FestiVoix 2010 pour en tirer un palmarès.

Comme vous allez le voir, les catégories ne sont pas très conventionnelles, elles sont même très personnelles. Mais, après tout, c'est bien normal puisque je suis le seul et unique membre du jury.
Comme j'ai 10 FestiVoix Awards à attribuer, je vais le faire en deux épisodes. Le premier, qui va suivre, sera celui des artistes féminines. Le second, dans quelques jours, récompensera les artistes masculins et les groupes.

FestiVoix 2010 Award du plus beau sourire.

And, the winner is... Andréane, chanteuse du Coconut Groove !!!



Sur la scène des Voix Jazz, j'ai vu des artistes plus charmantes et plus talentueuses les unes que les autres. J'aurais pu attribuer cet Award à Coral Egan ou encore à Lysandre du groupe Misses Satchmo, les deux étaient également très souriantes, et très charmantes.

Mais je n'ai pas hésité une seconde car Andréane respirait la gentillesse. Et cette impression m'a été confirmée le lendemain du concert quand elle m'a envoyé un courriel pour me remercier d'avoir mis la vidéo en ligne.
Et puis, son charmant sourire a été le premier du FestiVoix puisque le Coconut Groove avait l'honneur d'ouvrir l'édition 2010.

FestiVoix 2010 Award de l'artiste qui a une plus belle voix que Whitney Houston.

And, the winner is... Marie-Alexe Morin !!!



Comme vous avez pu l'entendre, cette jeune chanteuse (très jeune) a une voix épatante. Le parc Niverville, qui accueille la scène des Voix de la Relève, était plein, ce soir là, pour applaudir Marie-Alexe.

La première partie de son show était composée de reprises de chansons françaises, Renaud, Brel, Aznavour... Pour la seconde, des musiciens l'ont rejoints sur scène pour une prestation rock. Ce contraste était à la fois surprenant et rafraichissant.

FestiVoix 2010 Award de la chanteuse la plus tatouée (j'aime bien les tatouages).

And, the winner is... Cœur de Pirate !!!



J'étais vraiment comme un enfant en ce deuxième soir de FestiVoix dans le parc des Ursulines. Il faut dire qu'il est difficile de ne pas tomber sous le charme de la douce Béatrice Martin.

Et je ne suis pas le seul Français à l'adorer car l'année dernière Comme des Enfants a obtenu la victoire de la musique de la meilleure chanson originale. En 2011, elle est à nouveau nominée, dans la catégorie "Artiste interprète féminine de l'année" (verdict le 1er mars).

FestiVoix 2010 Awards de l'artiste qui m'a fait frissonner d'émotion.

And the winner is... Fabiola Toupin !!!



C'est avec cette magnifique chanson de Jean Ferrat qu'elle m'a transportée au paradis, cette chère Fabiola. Et ce n'était pas la première fois (a première fois, c'était là !). Cette prestation sur la scène des Voix Multiples m'a inspiré un de mes titres d'article préférés.

Est-ce bien utile que je vous présente Fabi ? Je l'ai déjà fait tant de fois sur les pages de ce blog. Mais si ça vous branche, vous trouverez ici un premier article sur Fabiola et ici un deuxième article sur Fabiola.

Il était bien normal que je conclue ce premier article avec mon artiste trifluvienne préférée. Rendez-vous dans quelques jours pour la suite du palmarès.

mercredi 26 janvier 2011

NRJ Music Awards... M. Poko quoi ???

C'est arrivé samedi soir dernier... et je ne m'en suis pas encore remis !
Pour une fois, j'ai regardé les résultats des NRJ Music Awards (juste les résultats, pas la cérémonie, faut pas pousser !) car ma chouchoute québécoise, la petite Béatrice Martin, alias Cœur de Pirate, concourait dans la catégorie "Artiste féminine francophone de l'année".

Mais ce n'est pas elle qui a gagné, c'est Jenifer, la lauréate de la Star Academy 2002... apparemment, elle y est primée chaque année, bon !
Quant au vainqueur de la catégorie "Artiste masculin francophone de l'année" et de la "Chanson française de l'année", M. Pokora, je ne me permettrai pas d'en parler, je ne le connaissais même pas...

Il est vrai que je ne fais pas partie du cœur de cible de la radio qui organise cette mascarade. Je ne m'étendrai pas plus sur le sujet, d'autres l'ont fait, bien mieux que moi, dès lundi matin.
Je vous propose donc des extraits des chroniques de Guy Carlier et Nicolas Canteloup sur Europe 1. Ils s'en sont donnés à cœur joie.

Chers lecteurs québécois, voici ce qu'écoutent des centaines de milliers de Français chaque matin en se réveillant et en allant au boulot :



Quant à Cœur de Pirate, la voici en duo avec Jay Malinowski, le chanteur du groupe Bedouin Soundclash, avec qui elle vient de préparer un mini-album anglophone, Armistice, qui sortira le 14 février prochain :

lundi 24 janvier 2011

Money for nothing... pas pour les fifs ???

Le 12 janvier dernier, le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) a interdit d'antenne Money for nothing, le tube, de Dire Straits, version originale, en raison de l'emploi du mot "faggot" ("tapette" pour les Français, "fif" pour les Québécois) dans le deuxième couplet de la chanson, sortie en 1985.

Voici l'argument développé par le CCNR : "Même si le mot "faggot" en anglais peut avoir été acceptable à un moment donné dans le passé, il a évolué de sorte qu'il est devenu inacceptable dans la majorité des circonstances".
On croit rêver !



Je ne m'étais jamais intéressé de près aux paroles de Money for nothing, monologue intérieur d'un vendeur d'équipement pour la maison qui rêve de devenir rock star. Voici celles de la fameuse strophe, suivies de la traduction :
"The little faggot with the earring and the makeup/ Yeah, buddy, that’s his own hair/ That little faggot’s got his own jet airplane / That little faggot, he’s a millionaire".
"La petite tapette avec la boucle d'oreille et le maquillage/ Oui mec, ce sont bien ses cheveux/ La petite tapette est un millionnaire/La petite tapette a son propre jet".

En fait, il existe une version édulcorée de Money for nothing. Suite à une première polémique, dès la sortie de la chanson, Dire Straits avait enregistré une version dans laquelle "faggot" est remplacée par "mother". C'est d'ailleurs avec "queenie", "mother", "mama" ou d'autres mots que le groupe joue le titre en concert depuis longtemps, comme l'atteste ce live à Wembley en 1986 où le groupe partage la scène avec quelques potes que vous reconnaitrez aisément :



Mais ce n'est pas cette version "light" mais l'originale que la radio de Terre-Neuve, ChOZ FM, a diffusé le 1er février 2010. Et les paroles n'ont pas plu à une auditrice, qui s'est plainte que le mot "faggot" est discriminatoire envers les gais. C'est suite à cela que le CCNR s'était emparé de la question.

Elle faisait quoi depuis 1985 cette auditrice, elle hibernait ?
Et puis c'est quoi ce retour en force du politiquement correct depuis quelques années ? On ne pourra bientôt plus rien dire...

D'ailleurs, pour le Conseil québécois des gais et lesbiennes, la décision du CCNR est "digne de l'Inquisition". Pour son Président, Steve Foster : "Ce genre de décision nuit au sérieux travail qu'on fait. A trop crier au loup, les gens vont se dire qu'on fait juste chialer... Le jugement vient amoindrir le travail colossal qu'on fait pour dénoncer les vraies situations problématiques".

Un certain nombre de radios canadiennes spécialisées dans les classiques du rock, comme K97 ou Q104, ont décidé de protester contre la décision du CCNR en diffusant la version originale de Money for nothing en boucle, certains jours pendant une heure entière.

Guy Fletcher, clavier de Dire Straits, confie, sur son site Web, avoir reçu la nouvelle avec un mélange d'incrédulité et d'amusement, parce que ces paroles avaient fait polémique dès la sortie de la chanson. Il estime étonnant qu'une telle décision puisse intervenir 25 ans plus tard.
Comme quoi, la Connerie (avec un grand "C") traverse aisément l'espace et le temps. Le 1er février 2010, elle a fait une brève étape à Terre-Neuve...

Allez, pour conclure, on s'en remet une petite couche (pas de connerie mais de Money for nothing). Malheureusement, il est impossible de trouver un live avec les paroles originales. Tant pis, en voici un, excellent tout de même, dans les arènes de Nîmes en 1992 :


jeudi 20 janvier 2011

A Garota de Ipanema !!!

Cela fait très très très (vous remarquez, j'en ai mis 3) longtemps que j'ai envie d'écrire un article sur cette chanson que j'aime tant et surtout qui est extrêmement représentative d'un style musical fabuleux, la bossa nova.

A Garota de Ipanema, The Girl from Ipanema dans sa version anglophone, est une chanson mythique. Elle a contribué à faire connaitre la bossa nova dans le monde entier.
Ce style musical est né au Brésil à la fin des années 1950, issu du croisement de la samba et du cool jazz. L'arrivée de la bossa nova sur la scène musicale brésilienne provient du rejet de la musique populaire traditionnelle brésilienne de la part de musiciens de Rio de Janeiro, parmi lesquels on trouve João Gilberto, Normando Santos, Vinicius de Moraes, Antonio Carlos Jobim qui inspireront une partie de la jeunesse des quartiers d'Ipanema et de Copacabana.

En 1963, grâce à la collaboration de Joao Gilberto et du saxophoniste Stan Getz dans l’album Getz & Gilberto, la bossa nova remporte un succès planétaire avec A Garota de Ipanema. Dans cette version, João Gilberto commence à chanter en portugais et Astrud Gilberto, son épouse, reprend ensuite en anglais, avec Stan Getz au saxophone :



Comme je n'ai pas trouvé de vidéo de la précédente, en voici une ou la belle Astrud chante seule, exclusivement en anglais (avec Getz et son saxo) :



Pour la petite histoire, Astrud, mariée à Joao depuis 1959 aura une liaison avec Stan Getz peu après la sortie de l'album et divorcera du musicien brésilien.

Cette magnifique chanson, datant de 1962, est l'œuvre d'Antonio Carlos Jobim pour la musique et du poète Vinícius de Moraes pour les paroles brésiliennes originales. Les paroles anglaises sont de Norman Gimbel. Elles ont été ajoutées en 1963 pour l'album Getz & Gilberto.
À la base, Vinicius de Moraes fit une version différente de cette chanson, ayant pour nom Menina que Passa (la jeune fille qui passe). Elle avait été composée pour une comédie musicale, Dirigível (Blimp), sur laquelle Tom et Vinicius travaillaient. Mais aucun des deux auteurs n'était satisfait de cette version.

Le texte définitif de la chanson aurait été inspiré par une jeune fille de 19 ans, Heloísa Eneida Menezes Paes Pinto, plus connue sous le nom de Helo Pinheiro, qui vivait à Ipanema. Elle passait chaque jour, pour aller à la plage, devant le bar Veloso (aujourd'hui nommé "Garota de Ipanema") dont Tom et Vinicius étaient des habitués. En regardant cette photo de l'époque, on comprend que la jeune fille (qui avait 17 ans en 1962) ait attiré l'attention des deux auteurs.

Les voici dans un duo touchant, quelques années après...



Dans le livre Revelaçao: a verdadeira Garota de Ipanema, Vinicius de Moraes décrit Helo Pinheiro comme :
"le paradigme de la Carioca à l'état brut : une fille bronzée, entre la fleur et la sirène, pleine de lumière et de grâce mais avec un fond de tristesse, aussi portait-elle en elle, sur le chemin de la mer, le sentiment de ce qui passe, d'une beauté qui n'est pas seulement nôtre — c'est un don de la vie que son bel et mélancolique flux et reflux permanent".

J'ai eu la chance d'aller à Rio en 2004. Je suis donc allé faire un tour à Ipanema, il faut dire que je ne logeais pas loin de là, à Copacabana (je sais, ça fait frime...). J'ai été plutôt déçu par le fameux bar qui est visiblement devenu un véritable attrape touriste (il fallait s'en douter!), mais content tout de même de fouler le sable de la célèbre plage.
Vous remarquerez, sur cette photo (prise par votre serviteur), le panneau de la rue. Le nom de "Vinicius de Moraes" a été donné à la rue Montenegro où vivait Heloisa Pinheiro.

Pour terminer l'histoire de la belle Helo Pinheiro, après avoir été mannequin et surtout playmate, elle a ouvert, en 2001, une boutique appelée "Garota de Ipanema" où elle vend des t-shirts avec les paroles de la célèbre chanson. Les héritiers des auteurs ont poursuivi la belle, mais la justice brésilienne a statué en sa faveur et depuis, elle a ouvert d'autres magasins à Rio et Sao Paulo.

Pour en revenir à la chanson, avant que le couple Gilberto et Stan Getz la fasse connaître dans le monde entier, un chanteur brésilien en avait fait le premier enregistrement commercial en 1962, Pery Ribieiro :



En près de 50 ans, cette chanson est devenue une des plus célèbres du monde et constitue l'un des plus grands succès discographiques du XXe siècle. Elle a, bien entendu, été reprise de nombreuses fois, par plus de 300 interprètes différents.

J'ai du faire une sélection mais cela n'a pas été facile, vous en trouverez d'autres sur l'excellent Blog La reprise musicale.
En fait, que ce soit du côté des hommes ou celui des femmes, les plus belles voix ont chanté Garota de Ipanema /The Girl from Ipanema. A commencer par la plus grande d'entre elles, celle de Franck Sinatra, en 1967. Il est ici, en duo avec Tom Jobim, le compositeur de la chanson :



Le deuxième plus grand interprète du XXème siècle s'est aussi emparé de The Girl from Ipanema pour une version jazz toute en douceur, Nat King Cole :



On retrouve ici un Joao Gilberto vieillissant en duo avec le très populaire Caetano Veloso :



Astrud, quand à elle, a interprété une nouvelle version en 1977, surfant sur la vague disco, produite par Vincent Montana. Sans doute avait-elle besoin d'argent car le résultat est plus que médiocre :



On continue avec une version instrumentale, par le grand guitariste brésilien Baden Powell :



Certaines interprètes féminines ont changé le titre pour The Boy from Ipanema.
C'est le cas de la grande Ella Fitzgerald qui propose une version très personnelle. Vous remarquerez que des bribes de Agua de Beber et Fly me to the Moon se sont insérées dans cette interprétation :



Évidemment, je ne pouvais pas passer à côté de la voix suave de Diana Krall, ici sur le plateau de Taratata :



Une curiosité pour terminer, une reprise de The Boy from Ipanema par Crystal Waters. Et oui, celle qui chantait Gypsy Woman, "La la lee, la la...".

lundi 17 janvier 2011

La quadrattitude...

En ce début d'année, j'ai pris une grande résolution...
avoir 40 ans !

Étant né en 1971, j'ai de fortes chances d'y arriver. Et c'est tant mieux car j'exècre les résolutions qu'on ne peut pas tenir, du style j'arrête de fumer, je vais faire du sport... j'ai trop donné.
Donc, j'ai décidé d'avoir 40 ans cette année. Et croyez le ou pas, cela n'a pas été une décision facile. On n'est jamais vraiment préparé à ce genre de chose. Un jour, on a 20 ans et le lendemain... on en a 40. Et on ne s'est rendu compte de rien !

Bon, il faut que je vous l'avoue, j'ai pris cette décision un peu par force. En fait, je ne me sens pas vraiment l'âme d'un quadra. Je fais bien quelques efforts pour essayer de m'habituer à l'idée d'être quadragénaire (voir L'apéro du vendredi ou les tribulations de deux quadras à Montpellier), mais au fond de moi, je n'y crois pas trop.

Lors de notre dernière conversation Skype, mon ami Thomas, mon cher ami Thomas from Trois-Rivières, ce jeunot, a prononcé le terme suivant : "La quadrattitude". Ce mot m'a bien plu, je l'ai fait mien !

J'adore les néologismes, spécialement les mots-valise, ceux qui sont faits de la fusion de deux autres mots. Par exemple, j'ai un petit faible pour "adulescent" (est-ce vraiment un hasard ?) ou encore "clavardage", un québécisme très sympa pour remplacer le chat (pas le félin que je déteste mais la conversation en ligne). En fait "quadrattitude" est plus une haplologie qu'un mot-valise, mais je m'égare...

Bref, je garde ce mot et je vais m'efforcer de lui trouver un contenu durant les quelques mois de trentaine qu'il me reste à vivre...
Pour commencer, je dirai que la quadrattitude, c'est faire semblant d'assumer la quarantaine sans vraiment l'assumer (car c'est tout simplement inassumable !). C'est faire son maximum pour paraitre le plus cool des quadras, tout en étant rongé de l'intérieur par le temps qui passe...

Dans ma démarche de fausse acceptation, je me suis efforcé de rechercher des célébrités nées en 1971, comme moi, afin de voir si je me sentais proche d'elles. Et bien, j'en ai trouvées plein !!!

Bien sûr, il y a ma jumelle, la talentueuse et aphone Charlotte Gainsbourg (photo ci-contre), nous sommes nés exactement le même jour.
Dans la catégorie des filles charmantes, avec qui je partagerais volontiers ma couette, je peux citer la canonissime Denise Richards, la non moins bonnasse Adriana Karembeu, la mystérieuse Rachel Weisz, la très branchée Sophia Coppola (qui aime bien les Français, d'ailleurs) et surtout la douce et cleptomane Winona Ryder (tout à fait mon type de femme).

Dans la catégories des mecs que j'aimerais bien avoir comme potes (même si j'adore mes vrais potes), j'ai trouvé Matthieu Chedid (je ne suis pas un grand fan de M mais je suis sûr que c'est un bon gars), Enrique Ponce (j'ai toujours rêvé d'être copain avec un mec qui met des collants pour tuer des taureaux), Ewan McGregor (il faut toujours avoir un écossais parmi ses amis) et surtout l'excellentissime Sacha Baron Cohen (photo ci-contre).

Un bon millésime 1971, finalement. Ça fait plaisir de se dire qu'on entre dans la quarantaine en même temps que tous ces éminents représentants de l'espèce humaine, tous plus jeunes et beaux les uns que les autres. Vous ne trouvez pas ?

Pour finir cet article en musique, je vous propose deux succès qui sont également de la même année que moi et qui, comme moi, n'ont pas pris une ride...
Le premier est français et commence sur une phrase de circonstance : "Ce n'est rien, Tu le sais bien le temps passe, Ce n'est rien...", pour mon côté quadra sentimental !



Le second est anglais, plus rock'n roll, plus subversif, pour mon côté quadra rebelle !

jeudi 13 janvier 2011

King Salami... j'en reprendrais bien une tranche !!!

Le premier concert de l'année est toujours important. Soit il est bon et cela laisse augurer d'une bonne année musicale. Soit il est mauvais, et là... c'est le drame !
Heureusement, pas de drame en vue. En effet, mon premier concert de l'année était tout simplement excellent ! C'était samedi dernier à Secret Place, une super salle, en périphérie de Montpellier, que vous commencez à connaître si vous me lisez régulièrement.

Je m'y suis rendu, comme toujours, avec l'ami Yannick. C'est d'ailleurs lui qui avait repéré l'affiche du concert sur un mur montpelliérain et avait jugé que le groupe pouvait être intéressant. Et il n'avait pas tort !

Le groupe, c'était King Salami and the Cumberland 3, et c'était vraiment surprenant. Jugez vous même :



Désolé pour le son qui n'est pas très bon mais mon nouveau joujou a un micro très sensible et comme le niveau des décibels était assez élevé, il a saturé quelque peu.

Mais pas autant que pendant la première partie. Là, c'est carrément mes tympans qui ont saturé. Comme dit l'ami Stéphane, qui nous accompagnait au concert : "En général, quand la sono est à fond, c'est que les musiciens ne sont pas au niveau".
Je le dis rarement, mais
Roasted P. Nut & the Butters m'a cassé les oreilles. Pourtant, le look sixties de ce groupe montpelliérain était vraiment très sympa. Mais la musique n'était pas à l'avenant. Leurs reprises de morceaux rock des années 60 ne m'ont pas convaincu.

J'ai tout de même filmé un bout de leur prestation pour que vous vous fassiez votre propre opinion :



Pour en revenir à King Salami, ce fut vraiment une excellente surprise. J'ai trouvé très peu d'info sur ce groupe, si ce n'est qu'il a été créé à Londres, en 2006, par un Japonais, un Espagnol, un Français et un Caribéen.
Je ne sais pas si le Caribéen est le chanteur, son physique métissé pourrait le laisser penser mais l'accent parisien très marqué avec lequel il s'adressait au public ne le confirme pas. Peu importe, c'est un vrai showman.

Il a non seulement une voix superbe mais également une présence scénique indiscutable.



Sur le Web, j'ai trouvé une phrase qui décrit assez bien King Salami. Sortant d'un concert du groupe, l'auteur écrit : "King Salami nous a offert sa fameuse potion vaudou à base de soul-punk-sixties r'n'b-rockabilly. Comme si Fishbone avait mangé Bo Diddley, qui aurait mangé André Williams, qui aurait mangé Screamin Jay Hawkins, qui aurait mangé un clown...". Tout est dit !
Et croyez-moi, ça déménage !!! J'en ai encore les jambes qui me démangent. Et puis, je ne m'avance pas trop en affirmant que leur univers un peu décalé ajoute un certain piment à leur musique déjà très séduisante.

En plein milieu du concert, les musiciens ont coiffé des plumes d'indien et entamé une danse rituelle pendant que le chanteur descendait dans le public pour nous faire participer. Le 16ème "HOUH" est chanté par votre serviteur :



Je me suis régalé et je n'étais pas le seul !

Le concert a duré environ une heure et demie, que je n'ai pas vue passer. Pendant le rappel, le chanteur du groupe précédent a rejoint King Salami sur scène pour quelques couplets.
La soirée s'est achevée dans la bonne humeur. J'en aurais bien repris une tranche !!!

lundi 10 janvier 2011

Rugby, quand tu nous tiens...

En ce début d'année, je suis de plus en plus accro au ballon ovale. Je vais donc vous proposer un article exclusivement rugbystiqu, en particulier, sur le premier match de l'année du MHR de Montpellier, contre l'USAP de Perpignan, qui s'est tenu samedi après-midi au stade Yves du Manoir.

Et oui, nous avons débuté l'année 2011 avec ce que nous pourrions appeler le challenge Languedoc-Roussillon, ou plutôt Languedoc vs Roussillon. En effet, c'est la suprématie régionale qui était en jeu en ce samedi nuageux. Un match sur fond de revanche puisque les Bleus de Montpellier étaient allés battre les Sang et Or catalan sur leur terrain de Perpignan en août dernier.

Qui aurait cru, il y a quelques années, que Montpellier pourrait revendiquer le leadership régional dans le domaine du rugby ?
En effet, le MHR est un club tout jeune. Il est né en 1986, de la fusion du Stade Montpelliérain et du Montpellier Université Club (imposée par Georges Frêche). Et puis, cela ne fait que 8 saisons que Montpellier évolue dans l'élite du rugby français (après un premier passage dans les années 90). Son palmarès est vierge, à part une victoire en Bouclier Européen en 2004, une coupe d'Europe de seconde zone qui n'a survécu que trois saisons.

En revanche, notre région a connu des clubs prestigieux, à commencer par l'AS Béziers qui fête son centenaire cette année. L'équipe biterroise a été 11 fois championne de France. Seuls le Stade Toulousain (14 fois) et le Stade Français (13 fois) sont plus titrés. Dans les années 70 et le début des années 80, Béziers dominait le rugby français. Aujourd'hui, l'équipe évolue en fédérale 1 (troisième division).

Le RC Narbonne a également connu son heure de gloire, bien moins importante que son voisin biterrois, mais a tout de même remporté deux titres de champion de France, en 1936 et 1979. Pour la petite histoire, le club narbonnais a fêté ses 100 ans en 2007. La cérémonie a eu lieu après le dernier match de la saison, perdu par Narbonne, et qui marquait la descente de l'équipe en 2ème division après un siècle dans l'élite.
Autant vous dire que l'ambiance à Narbonne était plutôt triste en cette soirée de centenaire (j'y étais...).


Et puis, si l'on descend un peu plus vers le sud-ouest (est-ce un hasard ?), on tombe sur Perpignan. L'Union Sportive des Arlequins Perpignanais a remporté 7 fois le titre de champion de France. La dernière en 2009 contre l'ASM de Clermont-Ferrand, qui a pris sa revanche l'année dernière. Le rugby est né a Perpignan à la fin du XIXème siècle et le premier titre de la ville date de 1914.

Alors vous voyez, Montpellier fait figure de petit frère à côté de ces équipes emblématiques du rugby régional. Mais je n'aime pas m'appesantir sur le passé et force est de constater que le MHR est l'équipe qui monte en cette saison 2010-2011, pour mon plus grand plaisir et celui de ses milliers de supporters.

Et des milliers, il y en avait 15 au stade samedi après-midi, un record. Il faut dire que le temps, bien que nuageux, était particulièrement doux pour un 8 janvier. En plus, Perpignan n'étant qu'à une heure et demi de route, les supporters de l'USAP s'étaient déplacés en nombre. C'est bien simple, mes amis et moi étions cernés de sang et or.

Voici une vidéo du match, que j'ai réalisée pour vous et que je commenterai après.



Le MHR avait prévu que ce match serait difficile, que les avants seraient très sollicités et surtout que les adversaires seraient costauds, comme l'atteste l'affiche, concoctée à l'occasion (photo ci-contre). Le match s'est terminé sur un 12-12 qui m'a laissé un goût amer, sur le moment. En effet, c'est la première fois de la saison que mon équipe ne gagne pas sur son terrain. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé.

Après avoir été dominée en début de première mi-temps (vous avez pu voir sur la vidéo l'essai refusé de Perpignan), les Montpelliérains ont passé le reste du match à essayer de transpercer la défense perpignanaise, sans y arriver. De son côté, l'USAP s'est contentée de passer des ballons à son troisième ligne samoan, Henry Tuilagi, une force de la nature (photo ci-contre) afin qu'il essaie de franchir les lignes des Bleus, sans succès non plus.

Comme vous avez pu le voir sur les dernières séquences de la vidéo, Montpellier a produit du jeu jusqu'à la dernière minute. Nos petits Bleus sont vraiment courageux, ils ont joué la victoire jusqu'au bout, au risque de se prendre un contre. Finalement, ce sont les buteurs qui ont marqué tous les points sur pénalités.
Je voudrais d'ailleurs tirer mon chapeau au Perpignanais Jérome Porical qui a un sacré coup de pied et nous l'a encore prouvé hier.


Avec du recul, je me dis que les deux équipes auraient pu gagner ce match, même si l'une d'entre elles a un jeu nettement plus séduisant. Donc, ce match nul n'est pas une catastrophe pour nous. Je dirais même qu'il est assez encourageant pour le reste de la saison.
En effet, se sortir avec les honneurs d'un match pénible, laborieux comme celui de samedi, ne peut que renforcer l'équipe au niveau psychologique.
Je suis certain que nos petits Bleus termineront le championnat dans les 6 premières places (synonymes de phases finales et de H Cup), pour la première fois de leur histoire.

Quant à savoir quel est la meilleure équipe de la région, c'est incontestablement Montpellier cette année (en tout cas jusqu'à présent). Mais l'USAP est une grande équipe et j'irai sans doute l'encourager à Barcelone, début avril, pour son match délocalisé contre le Stade Toulousain.

Si vous voulez avoir une autre vision, plus décalée, de cet après-midi de rugby, je vous conseille l'article de l'autre meilleur blog montpelliérain, L'apéro du vendredi.

Pour terminer en musique, voici un extrait du concert que mon ami et co-blogueur, Mister 110 Volts, et moi avons été voir le soir du match. Il s'agit de King Salami and the Cumberland 3. C'était génial et je vous raconterai tout ça dans mon prochain article.

vendredi 7 janvier 2011

Bye Guillaume !!!

Je vous ai parlé à plusieurs reprises de Guillaume, un membre éminent de l'équipe du FestiVoix avec qui j'ai partagé de très bons moments. Et bien, l'ami Guillaume quitte la gang du festival.
Je suis, bien entendu, heureux pour lui, qui s'en va voguer vers d'autres flots qui l'attirent depuis déjà longtemps. Mais je suis aussi un peu triste car Guillaume fait partie intégrante de mon aventure FestiVoix depuis le départ.

Je me souviens, c'est en février 2009, quand j'ai créé "Un français au FestiVoix" sur l'idée de mon ami Thomas, que j'ai fait la connaissance de Guillaume, par courriel, bien sûr. Il était alors agent de communication au FestiVoix et responsable de la communication Web. Il m'a donné un coup de main pour le visuel du blog et m'a encouragé dans ma démarche.

A l'époque, Guillaume prenait en main le blogue officiel du FestiVoix et nous avons commencé à échanger régulièrement par le biais des commentaires sur nos articles respectifs. Entre blogueurs, une complicité était née.

Evidemment, en juin 2009, quand j'ai débarqué à Trois-Rivières pour mon premier FestiVoix, il était là pour m'accueillir dans l'équipe de communication avec Fanny-Isa et Joanie (photo ci-dessus). En plus du boulot, où Guillaume m'aidait à mieux comprendre les rouages de la culture québécoise (pas toujours évidente quand on débarque...), nous avons également eu l'occasion de passer quelques soirées ensemble dans les bars trifluviens.

En 2010, l'ami Guillaume a pris du galon. Il est devenu Coordonnateur aux communications. Et c'était bien mérité !!! Fanny-Isa et Joanie étant parties pour d'autres projets (je les embrasse en passant...) et Michaël ayant rejoint la gang, l'équipe de communication (supervisée par mon cher Thomas) était 100 % masculine.
Du coup, pendant le FestiVoix 2010, une complicité virile s'est développée entre nous, et c'était bien sympa !!!

Guillaume m'a bien aidé à mettre au point ma chronique "Un français squatte au FestiVoix" et m'a mis en contact avec une partie des personnes que j'ai interviewées. Mais je dois avouer qu'il est meilleur que moi en matière d'entrevue. La preuve avec cette interview de Cœur de Pirate après son concert au FestiVoix 2010 :



Pendant ce FestiVoix, j'ai vu Guillaume prendre une autre dimension professionnelle. D'abord, car la coordination de la communication lui permettait de prendre davantage d'initiatives.
Et puis, pendant le festival, l'accouchement intempestif (peut-on vraiment dire ça ?) de la compagne de l'autre Guillaume, le responsable de la logistique et des transports, a obligé le premier Guillaume (vous me suivez ?) à assurer une partie du boulot du second, qui s'était absenté pour assurer, de son côté, son rôle d'homme et de papa (et c'est bien normal).

Bref, pendant le FestiVoix 2010, Guillaume a vraiment assuré.
Il a même, à plusieurs reprises, tenu le rôle d'animateur et ceci avec un talent certain. Le voici sur la grande scène devant des milliers de spectateurs :



Et du talent pour la scène, Guillaume n'en manque pas. Il l'exprime depuis des années au sein de la Ligue d'Improvisation Mauricienne, dont il est un membre plus qu'actif, ainsi que dans la troupe de théâtre spontané Partie Intime.

Le voici racontant une histoire plutôt touchante pour annoncer le dernier spectacle de ce groupe de comédiens, Partie Intime chante Noël :



Je regrette un peu de ne pas avoir eu l'occasion d'applaudir Guillaume le comédien. Mais je pense que cela viendra puisqu'il m'a dit qu'il quittait l'équipe du FestiVoix pour tenter sa chance du côté de l'écriture et du théâtre, deux domaines dans lesquels il est incontestablement doué.

Mon cher Guillaume, je te souhaite toute la réussite possible dans ta nouvelle carrière artistique et j'espère que nous pourrons encore gazer autour d'une bonne mousse, même quand tu seras devenu une vedette.
Mais je n'en doute pas car les artistes québécois sont généralement très accessibles et, te connaissant, il n'y a pas de raison que tu déroges à la règle.

Pour terminer en musique, comme d'hab, voici un groupe que tu aimes beaucoup et que nous avons eu le plaisir de voir au FestiVoix il y a deux ans, Malajube. Je te propose un morceau que tu avais posté pour commenter un de mes articles, sur le printemps, en mars 2009 :

mardi 4 janvier 2011

Vive les vacances !!!

J'ai décidé de commencer l'année par un article "fourre-tout" comme il m'arrive d'en écrire quand je rentre de vacances et que j'ai fait plein de choses sympa. Et c'était le cas la semaine dernière.

Après avoir passé un excellent Noël en famille, j'ai bravé les éléments pour aller voir mes amis auvergnats à Clermont-Ferrand (vous savez, la ville dont l'équipe de rugby est championne de France).
Au fait, le Père Noël m'a emmené un nouveau joujou qui va me permettre de vous proposer des images encore plus belles dans mes futurs articles. Il s'agit du Canon Powershot SX 210, une petite merveille d'appareil photo, avec un zoom de la mort et une fonction vidéo HD très pratique. Merci Père Noël !!!

Bref, il avait neigé sur l'Auvergne et mes amis et moi avons été faire un tour à la station de ski de Super Besse (photo ci-dessus). Pas pour skier, j'exècre toujours les sports d'hiver, le froid et la neige. En revanche, j'aime assez la cuisine montagnarde. Et c'est pour déguster une truffade, plat typique de la région, que nous nous sommes rendus dans le massif du Sancy. Si vous ne connaissez pas cet excellent plat, je vous renvoie à mon article "Truffade ou poutine".

Celle que nous avons dégusté la semaine dernière était impressionnante (photo ci-dessus) et très bonne, bien qu'à mon goût, ainsi qu'à celui de mon maître ès-cuisine, l'ami Max, la présence de lardons masquait l'arôme de la tomme fraiche.

Après cet épisode auvergnat, je suis repassé brièvement dans ma bonne ville de Montpellier afin d'encourager notre équipe de rugby qui affrontait Biarritz pour le dernier match de Top 14 de l'année. Ce fut un match difficile, largement dominé par nos petits bleus en première mi-temps et par les basques en seconde.

Au final, Montpellier a gagné et c'est bien l'essentiel. Ce match marquait le retour de notre demi-d'ouverture international, François Trinh-Duc, après une pause forcée pour cause de blessure. Il a fêté ça en marquant le seul essai de Montpellier sur un superbe contre.

Voici un petit résumé de la rencontre que j'ai concocté spécialement pour vous (avec en prime, les commentaires de Vince) :



J'ai finalement terminé la semaine sur la Côte d'Azur et plus exactement sur la presqu'île de Giens, au sud d'Hyères. C'est un coin très sympa pour terminer l'année et en commencer une autre. Je remercie encore mon hôte ainsi que les amis avec qui j'ai passé un séjour très sympa.
Après un réveillon assez disco, le premier de l'an a été consacré à la visite de ce petit coin très beau du littoral varois.

Un ballade sur la plage nous a permis de constater que la traditionnelle baignade du 1er janvier était toujours pratiquée. Il faut dire que si le soleil ne brillait que modérément, la température était tout de même très agréable.

Ensuite, c'est dans une jeep de l'armée US, datant des années 50, que notre hôte nous a baladé dans la presqu'île. Un moyen de locomotion très original et vraiment sympa. Dommage que le soleil n'ait pas été vraiment au rendez-vous pour découvrir les criques, les pinèdes et les petits ports qui se succèdent tout autour de Giens.

J'y reviendrai avec plaisir, et je pousserai jusqu'à l'île de Porquerolles qui ne se trouve qu'à quelques encablures de la côte.

Voilà, une semaine débutée dans les neiges d'Auvergne et terminée sur les plages de la Côte d'Azur, c'est ça les vacances, surtout quand on a la chance de partager tous ces bons moments avec des amis très chers.

Pour conclure cet article fourre-tout de début d'année, il faut un peu de musique. Étant donné que je reprends le travail aujourd'hui, je vous propose une chanson de circonstance :


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