jeudi 30 septembre 2010

Bienvenue dans l'Arena...

Cela fait quelque temps que je vous propose des articles que je qualifierai de "musicaux". Je prends beaucoup de plaisir à les écrire car j'apprends énormément d'anecdotes concernant les chansons auxquelles je consacre mes posts.

Mais de temps en temps, j'aime bien raconter un peu ma vie sur ces pages... J'interromps donc, momentanément, ce que j'ai envie de nommer "la saga des reprises de Santana" pour vous parler de mon week-end. En effet, quand je fais le bilan de ma dernière fin de semaine, je me dis que je suis vraiment un privilégié.
Pourquoi privilégié ? Parce que j'habite une région où le climat est formidable et où les distractions sportives et culturelles sont extrêmement nombreuses.

Commençons par le culturel. Vendredi soir, je me suis rendu à Nîmes, plus précisément au Parc des Expositions de Nîmes, où avait lieu la 11ième édition de la foire d'Art Contemporain, ARTNÎM. Je visite ce salon presque chaque année depuis sa création en 2000 et il est toujours aussi intéressant. Une quarantaine de galeristes exposent peintures, sculptures, photos, gravures...

C'est vraiment très sympa de pouvoir, sur un même lieu, apprécier les tendances de la création contemporaine et de pouvoir acheter des œuvres, car c'est le but, quand on a les moyens de le faire.

Samedi midi, j'ai déjeuné, avec des amis, à la plage, dans un de mes restaurants préférés, le J, à Carnon. Je fais rarement de la pub dans mes pages mais ce restau sort du lot et mérite qu'on fasse sa promo.

D'abord, on y mange bien et les tarifs sont très corrects ; un excellent rapport qualité-prix, en tout cas pour Montpellier et ses environs. Ensuite, le service est efficace et surtout sympa. Ça aussi, il faut le souligner car, dans notre région, on n'a malheureusement pas l'habitude d'être bien reçu dans les restaurants (surtout sur le littoral). Enfin, le restau donne directement sur la plage et propose une grande terrasse face à la mer. Quel bonheur de pouvoir manger dans ce cadre exceptionnel, hiver comme été.

Après ce déjeuner fort sympathique, une petite pause sur le sable pour regarder les bateaux, trop dur...
Une belle chanson de Michel Jonasz me passe par la tête :



Le soir, les petits bleus de l'équipe de rugby de Montpellier affrontaient La Rochelle dans notre beau stade Yves du Manoir. Exceptionnellement, je n'y suis pas allé. Mais le match était retransmis à la télé et j'ai donc pu le voir, en compagnie de très bons amis, eux aussi amateurs de ballon ovale.

C'était un match difficile, contre une équipe dont le jeu ressemblait beaucoup à celui de Montpellier. Le MHR l'a tout de même emporté avec brio et, à l'issu de cette 8ième journée de championnat, Montpellier s'est retrouvé, pour la première fois de son histoire, à la tête du Top 14. Et ça, c'est tout simplement ENORME !!!

Un grand merci à nos deux nouveaux entraineurs, Eric Bechu et Fabien Galthié, dont je vous parlais dans un article au début du mois, qui ont réussi à sublimer cette équipe.
Regardez bien ce classement, vous ne verrez pas ça chaque semaine (même si j'adorerais...).

Dimanche était encore une journée consacrée au sport ; et encore une journée historique pour le sport montpelliérain. En effet, le MAHB, notre équipe de handball inaugurait la configuration "sport" de notre nouvelle grande salle, l'Arena.
C'est le groupe Indochine, qui avait eu l'honneur d'inaugurer la configuration "spectacle" de la salle le 8 septembre dernier.

Comme vous l'aurez compris, l'Arena est une salle multifonctions. Elle est la première de ce genre construite en France depuis le Palais Omnisport de Paris Bercy en 1984. Elle a une capacité d'accueil qui la place d'ailleurs en deuxième position en France derrière le POPB : 14 800 spectateurs en configuration "spectacle", 9 000 supporters en configuration "sport".

N'ayant pu aller à l'inauguration officielle et n'étant pas un fan d'Indochine, c'était la première fois que j'entrais dans cette fameuse grande salle. Et je n'ai pas été déçu. Elle est super, très confortable, bien conçue. En plus, les organisateurs avaient prévu un show d'avant match à l'américaine (lasers, concert, ballon descendant du plafond dans les mains d'une jeune fille...).

Les huiles s'étaient déplacées pour l'occasion. Il y avait même Rama Yade, notre jeune, belle et ambitieuse Secrétaire d'Etat au sport. Georges Frêche, notre Président d'Agglo et de Région, lui a carrément dit que c'était "classe" de sa part d'être présente. Vous pouvez voir tout cela dans cette vidéo que j'ai réalisée à cette occasion :



Malheureusement, le résultat sportif n'a pas été à la hauteur de l'évènement. Malgré une salle pleine à craquer de supporters et la présence du meilleur joueur du Monde, Nicolas Karabatic, l'équipe de Montpellier s'est inclinée devant Hambourg, une très bonne équipe allemande, qu'elle affrontait dans le cadre de la Ligue des Champions.
C'est un peu dommage mais cela n'a pas réussi à me gâcher la fin d'un week-end vraiment formidable.

D'ailleurs, pour terminer, je vous propose une belle chanson sur le thème du week-end, avec un beau clip vidéo :



Vivement le week-end prochain !!!

lundi 27 septembre 2010

Under The Bridge...

Décidément, je ne me lasse pas des articles sur les tounes reprises par Santana dans son dernier album, Guitar heaven : the greatest guitar classics of all time, sorti le 20 septembre dernier. Voici donc le 5ième de la série.
En écrivant ce post, j'ai une pensée particulière pour mon ami Vincent car il est consacré à une de ses chansons préférées, Under the bridge des Red Hot Chili Peppers.

Elle est sortie en septembre 1991 sur le 5ième album du groupe, Blood Sugar Sex magik et en mars 1992 en single.
Elle occupe une place un peu particulière sur l'album de Santana puisque, non seulement elle est un des deux bonus que l'on ne trouve que sur l'édition Deluxe du CD, mais en plus, Santana n'a pas invité le même chanteur pour la version US et la version Europe de l'album.

Pour la première, c'est Andy Vargas, un interprète américain qui chante souvent pour Santana, qui l'accompagne et ça donne ça :



Pour la version européenne, j'avoue que j'ai été bluffé... J'ai d'abord cru à un canular tant cela me paraissait décalé, mais non, c'est un Québécois qui a été choisi, et pas forcément le plus rock n'roll, malgré son prénom, Roch Voisine.
Je n'ai pas réussi à récupérer la toune dans son intégralité mais voici un extrait :



Je suis moyennement fan...

Le morceau a été écrit par le chanteur du groupe Anthony Kiedis, qui exprime dans les paroles ses problèmes de solitude et de drogue. Une phrase de la chanson en particulier (Under the bridge downtown, is where I drew some blood) fait référence à son habitude de consommer de la drogue sous un pont.
Kiedis était réticent à intégrer ces paroles, très personnelles, dans le répertoire des Red Hot jusqu'à ce que leur producteur, Rick Rubin, arrive à le convaincre. Le reste du groupe a été très réceptif à ce texte et a composé la musique.

J'avoue que ça aurait été vraiment dommage que cette toune ne sorte pas, non ?
Voici un petit live improvisé juste au moment de la sortie de l'album, en septembre 1991 à Amsterdam :



La chanson marque un important changement dans le style de Kiedis, qui avait passé l'essentiel de sa carrière à chanter des morceaux rapides en raison de sa capacité limitée à atteindre les notes aiguës.

Le premier single de l'album est Give it away qui obtient un énorme succès. Under the bridge en sera le deuxième et le groupe ne s'attendait pas à un ce qu'il fonctionne autant que la précédent. D'ailleurs la maison de disque n'y croyait pas vraiment non plus.
Elle avait envoyé des représentants à un concert des Red Hot pour déterminer quel serait le deuxième single. Lorsque John Frusciante, l'ancien guitariste a débuté le morceau, Kiedis a raté son repère et n'a pas chanté le début de la chanson. A ce moment là, tout le public s'est mis à chanter la chanson a sa place. Ce petit incident a convaincu les producteurs que c'était ce morceau qui devait sortir en single.

Et ils ont bien fait car la chanson s'est classée n°2 dans le hit-parade américain et a été disque de platine aux USA (plus de 2 000 000 d'exemplaires vendus).
Effectivement, le public a l'air de bien apprécier cette toune comme le prouve ce live de 2003 en Irlande devant 80 000 personnes :



Le clip de Under the Bridge a été réalisé par le célèbre metteur en scène américain Gus Van Sant. Il connaissait Flea, le bassiste des Red Hot car il avait eu un rôle dans My own private Idaho, film de Van Sant, sorti en 1991.
Le clip, très esthétique, alterne des images tournées en studio et des rushs dans les rues de Los Angeles :

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

Under the bridge est jouée dans presque tous les concerts de Red Hot même si Kiedis, ayant du mal à chanter les notes élevées, oublie ou modifie certaines paroles sur les passages les plus aigües. Ce n'est pas le cas, il me semble, sur cette interprétation acoustique du morceau :



Under the bridge est une chanson moins reprise que celles sur lesquelles j'ai fait récemment un article mais j'ai tout de même trouvé 3 adaptations intéressantes.
Dans la première, seul le début de la chanson est repris. En 1999, Mos Def utilise le premier couplet dans sa toune Brooklyn. Il change la phrase "the city I live in, the City of Angels" qui fait référence à Los Angeles par "the city I live in is beautiful Brooklyn" :



J'aime beaucoup l'adaptation suivante. Elle est l'œuvre du Jazzman australien Franck Bennet qui, en 1996, a fusionné des éléments de be-bop et de big bands pour un résultat excellent :



Je terminerai par une adaptation qui a donné un second souffle à la chanson en 1998. C'est le girls band brittanique All Saints qui remet Under the bridge au devant de scène en 1998. C'est pas mal si ce n'est que le dernier couplet a été supprimé car c'était le seul à faire une allusion explicite à la drogue dans toute la chanson, et cela ne collait pas à l'image du groupe.

jeudi 23 septembre 2010

Sunshine Of Your Love...

Après les Beatles, les Doors et Led Zeppelin, je m'attaque à une chanson d'un autre groupe de légende des 60's, Cream, l'un des nombreux groupes d'Eric Clapton. En effet, Carlos Santana a également repris sur son dernier album, sorti lundi dernier, Guitar heaven : the greatest guitar classics of all time, le fabuleux Sunshine of your love.
Mister Thomas, mon fidèle ami trifluvien, mon Maître ès-FestiVoix, tu m'as dit que tu adorais Clapton et que cette toune te rappelait ton adolescence... cet article est donc pour toi mon pote !

Ce morceau est sorti sur le deuxième album de Cream, Disraeli Gears, en novembre 1967 et également en single.
Encore un morceau qui comporte un riff de guitare extraordinaire (ainsi qu'un super riff de basse) et notamment une intro du tonnerre que l'ami Carlos reprend brillamment (avec Rob Thomas au chant) :



Après la version studio que vous pouvez écouter sur l'album de Santana depuis le 20 septembre, voici une version live, enregistrée à Rabat, en mai dernier, lors du festival Mawazine :



La genèse de Sunshine of your love date du début de l'année 67 quand les membres de Cream participent à un show de Jimmy Hendrix à Londres, au mois de janvier. Inspiré par la performance d'Hendrix, Jack Bruce, le bassiste de Cream, rentre chez lui et écrit le fameux riff de basse qui rythme la chanson.

Les paroles des couplets ont été écrites par Bruce et Pete Brown, un poète et parolier qui travaillait avec le groupe, lors d'une séance créative de nuit (c'est comme ça qu'on appelait les soirées "stupéfiantes" à la fin des 60's...). Bruce jouait le riff à la basse et Brown, en regardant le levé de soleil, aurait écrit "It's getting near dawn and lights close their tired eyes…".
Plus tard, Clapton écrira les paroles du refrain "I've been waiting so long…" qui donneront son titre à la chanson.

Voici un extrait de leur fameux Farewell Concert (seul live de Cream a avoir été intégralement enregistré en vidéo) au Royal Albert Hall, le 26 novembre 1968 :



La chanson est renommée dans le milieu de la guitare pour être le parfait exemple du "woman tone" d'Eric Clapton, ce son particulier qu'il tirait, dans la seconde moitié des 60's, de sa Gibson SG. Il s'agit d'un son distordu, mais plutôt sourd, que beaucoup de guitaristes ont essayé de reproduire, sans succès.
Il est à noter, et c'est amusant, que les premières notes du solo de Clapton, après le refrain, sont celles d'un vieux standard de la chanson populaire américaine, Blue Moon. Sunshine... Blue Moon... un jolie clin d'œil !

Encore un live de Cream datant de 1968, mais un peu plus intimiste que le précédent :



Comme vous avez pu le voir sur cette vidéo, le style particulier du batteur du groupe, Ginger Baker, est un autre élément spécifique de cette chanson. En effet, contrairement à la plupart des standards du rock, qui alternent grosse caisse et caisse claire, le rythme de Sunshine of your love est essentiellement fait avec les toms.

On le remarque aussi très bien sur la vidéo suivante, extrait d'un concert de Clapton à Montreux, où il est accompagné du fameux bassiste de Jazz Nathan East, de Greg Phillinganes au clavier (actuel membre de Toto) et d'un batteur de grand talent... Phil Collins.



Encore une petite couche de Clapton avec cette version acoustique de Sunshine of your love que je trouve assez sympa :



Sunshine of your love a été le premier grand succès de Cream aux USA, atteignant la 5ième place des charts. En 2004, le magazine Rolling Stone l'a désignée 65ième dans son palmarès des 500 plus grandes chansons de tous les temps.
Evidemment, la chanson a été reprise de nombreuses fois.

Je commencerai par une version Soul de Spanky Wilson, datant de 1970 :



Et j'enchainerai avec une interprétation, radicalement différente, d'Ozzy Osbourne, en 2005 :



Et que dire de ce cover d'Ella Fitzgerald, datant de 1968, l'année de sortie de la toune...



J'ai bien aussi la version de Living Colour, en 1994, que l'on trouve sur la B.O. du film True Lies :



Mais la meilleure reprise reste celle de celui qui a, en quelque sorte, poussé Cream à se dépasser pour créer cette magnifique chanson, Jimmy Hendrix.
8 minutes de pure musique :

lundi 20 septembre 2010

Whole Lotta Love...

Troisième article consacré aux chansons sélectionnées par Carlos Santana pour son album, Guitar Heaven: The Greatest Guitar Classics Of All Time, qui sort aujourd'hui même.

Après When my guitare gently weeps des Beatles et Riders on the storm des Doors, je vous propose un topo sur un autre classique du rock, Whole Lotta Love de Led Zeppelin.

En voici la version de Santana, accompagné de Chris Cornell, le chanteur de Soundgarden :



Whole Lotta Love est le premier titre du deuxième album du groupe, sorti en 1969, Led Zeppelin II. C'est leur deuxième single et surtout leur premier gros hit avec plus d'un million d'exemplaires vendus au USA en 1970.
En 2004, le magazine Rolling Stone l'a classé 75ième dans son palmarès des 500 plus grandes chansons de tous les temps. Je n'en suis pas surpris car cette toune est vraiment d'enfer.

Elle est directement inspirée, parole et musique, d'un morceau de blues de 1962, écrit par Willie Dixon pour son ami Muddy Waters, You need love. Led Zep a d'ailleurs été poursuivi pour ce "plagia" et l'affaire s'est réglée à l'amiable en faveur de Dixon en 1985.

Il est vrai que les similitudes sont plus que frappantes :



Le plus bizarre, c'est que les Small Faces avaient fait un plagia encore plus flagrant en 1966, intitulé You need Loving mais ils n'ont jamais été poursuivis alors qu'ils n'ont jamais cité Willie Dixon dans les crédits de "leur" chanson.

Whole Lotta Love a été enregistrée aux studios Olympic à Londres et mixée à New York. Jimmy Page a joué le riff de blues de l'intro sur une Gibson Les Paul Sunburst Standard de 1959. Robert Plant, quant à lui, a fait une prise unique pour les chants, y compris les gémissements, parfois appelés "the orgasm section".

La version studio fait 5 min. 34. Déjà à l'époque, les radios exigeaient un format plus court et la maison de disque a dû couper la partie centrale pour en faire une version de 3 min. 10.
Voici la version complète :



C'est certainement la chanson la plus érotique enregistrée par Led Zeppelin, depuis les paroles originales de Dixon, déjà très suggestives, jusqu'aux cris d'orgasmes dans le pont psychédélique avant le solo de Jimmy Page.

Les paroles à connotations sexuelles sont nombreuses : shake for me girl ou encore keep it cool baby, sans parler de la référence, en fin de morceau, à Back Door Man, autre chanson de Willie Dixon (reprise également par les Doors).
Mais cela reflète l'état d'esprit de Led Zeppelin à l'époque, en pleine tournée américaine où les plaisirs en tout genre ne manquaient pas.

Voici un extrait de leur live au Royal Albert Hall en 1970 :



Le bassiste du groupe John Paul Jones aurait déclaré que le fameux riff de guitare de Page avait été créé lors d'un concert, en jouant Dazed and confused, toune de son précédent groupe, les Yardbirds. Jimmy Page l'a toujours nié, affirmant que le riff était né lors d'une répétition pour le deuxième album, chez lui.

Led Zep était vraiment un super groupe de concert. Je ne me lasse pas de mater les vidéos de leurs lives. En voici une de plus, à Knebworth en 1979, juste avant la dissolution du groupe suite à la mort du batteur, John Bonham, en 1980. Attention, cette performance dure près de 8 minutes :



Depuis 1980, les trois membres restants du groupe se réunissent de temps en temps pour des évènements exceptionnels, comme en 1985, lors d'un concert de charité à Philadelphie dans le cadre du Live Aid :



Plus récemment, Jimmy Page a interprété Whole Lotta Love à la guitare pendant la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Pékin, en août 2008.
La superbe chanteuse britannique Leona Lewis l'accompagnait au chant. C'est au bout d'1 minute 30 qu'on voit le guitariste, plus très jeune mais toujours motivé, entamer son célèbre riff, perché sur une plate-forme qui émerge d'un bus anglais à impériale... bref, du grand spectacle.



Whole Lotta Love a bien sûr était reprise par de nombreux groupes et artistes. Je vous ai fait une petite sélection dont vous me direz des nouvelles. En effet, la toune n'a pas été interprétée que par des inconnus, à commencer par la grande Tina Turner et son ex, Ike :



On poursuit avec la version d'un petit groupe irlandais que vous connaissez peut-être. Je crois que leur chanteur a rencontré notre petit Président vendredi dernier.



Pour continuer, voici une excellente interprétation du kid de Minneapolis. Il est vraiment terrible avec une guitare entre les mains.



Les poupées de la Pop, ont également repris Whole Lotta Love en live lors de plusieurs concerts. Je ne suis pas un fan de ce groupe mais la version des Pussicat Dolls n'est pas si mauvaise...



Pour terminer, je vous propose la version la plus décalée, et certainement une des plus intéressantes. Non pas à la guitare mais au piano, Tori Amos, avec son univers particulier, s'approprie vraiment le morceau de Led Zep. Extrait d'un concert au fabuleux Montreux Jazz Festival en 1991 :



jeudi 16 septembre 2010

Riders on the Storm...

Après While my guitar gently weeps , j'ai décidé de poursuivre ma série d'articles consacrée aux chansons du prochain album de Carlos Santana, Guitar heaven : the greatest guitar classics of all time, par une toune des doors, Riders on the storm.
Elle figure sur le superbe album des Doors, dernier du vivant de Jim Morrison, sorti en 1971, LA Woman.

Voici la version que vous pourrez trouver sur l'album du fabuleux guitariste latino, qui sortira le 20 septembre. Il est accompagné au chant par Chester Bennington, le chanteur de Linkin Park, et Ray Manzarek, ancien clavier des Doors.



D'après Robby Krieger, le guitariste des Doors, Riders on the Storm s'inspire d'un classique de la country américaine, (Ghost) Riders in the Sky: A Cowboy Legend, chanson de écrite en 1948 par Stan Jones.
La voici, interprétée par Johnny Cash :



Riders on the storm a été enregistrée en décembre 1970 dans l'atelier des Doors à Los Angeles avec l'appui de Bruce Botnick, fidèle ingénieur du son et producteur du groupe.

Pour accompagner le son si spécifique du Piano électrique Fender Rhodes de Ray Manzarek, les Doors ont intégré à l'enregistrement des son réels de tonnerre et de pluie. Jim Morrison a d'abord enregistré le chant principal puis, dans un second temps, il a ré-enregistré les paroles par dessus, en murmurant, afin de créer une sorte d'effet écho.

Et voici le résultat :



Selon Ray Manzarek, ce fut la dernière chanson enregistrée par le groupe, et donc par Jim Morrison, avant le décès de celui-ci, en juillet 1971. Le single sortira d'ailleurs peu avant sa mort. Il se classera 14ième aux Etats-Unis et 22ième dans les charts britanniques.

Évidemment, cette toune a connu pas mal de reprises et de remix. Comme celui ce remix du rappeur américain Snoop Dogg, en 2003, pour un jeu vidéo :



Intéressant aussi ce mashup, réalisé en 2005 par Blondie, mixant Riders on the storm et leur chanson de 1981, Rapture :



Et voici quelques versions marrantes trouvées sur Deezer :

Version trance israelienne par Infected Mushroom :



Version lounge Ibiza par Raffunk (j'adore !!!) :



Version electro-jazz latino par Senor Coconut (bizarre !) :



Version jazz, plutôt sympa :



Pour conclure cet article, je vous propose un duo improbable entre Dave Stewart,ex-leader de Eurythmics, et un de mes chanteurs préférés, l'incroyable Bernard Lavilliers, le Jim Morrison français...


lundi 13 septembre 2010

While my guitar gently weeps...

En préambule, je voudrais saluer Juthova, rédacteur de l'excellent blog La reprise musicale que je lis depuis quelques temps et qui constitue une référence au niveau musical et surtout en ce qui concerne les reprises.

C'est lui qui m'a inspiré cet article et sans doute quelques autres à venir. En effet, il m'a informé de la sortie, le 20 septembre prochain, du nouvel album de mon idole Carlos Santana, intitulé, Guitar Heaven: The Greatest Guitar Classics Of All Time.

Cet énième opus du guitariste latino est une sélection des meilleurs titres "guitaristiques", interprétés par Carlos et ses invités. Je ne vous en dirai pas plus car je compte bien faire plusieurs articles sur les chansons que l'on trouvera sur cet album...

Et j'ai décidé de commencer par le morceau découvert dans le blog sus-cité, à savoir, While my guitar gently weeps, un classique des Beatles, écrite et composée par George Harrison, parue sur le double album The Beatles ("The White Album"), en novembre 1968.

Je trouve que la version de Santana est superbe mais je ne suis pas objectif, il me fait toujours capoter. Il est accompagné d'India Arie, au chant, et du violoncelliste Yo-Yo Ma.
Qu'en pensez-vous ?



L'histoire de cette toune est assez intéressante. George Harrison, poussé par son éternel côté mystique, s'inspire, pour cette chanson, de la philosophie du Yi Jing (un manuel chinois dont le titre peut se traduire par «Classique des changements» ou «Traité canonique des mutations»).

Se basant sur le concept oriental selon lequel toutes les choses sont relatives entre elles, opposé au point de vue occidental, selon lequel les choses sont simplement fortuites, Harrison décide d'écrire une chanson en partant des premiers mots qu'il lirait en ouvrant un livre au hasard, de telle sorte que le texte qu'il écrirait serait relié à cet instant précis.
Il ouvre donc le Yi Jing et la première chose qu'il voit est gently weeps («pleure doucement»). Il construit donc sa chanson autour de ces deux mots.

Voici la chanson originale par les Fab Four :



Le travail en studio sur cette chanson s'étale sur une longue période. La première session d'enregistrement a lieu le 25 juillet 68 avec une prise en solo de George Harrison à la guitare acoustique et à l'orgue. Le groupe au complet, quant à lui, s'y met le 16 août, puis à nouveau le 5 septembre.

Ils gravent 44 prises et choisissent de garder la 25e. George, plutôt déçu par le résultat, demande à Eric Clapton d'y jouer de la guitare. Celui-ci enregistre le solo avec sa Gibson Les Paul (les connaisseurs apprécieront) tandis que Paul Mc Cartney ajoute une intro au piano.
Dans une période de tensions extrêmes, la présence de Clapton fait beaucoup de bien aux Beatles.

Voici une vidéo de George Harrison, accompagné à la guitare par Clapton (cette fois avec une Gibson Byrdland), lors d'un concert en faveur du Bangladesh en 1971.



Terminons avec l'histoire de l'enregistrement de la chanson...
Après avoir réécouté le mix final, Eric Clapton remarque qu'il y a un problème : «Ça ne sonne pas assez Beatles». Le morceau est donc passé dans l'automatic double tracking (technique visant à améliorer le son de la voix ou des instruments au cours du processus d'enregistrement) pour le faire «trembler légèrement» et hop, le tour est joué !

La participation de Clapton à cet enregistrement a longtemps été niée (il était alors sous contrat avec une autre maison de disques), et n'a été officiellement admise que dans les années 80, même si les spécialistes avaient immédiatement reconnu son style et son vibrato de la main gauche.

On le retrouve, accompagnant encore Harrison à la guitare, lors d'un concert de charité, The Prince’s Trust Rock Gala, en 1986 dans la célèbre Wembley Arena. Et il y a du beau monde avec eux, Elton John au piano et Ringo Starr à la batterie. Ce dernier n'étant pas un virtuose des percussions, un autre batteur, nettement plus doué, l'accompagne, un certain Phil Collins.



George Harrison est mort le 29 novembre 2001 d'un cancer.

Un an après Clapton organise un concert en hommage de son ami, Concert for George, au Royal Albert Hall. Cette fois, il est au chant sur While my guitar, accompagné de Paul Mc Cartney, Ringo Starr, Jeffe Lynne et Dhani Harrison, le fils de Georges (qui ressemble à son père de façon troublante), à la guitare.



Encore du beau monde lors de cet autre concert en hommage à George Harrison au Rock & Roll Hall of Fame de Cleveland en 2004...
Il y a sur scène Tom Petty et Jeff Lynne au chant et à la guitare, Dhani Harrison à la guitare, Steve Ferrone à la batterie et à la fin, un superbe solo de... Prince himself !!!



Impossible de terminer cet article sans vous proposer quelques reprises intéressantes.
La première, une des plus connues, est celle de Toto, le fameux groupe américain :



Mais je préfère celle des White Stripes, beaucoup plus rock'n roll, avec une fin amusante :



Ensuite, on part dans les curiosités...

Une version ukulele qui est assez sympa.



Plutôt doué le gars !!!
Poursuivons avec une version Bossa Nova, pas terrible, je dois dire...



Une version Punk-Rock...



Et pour aller crescendo, une version Metal...



Mais ma préférée est indéniablement la suivante, qui conclura cet article. Je vous laisse la découvrir.

jeudi 9 septembre 2010

Dans son quartier du Vieux-Québec... les rues ont l'air d'avoir l'accent !



Le 20 août dernier, cela faisait 30 ans que Joe Dassin nous avait quitté. J'aimais bien ce chanteur franco-américain. J'avais envie de lui consacrer un petit post.

Je sais que les Québécois l'aimaient aussi beaucoup et il leur rendait bien. C'est pour cela que Dans les yeux d'Emilie était toute indiquée pour introduire cet article. J'aurais également pu vous proposer l'Eté Indien mais je la trouve nettement moins poétique et un peu trop entendue.
Tandis que :

"Mais l'hiver vient d'éclater, Le Saint-Laurent est prisonnier, D'un décembre qui va bien durer six mois, Quand les jours ressemblent aux nuits, Sans éclaircie à espérer, Qui peut croire que l'été nous reviendra".

C'est pas excellent ???

Joseph Ira Dassin a vu le monde à New-York en 1938. Il a donc seulement 42 ans lorsqu'il décède d'un infarctus, en 1980, dans un restaurant à Papeete, en Polynésie Française.

Fils du réalisateur Jules Dassin et de la violoniste Béatrice Launer, il grandit aux Etats-Unis qu'il quitte à l'adolescence pour suivre ses parents qui s'expatrient en Europe afin de fuir le maccarthisme. Il y reviendra pour ses études à la fin des années 50.

En 1962, il revient en Europe, diplôme en poche, et devient successivement assistant de son père sur le film Topkapi, animateur à Radio Luxembourg et journaliste pour Play-Boy. Jusqu'en 64, il enchaîne ce type de job puis s'essaie à la chanson, sur les conseils de sa compagne, Maryssa, rencontrée en 63 chez Eddy Barclay.

C'est en 1966 que Joe connait le succès avec l'adaptation d'une chanson de Guantanamera.



Mon but n'étant pas de vous faire la bio de Joe Dassin, je vous dirai juste qu'à partir de là, sa carrière était lancée et qu'il a progressivement enchaîné les succès à la fin des années 60 (Les Dalton, Marie-Jeanne, Siffler sur la colline, Le P'tit pain au chocolat, Les Champs-Élysées...) pour connaître la consécration dans les 70's (L'Amérique, Si tu t'appelles mélancolie, L'Été indien, Et si tu n'existais pas, Ça va pas changer le monde, À toi, Dans les yeux d’Émilie, Le Dernier Slow...).

J'aime bien cette adaptation de City of New-Orleans, classique de la country de Willie Nelson, Salut les amoureux :



Fragile du cœur (il fait son premier infarctus en 1969) et probablement victime de surmenage et d'une angoisse chronique, il fera un autre infarctus en juillet 80 puis le dernier, qui lui sera fatal, le 20 août de cette même année.



Trente ans après son décès, Joe Dassin se situe en 14e position dans le classement des chanteurs ayant vendu le plus de disques en France. C'est également le compositeur disparu qui rapporte le plus de droits d'auteur en France.

Il a d'ailleurs composé pour d'autres artistes comme France Gall, Marie Laforêt, Mélina Mercouri, seconde épouse de son père (sur la photo), ou encore son copain Carlos pour qui il signe Big bisou, Le Bougalou du loup garou ou encore Senor météo.

Joe Dassin et Carlos, ça me rappelle mon enfance... les émissions de Maritie et Gilbert Carpentier dans lesquelles les artistes donnaient vraiment l'impression de s'amuser, malgré les mauvais playback.
En voici un extrait où l'on retrouve Joe, Carlos, Dave, France Gall, Jeane Manson...



Joe Dassin est toujours un artiste bancable puisqu'une revue musicale en son hommage, intitulée Joe Dassin - La grande fête musicale a tourné à travers le Québec et les USA entre 2006 et 2009.
Son fils Julien est à l'origine d'une autre spectacle en l'honneur de son père, que nous pourrons bientôt voir dans l'hexagone. Intitulée Joe Dassin, Il était une fois, la comédie musicale retraçant la vie du chanteur, débutera à partir du 1er octobre au Grand Rex à Paris.
Ce spectacle, mis en scène par Christophe Barratier, réalisateur du film Les Choristes, permettra de revivre les moments clés de la vie du chanteur, de son enfance aux Etats-Unis, à l'Europe, où il a connu le succès.

Et si tu n'existais pas...


Pour en revenir au Québec, de nombreux artistes de la belle province ont repris des tounes de Joe Dassin. J'en ai sélectionné deux, que j'ai vus au FestiVoix cette année, dans des styles très différents.
D'abord, mon copain Pépé, que j'adore, et qui m'a fait passer une des meilleures soirées du FestiVoix. Il reprend le grand classique, Les Champs Elysées :



Ensuite, un peu moins ma tasse de thé, mais également un super concert au FestiVoix 2010 et une interprétation plutôt musclée, comme il sait le faire, de A toi, Eric Lapointe :



Enfin, je terminerai par un duo français, un peu improbable, pour une version plutôt sympathique de La Fleur aux Dents, Vincent Delerm et Philippe Katerine :

lundi 6 septembre 2010

Charlotte Le Bon... c'est bon !!!

Tout le monde ne parle que d'elle sur le Web depuis la semaine dernière, Charlotte Le Bon. Encore inconnue, il y a 7 jours, la jeune québécoise, nouvelle Miss Météo du Grand Journal de Canal +, est devenue, en une semaine, la chouchou du Paysage Audiovisuel Français, et la mienne...

Tout d'abord, je tiens à remercier Thomas qui, de Trois-Rivières, m'a fait connaître Charlotte, en postant, sur Facebook, une vidéo de sa première prestation climatique. En effet, je ne sais pas ce qui m'arrive, moi téléphage invétéré, je ne regarde plus du tout la télé... pas le temps.

Voici d'ailleurs cette vidéo dans laquelle on découvre Charlotte et surtout, son charmant accent :



Bref, j'ai vite compris, en surfant un petit peu autour de Charlotte, que j'avais affaire à un sacré numéro. Une Québécoise comme je les aime ! Et je ne parle pas de sa plastique parfaite et de son jolie minois. Que nenni, c'est son franc-parler et sa fausse naïveté qui m'ont charmé avant tout. Et bien sûr, son humour un peu décalé et tellement rafraichissant.

Vous l'aurez compris, je suis amoureux et j'ai bien peur de ne pas être le seul. Moi qui aime me démarquer, je suis mal barré ce coup ci.

Mais qui est la belle Charlotte ? Il est plus complexe de répondre à cette question qu'il n'y paraît...
En effet, la jeune fille semble avoir de multiples activités, et peut-être même de multiples talents. Ce que tout le monde sait, c'est que Charlotte est mannequin.

A 23 ans (et oui...), elle exerce cette profession depuis 8 ans. Avec ses mensurations de rêve (85/60/89 pour 175 cm), ses yeux verts et sa belle chevelure brune, elle est a été l'égérie de plusieurs marques et on a pu la voir dans de multiples campagnes en France (Escada, Naf Naf, café Carte Noire, parfum Si Lolita de Lolita Lempicka...).
Vous voulez voir ?



Charlotte a également entamé une carrière d'actrice au Québec, en tournant dans quelques courts-métrages. Je n'ai malheureusement pas trouvé d'info sur cette activité.
Après tout, ce ne serait pas étonnant puisque la petite Charlotte a grandi dans une famille de comédiens ; elle est la fille de la comédienne Brigitte Paquette (Omertà, Les poupées russes, Les ex) et la belle-fille de l’acteur Frank Schorpion (Omertà, Le dernier chapitre, Monica-la-Mitraille).
Mes lecteurs québécois peuvent peut-être me dire s'il connaissent la Charlotte comédienne...

Ce que je sais, en revanche, c'est que la demoiselle s'adonne au dessin et à la photo. Elle réalise des croquis acidulés bourrés de références culturelles et d’allusions poétiques avec quelques touches d’humour judicieusement parsemées.
On apprend par exemple qu’une barre de chocolat et un poil pubien bleu sont les ingrédients top secrets pour changer le monde. Un avant-goût de son univers léger et décalé.
Si vous voulez vous faire une idée, voici son site Web.

Charlotte a aussi traversé les Etats-Unis et a croqué, à cette occasion, des objets de la vie courante, des paysages idylliques ou encore des réactions de personnes croisées.

Je ne sais pas si elle fera carrière dans le dessin ou la photo, mais dans la comédie, elle a toutes ses chances.
Moi qui essaie de faire émerger l'écolo enfoui au plus profond de mon être, j'ai particulièrement apprécié sa deuxième chronique au Grand Journal :



Et puis, tant qu'on y est, voici la quatrième chronique, que j'apprécie particulièrement car on y apprend des expressions québécoises plutôt sympathiques, comme "Péter dans les Fleurs" :

Canal + ne souhaite apparemment pas que les vidéos de Charlotte circulent sur le Web et interdit l'intégration sur les blogs. Vous pouvez tout de même voir celle-ci ici.

Le plus cocasse, c'est que Charlotte ne connaissait ni le Grand Journal de Canal +, ni son présentateur, Michel Denisot, comme elle l'explique dans cette interview radio quelques jours avant sa prise de fonctions :



Ce qui est certain, c'est que la jeune Charlotte va faire parler d'elle cette année et je me réjouis par avance de la retrouver tous les soirs sur Canal +.

Pour terminer en musique, comme d'hab., je n'ai pas trouvé de toune en lien avec Charlotte Le Bon, alors j'ai décidé de vous passer une chanson d'une autre Charlotte, ma jumelle (et oui, nous sommes nés le même jour...), la talentueuse Charlotte Gainsbourg :


vendredi 3 septembre 2010

M.H.R.C... il revient, et il n'est pas content !!!

Je ne vous ai pas parlé de mon sport favori depuis la magnifique clôture du Top 14 2009-2010 qui a vu la victoire de l'ASM-Clermont-Auvergne pour mon plus grand bonheur.

Le championnat a repris il y a 3 semaines et j'ai raté le premier match à domicile de Montpellier, contre le Racing-Métro 92, car j'étais en Espagne. Je me devais donc d'être présent lors du 2ième, surtout que le M.H.R.C. affrontait l'équipe la plus titrée du rugby français, le Stade Toulousain.

Cette année est la saison de tous les espoirs pour Montpellier. Les deux internationaux, François Trinh Duc et Fulgence Ouedraogo sont au top de leur forme et super motivés. L'équipe présente un potentiel intéressant et après plusieurs saisons plutôt moyennes, elle a envie de briller.

Et surtout, nous avons un nouveau duo d'entraineurs de choc, Eric Bechu et Fabien Galthié. Le très expérimenté ex-entraineur d'Albi, associé au très médiatique ex-international et ex-entraineur du Stade Français, ça peut donner quelque chose de sympa.

Bref, j'étais bien présent, dans les tribunes de notre superbe stade Yves du Manoir, mercredi en fin d'après-midi, pour encourager mon équipe. Et bien m'en a pris car c'était un mach génial, avec un scénario incroyable, dans une ambiance extraordinaire.

Tout d'abord, le contexte... Après une défaite à Biarritz lors de la première journée, Montpellier venait de se payer le Racing-Métro 92 a domicile et Perpignan, vice-champion de France, à l'extérieur. Toulouse, de son côté, restait sur deux grosses victoires à domicile et une petite défaite à l'extérieur, et occupait la 1ère place du classement à l'entame de cette 4ième journée de championnat.

L'affrontement promettait donc d'être intéressant entre deux équipes de haut de tableau. Le public ne s'y était pas trompé puisque le record d'affluence du stade a été battu avec plus de 14 200 spectateurs.
A mon avis, on était largement plus de 16 000 mais les organisateurs n'osent pas annoncer de gros chiffres depuis qu'ils se sont fait rappeler à l'ordre par la commission de sécurité.

Je vous propose un peu de musique avant de vous raconter ce match de ouf. Il s'agit du morceau qui passe dans le stade lors de l'entrée des équipes. J'en profite pour faire un petit clin d'œil à une jeune fille qui adore les Stones.



Venons en au match lui-même.
Montpellier a nettement dominé la première mi-temps, attaquant sans cesse et produisant du beau jeu. Toulouse, s'est contenté de subir et a réussi à prendre de l'avance au score, juste avant la mi-temps, grâce à une interception et un essai de Delasau, contre le cour du match.

Mais au retour des vestiaires, les montpelliérains étaient encore plus remontés et ont marqué un essai par leur nouveau 3/4 aile, international argentin, Martin Bustos Moyano.

Ce dernier a marqué tous les points du MHRC puisqu'il tient aussi le rôle de buteur et qu'il est très doué dans ce domaine. Il a planté deux pénalités de plus de 50 mètres... impressionnant (voir dans la vidéo à venir).
Vraiment une bonne recrue, je pense qu'il va faire un malheur cette saison.

Finalement, en milieu de seconde mi-temps, l'avance de Montpellier s'est stabilisée à 6 points (22-16). C'est d'ailleurs le score qu'indiquait le panneau d'affichage lors que la sirène des 80 minutes a retenti. Mais en fin de match, Toulouse a fait rentré du sang neuf, et du lourd (Dusautoir, Clerc, Servat, Médard, Bouilhou...). Ces internationaux n'ont pas été transcendants mais ont amené un peu de punch à l'attaque toulousaine.

Résultat, malgré une défense impressionnante voire héroïque de Montpellier, à la 82 ième minutes, essai pour Toulouse qui revient à un point de Montpellier !
La transformation en valant 2, je vous laisse imaginer le suspense lors que le jeune Bézy, hauteur de l'essai et buteur toulousain, a posé le ballon sur le tee.
Nous étions crucifiés et ressentions un sentiment d'injustice extrême car Montpellier méritait de gagner et cette transformation ne pouvait pas être ratée, tant elle était bien placée.

Et l'incroyable s'est produit. Bézy a manqué son coup de pied et Montpellier a gagné, d'un point, au bout du suspense. Quelle libération!!!

Je n'ai pas pu filmer ce tout dernier épisode tant j'étais tendu mais les autres principales actions du match figurent sur cette vidéo que j'ai concoctée juste pour vous. Vous m'excuserez pour le cadrage approximatif sur l'essai de Montpellier mais j'étais trop content et j'ai oublié que je filmais. Et puis, la vidéo est un peu longue mais j'ai eu du mal à faire des coupes tant le match était fou !



Pour une reprise, c'est une reprise. Je sens que la saison va être intéressante.

Dimanche, le MHRC se déplace à Clermont, sur les terres arvernes des champions de France. J'avais envisagé, un temps, d'y monter pour voir l'affrontement de mes deux équipes préférées mais j'ai bien peur que Montpellier profite de ce déplacement difficile pour préserver ses cadres en alignant l'équipe bis, comme cela avait été le cas la saison dernière.

Si cela se vérifie, l'ASM va nous mettre une dérouillée et je ne veux pas assister à ça. En plus, l'été se poursuit dans le sud et j'ai envie de profiter d'un week-end au soleil... plage, me voilà !!!

Pour terminer en musique, je vous propose la toune qui a été jouée dans le stade à la fin du match :


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