jeudi 29 avril 2010

Coeur de Pirate et Fabiola Toupin au FestiVoix !!!

Une semaine après avoir annoncé la programmation complète de sa grande scène, le FestiVoix a dévoilé, hier, celle de la scène Desjardins des Voix Multiples.
Cette scène se situe dans le cadre splendide du Monastère des Ursulines. Elle est entourée d’arbres centenaires et propose des spectacles en début de soirée, quand le soleil commence à se coucher. Lorsque le temps le permet, les rayons se faufilent entre les branches pour faire office de projecteur naturel aux artistes qui s'y produisent.

L'an dernier, j'y ai vu des spectacles formidables avant de me rendre sur le site principal pour voir les têtes d'affiche. Et bien cette année, mes têtes d'affiche à moi seront sur la scène Desjardins.
En effet, deux jeunes femmes que j'apprécie énormément s'y produiront. Devinez :



En même temps, c'était pas très dur, je l'avais dit dans le titre de l'article...

Comme vous l'imaginez si vous me lisez depuis quelques temps, je suis aux anges.
Commençons par Cœur de Pirate. Je vous ai parlé d'elle à de nombreuses reprises. C'est la révélation québécoise de l'année 2009 en France. En fait, c'est la révélation tout court de l'année 2009 en France. La preuve, elle a remporté, le mois dernier, la Victoire de la Musique de la chanson originale de l'année.

Je n'ai jamais vu la talentueuse Béatrice en concert et, vous pouvez me croire, le 27 juin, je serai au premier rang, voire devant le premier rang pour l'entendre chanter, pour la filmer et vous faire un article de plus sur Cœur de Pirate.

Un petite avant gout avec une reprise d'un de nos plus grands auteurs-compositeurs :



Si je suis ravi à la perspective de voir Cœur de Pirate, j'exulte à l'idée de croiser à nouveau la route du Diamant de Trois-Rivières, la belle et talentueuse Fabiola Toupin. L'an dernier, j'ai eu l'occasion de l'entendre chanter lors du show Tapiskwan Sipi et ensuite d'avoir une petite discussion avec elle.

Il y a deux mois, Fabiola a eu la gentillesse de participer à une surprise de l'équipe du FestiVoix à mon attention pour le premier anniversaire de mon blogue. Je suis encore ému de ce beau cadeau qu'ils m'ont faits en demandant à Fabiola d'interpréter ma chanson.

Allez, je ne peux pas résister, je vous la repasse :



En plus, je suis doublement heureux car j'aurai la joie de voir Fabiola deux fois.

D'abord le 30 juin dans le cadre d'un spectacle intitulé "Les plus grands succès des crooners". Avec le Grand orchestre de la Mauricie, Fabiola, André Veilleux, Michel Letarte et Valérie Carpentier s’attaqueront au répertoire des grands crooners du XXe siècle, Paul Anka, Dean Martin, Frank Sinatra et feront quelques détours par chez nous avec des grands titres de Bécaud, Aznavour et Sardou.

Moi qui adore les crooners, je suis comblé. D'autant plus que j'ai eu l'occasion d'admirer les talents de Michel Letarte sur cette même scène en 2009 (photo ci-dessus) et d'applaudir l'excellent André Veilleux dans la revue ShowTime en juillet dernier à Trois-Rivières.

Et Fabiola reviendra le 4 juillet dans un hommage aux comédies musicales avec d'autres chanteurs. Un spectacle qui sera parfait, j'en suis certain, pour entamer la dernière soirée du FestiVoix 2010.

Un petit peu plus de Fabiola ?



Certains doivent penser que j'ai mis la pression aux organisateurs du FestiVoix pour qu'ils programment mes deux coups de cœur de l'année. C'est d'ailleurs ce que suggère l'excellent blogue-trotteur de Tourisme Mauricie, l'ami Philippe D., dans son article d'hier. Il a même été jusqu'à interroger le Directeur Général du FestiVoix, Stéphane Boileau, sur mon éventuelle implication dans ces choix...

Évidemment, tout ça n'est que pur hasard. Mon ego pourrait me laisser croire que j'ai la moindre influence sur l'organisation mais, malheureusement, ce n'est pas le cas. Sinon, vous pensez bien qu'IMA serait à nouveau programmée en 2010 !!!

mardi 27 avril 2010

Montpellier Rugby... merci les p'tits gars !!!

Samedi dernier a eu lieu la dernière journée de la saison régulière du Top 14 de rugby. Les petits bleus de Montpellier affrontaient l'équipe de Bourgoin pour un match sans enjeu, les deux équipes, étant sauvées de la relégation et ne pouvant plus accéder aux playoffs ou aux compétitions européennes.

Malgré ce, le match était plutôt engagé, il y a eu 7 essais et Montpellier a fini par gagner 34 à 27. Mais l'important n'était pas là. Deux joueurs emblématiques du MHRC disputaient, samedi, le dernier match de leur carrière et un troisième, son dernier match pour Montpellier.

Je vous avais déjà parlé d'Olivier Sarramea lors du déplacement à Clermont-Ferrand le mois dernier. J'étais alors persuadé qu'on ne reverrait plus cet arrière sur le terrain. Il faut dire qu'à l'époque, le maintien de Montpellier dans l'élite était tellement incertain que je ne pensais pas que l'équipe pourrait se permettre de faire jouer ce "vétéran" de 35 ans lors des 3 derniers match.

Mais les montpellierains, en battant très largement Albi il y a trois semaines et en allant s'imposer à Montauban le week-end dernier, se sont sauvés de la relégation avant la dernière journée. De ce fait, ils ont pu aligner samedi tous les futurs retraités.

Il y avait donc Olivier Sarramea, exceptionnellement à l'aile puisque l'arrière titulaire, Federico Todeschini (photo ci contre), ex-international argentin et buteur de l'équipe, terminait, lui aussi, sa carrière sur ce match. Et il l'a plutôt bien terminé en étant élu homme du match.

Le troisième partant était le frêle Samoan, Philemon Toleafoa (1 mètre 93 pour 142 kg), surnommé K.F.C. (il parait qu'il peut manger un poulet entier en un seul repas). Contrairement à ses deux collègues, Philemon quitte Montpellier pour une autre équipe, le club anglais de Bristol.

Dans le montage vidéo que je vous propose, vous verrez l'hommage rendu à ces trois joueurs au début du match et surtout après le coup de sifflet final. Vous pourrez également voir la plupart des points de Montpellier. A ce propos, Federico a eu la gentillesse de laisser Olivier transformer l'essai de François Trinh Duc (encore décisif) et ainsi marquer les 3 derniers points de sa carrière. Sont sympa ces argentins...

Enfin, une curiosité : à la mi-temps, des t-shirts ont été envoyés dans le public à l'aide d'une sorte de bazooka, c'était plutôt étonnant. Nous avons réussi à en attraper un que Vincent porte fièrement !!!



Le rugby procure vraiment de belles émotions !

En ce qui me concerne, ce fut la conclusion d'une saison de supporter bien remplie. Je m'étais promis, il y a 9 mois, d'assister à tous les matchs à domicile. J'en ai raté un (celui du Racing-Métro de Chabal) car deux charmantes amies passaient le week-end chez moi et que je ne pouvais tout de même pas les abandonner pour la soirée (il y a des priorités dans la vie).
J'ai compensé ce manquement par un match à l'extérieur, à Clermont-Ferrand. Je suis donc plutôt satisfait de ma saison.

J'ai conservé mes places de supporter. Comme vous pouvez le constater sur la photo, il y a également 2 places de foot. Je rends hommage à l'équipe foot de Montpellier qui a été nettement plus brillante cette année que celle de rugby (même si son stade est nettement moins accueillant et convivial...).

En fait, ma saison de supporter n'est pas tout à fait terminée, je vais passer du blanc et bleu de Montpellier au jaune et bleu de l'ASM-Clermont-Auvergne en espérant que, cette année, ma seconde équipe préférée réussisse enfin à ramener le Bouclier de Brennus dans la capitale auvergnate.

Allez, histoire de finir en musique (si on peut appeler ça de la musique), une petite chanson pour mes amis Auvergnats :


samedi 24 avril 2010

Scott H. Biram and The Dirty Farmers...

Jeudi soir, je suis retourné à Secret Place, vous savez, la salle où j'avais vu Pat The White en janvier. Encore pour un concert de blues.
Sauf que cette fois, je ne savais pas du tout ce que j'allais voir. Mon pote Yannick m'avait dit que ça risquait d'être bien; je lui ai fait confiance. Et j'ai bien fait !

Après un apéro agrémenté d'une assiette charcuterie-fromage sur une terrasse du centre-ville, nous sommes partis dans les faubourgs, Yannick, son ami Stéphane et moi, pour écouter de la musique d'homme...

En première partie se produisait un groupe du Sud de la France, The Dirty Farmers. Leur musique, plutôt pêchue, est largement influencée par celle du bayou ; leur look et leur jeu de scène aussi.
Mélange de rockabilly, de country-punk et de western-swing, ces 4 fermiers ont enchaîné des compositions originales et quelques reprises de Johnny Cash, Elvis et des Pogues.
Une excellente entrée en matière...



Et vous avez vu la brunette à la contre-basse ! La jolie Marianne apporte vraiment un plus au groupe avec son look vintage et sa maîtrise du gros instrument. Je dois dire que j'ai toujours aimé les filles bassistes mais alors, celles qui jouent de la contre-basse, je capote...

Après les Dirty Farmers est arrivée la vedette de la soirée, Scott H. Biram. Et là, on a tout de suite été subjugués par ce Texan complètement habité et sa musique transcendante.
Ce type est un fou !!! Il lui est arrivé une histoire terrible qui explique sans doute la profondeur de sa musique.
En 2003, son pick-up a percuté un camion a 75 km/h.

Il raconte lui-même : "Le camion m'est arrivé dessus. Le pare-brise a explosé et a fait un trou autour de moi. C'était juste un amas de métal avec mon siège qui dépassait. J'étais coincé au milieu de tout ça avec un os qui sortait de ma jambe, ce pied plié en deux, ce genou cassé en trois et un os qui sortait de mon bras. Et à l'intérieur je saignais parce que mon petit intestin était séparé de mon colon. Ils m'ont mis des plaques de métal dans mon bras.
Dix jours après mon accident, je commençais à jouer de la guitare sur mon lit d'hôpital et un mois plus tard j'ai appelé les clubs pour reprendre ma tournée. J'étais toujours allongé dans mon lit…
Mon corps me fait souffrir sans arrêt mais ça me permet de mieux chanter le blues."

Mais le registre musical de Scott est large, il commence au blues et s'étend vers le rock et même le hard-rock. Il est seul sur scène avec sa vieille Gibson 59, usée par le temps et le jeu, son harmonica, son pied de grosse caisse et son micro qui sature.
Et ce n'était pas le seul à saturer. Celui de mon appareil photo n'a pas non plus aimé les riffs endiablés du dirty old one man band, comme il se surnomme lui-même.

Du coup, le son de mes vidéos est pourri. Je n'ai pu récupérer que quelques extraits où l'homme ne maltraite pas trop sa guitare mais je vous préviens, c'est un peu dur pour les oreilles :



Le personnage cadre plutôt bien avec son blues poussiéreux et peu consensuel. Les grossièretés ponctuent bon nombre de ses phrases et j'ai retenu une des vérités qu'il nous a distillé hier soir : "The most addictive drug is... pussy". Vous me pardonnerez de ne pas la traduire...
Vous l'aurez compris, j'ai adoré ce concert. Si vous voulez juger de la qualité de sa musique, je vous propose une vidéo, trouvée sur le Web, avec un son correct :



Pour terminer cet article, je vous ai gardé une vidéo étonnante. Vers la fin du concert, Scott H. Biram a pété une corde de sa guitare; rien d'étonnant vu le traitement qu'il lui inflige !
L'homme ne s'est pas démonté, il a entonné un vieux blues a capella tout en changeant sa corde. Incroyable !!!



Je vous l'avais dit, un vrai malade ce type !

On pourrait pas le faire venir au FestiVoix ? Il prend pas trop de place...

jeudi 22 avril 2010

FestiVoix 2010... programmation multiculturelle (la suite) !!!

Hier, l'équipe du FestiVoix a dévoilé, lors d'une conférence de presse, l'ensemble de la programmation 2010 de la scène principale qui sera, cette année, la Scène Loto Québec des Voix Populaires. Si elle change de sponsor, la grande scène sera toujours dans le cadre magnifique du parc portuaire de Trois-Rivières, sur les rives du Saint-Laurent.

Elle accueillera, tous les soirs, de artistes populaires et sera, pour mes amis et moi ainsi que pour l'ensemble des festivaliers, le Rendez-vous de la journée. Un moment de grand spectacle après le concert de début de soirée sur la Scène des Voix Multiples, dans le cadre bucolique de la cour du Monastère des Ursulines, et avant la folie musicale tardive des bars de la ville.

Mais assez de suspense, voici la vidéo qui présente l'ensemble des artistes de la Scène des Voix Populaires :



Alors évidemment, étant Français et, en tant que tel, plutôt tourné vers moi même,il y en a quelques uns que je ne connais pas. Mais cela me donnera l'occasion de les découvrir et peut-être de vous les faire découvrir.

En attendant, je vous propose ma réaction à chaud.
D'abord, je suis ravi à la perspective de voir, sur une grande scène, un groupe dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises et que j'ai eu l'occasion de croiser à Montréal l'année dernière, The Lost Fingers.

J'aime beaucoup leur "pop-manouche" et pour moi, leur présence au FestiVoix est tout un symbole. Le symbole de la belle amitié qui me lie à Mister T., l'un des principaux acteurs de ce festival.
En effet, c'est lui qui m'a fait connaître ce groupe, il y a plusieurs années déjà, en m'offrant leur premier album, Lost in the 80's, lors d'un séjour chez moi, à Montpellier.
Merci Mister T. !

Autre groupe que je suis content de retrouver (ou plutôt de trouver...), c'est The New Cities. Ce groupe trifluvien est passé l'année dernière au FestiVoix au Nord-Ouest Café et je l'ai raté. Je crois bien que c'était le même soir que Misteur Valaire (ceci expliquant cela). Et je le regrette car ça avait l'air de déménager. La preuve :



Tiens, en parlant de Misteur Valaire, vous pouvez écouter leur dernier single, Ave Mucho (en collaboration avec Bran Van 3000), sorti avant hier.

J'en ai découvert des bons groupes au FestiVoix... et c'est pas fini !!!
Dans son article sur le blogue-notes de Tourisme Mauricie, Philippe Doucet, nous propose une vidéo de la conférence de presse où Stéphane Boileau, le Directeur Général du FestiVoix ,nous promet une grande programmation pour la scène des Voix Multiples... encore du suspense !!!

mardi 20 avril 2010

The Souljazz Orchestra... afrobeat mais pas que !!!

Samedi soir, je suis allé au JAM pour le concert d'un groupe canadien que j'ai connu sur Radio Nova il y a quelque temps. The Souljazz Orchestra se produisait dans le cadre des Cosmic Groove Sessions, rendez-vous montpellierain bisannuel des musiques funk, organisé par un disquaire et label local avec l'appui de ma radio préférée.

Et en matière de groove, Souljazz Orchestra, ils assurent. Le groupe d'Ottawa symbolise bien le renouveau du mouvement afrobeat lancé par le grand Fela Kuti dans les années 70.

Mais avant d'aller plus loin, j'ai envie de vous proposer leur tube, présent sur leur deuxième album, "Freedom No Go Die", sortie en 2006. Vous le connaissez sans doute, il s'intitule Mista President et il déménage. Le groupe nous l'a joué à la fin du concert et je peux vous dire que ça bougeait dans le public.
Voici 8 minutes d'afrobeat ; que du bonheur !!!



Comme vous avez pu le voir, Souljazz Orchestra c'est 3 saxophones (tenor, baryton et alto), un clavier, une batterie et une jeune fille qui manie des percussions et qui chante de temps en temps. D'ailleurs, ils chantent tous de temps en temps mais produisent principalement des morceaux instrumentaux.

Tout ce petit monde se complète bien pour produire une musique efficace, rythmée, quelquefois répétitive mais toujours entrainante. Et puis, Souljazz Orchestra, ce n'est pas seulement de l'afrobeat. On retrouve dans leur musique de nombreux sons latinos, des rythmes brésiliens, de la soul et bien sûr du jazz, partout du jazz, toujours du jazz !!!

Pour vous donner une idée de ce melting pot musical, voici un montage de leur prestation de samedi soir :



Le groupe vient de sortir son 4ième album "Rising Sun" et enchaine les scènes européennes et canadiennes pour le promouvoir. Pour moi, leur deuxième album reste de loin le meilleur.

Un journaliste du site Let's Motiv en parlait mieux que je ne pourrai jamais le faire :
"Si Shaft devait renaître, il choisirait le Soul Jazz Orchestra pour illustrer ses aventures. Une bande son télescopant toutes les musiques afro-américaines du 20e siècle, orchestrant l’ambiance faite de débrouille et de misère banale des ghettos urbains, mais aussi exigence de l’existence dans ce qu’elle peut avoir de plus léger, urgence d’être tout simplement. Le discret martèlement des percussions sonne le rappel de racines ancestrales et nous délivre des forêts d’immeubles. Un son furieusement funky à la pulsion de vie salutaire, à l’image des poings levés ornant la pochette de l’album "Freedom No Go Die" (DoRight ! Music). Une énergie en diable qui anime les corps dans une transe assoiffée de liberté et de délice."

Inutile d'en rajouter. Je conclue donc avec une autre extrait de "Freedom No Go Die", Insurrection :



Je vous retrouve dans quelques jours pour l'annonce des derniers noms de la scène des Voix Populaires du FestiVoix 2010. Suspense...

dimanche 18 avril 2010

Soleil réel... duos virtuels !!!

Avant d'entrer dans le vif du sujet, j'ai envie de faire un préambule météorologique pour souligner que l'hiver a été particulièrement long et pénible, même dans le Sud de la France.
Depuis quelque temps, on sent poindre le printemps, pas très franchement, mais sûrement.

J'ai déjà eu l'occasion de déjeuner sur la plage, de diner en terrasse mais tout cela est encore incertain tant le réchauffement climatique entraine, d'année en année, un refroidissement météorologique.
Les gens du Midi, comme moi, sont très sensibles à la météo et, depuis quelques jours, il fait beau et on essaie d'en profiter (avant que le nuage du volcan islandais viennent couvrir le soleil...).

Ainsi, en ce qui me concerne, cette fin de semaine était sous le signe de la plage. Jeudi soir, dîner à Carnon-Plage avec des amis dans un restau très sympa au bord de la mer. Vendredi soir, apéro sur la plage et dîner au Grau-du-Roi. Samedi matin, footing sur la plage du côté de la Grande-Motte et sieste au même endroit l'après-midi.
Quel bonheur de vivre dans cette région !!!

Transition difficile avec un sujet musical qui n'a vraiment rien à voir avec la météo printanière. Mais je ne sais trop pourquoi, en ce moment, les duos virtuels m'interpellent. En fait, je passe pas mal de temps sur YouTube ces temps-ci et je tombe souvent sur des vidéos sympa qui me donnent des idées de sujets pour mon blogue.
Il y a quelques jours, je suis tombé sur celle-là, que je ne connaissais pas et que j'ai trouvé intéressante.



Comme vous avez pu le voir, elle est issue d'une émission de Jean-Pierre Foucault. "Les Duos de l'Impossible" a été diffusé en 2006 d'après les informations trouvées sur le Web. Je crois même qu'il y a eu plusieurs éditions mais je suis totalement passé à côté (comme pour la plupart des programmes de TF1). Comme son nom l'indique, le principe de cette émission était d'intégrer des artistes actuels dans des images d'archives, grâce à des effets spéciaux, pour créer des duos entre chanteurs vivants et morts (un peu lugubre non ?).

Le problème, c'est que pour avoir vu un certain nombre de ces duos sur le Web, le résultat n'est pas toujours à la hauteur. En ce qui concerne Le Petit Bal Perdu, je trouve que ça colle pas mal entre Elsa et Bourvil. Ce dernier est tellement émouvant dans cette interprétation et Elsa est dans le truc.

Dans un style radicalement différent, je vous ai sélectionné un autre duo de l'impossible que je trouve plutôt marrant entre la superbe Anggun et Mike Brant, C'est comme ça que je t'aime :



Les américains ont utilisé les mêmes trucages, notamment dans "American Idol", l'équivalent de la Nouvelle Star, en 2007, pour nous proposer un duo entre Céline Dion (vous savez, la Québécoise que j'adooore...) et le King Elvis. Et ça donnait ça :



Je vais m'abstenir de commenter ce duo car, il faut être lucide, je ne serai jamais objectif en ce qui concerne les prestations de la belle Céline...
En revanche, ce que je constate, c'est que quitte à faire un duo avec un artiste disparu, autant taper dans les plus grands.

Et c'est bien ce qu'a fait Lauryn Hill en 1999 en accompagnant Bob Marley sur une chanson inédite, Turn your lights down low.
Il faut dire que Laureen est restée mariée longtemps avec Rohan Marley, l'un des fils du roi du reggae, qui lui a donné 5 enfants.

Le résultat est plutôt bon :



Une sorte de filiation...
Pour la chanson suivant, il s'agit d'une vraie filiation puisque Natalie Cole propose, en 1991, un duo virtuel avec le grand Nat King Cole, son père. Il s'agit de Unforgettable et c'est tout simplement superbe :



En 1993, le plus grand de tous les chanteurs, The Voice, décide de sortir un album de duos, intitulé Duets. La particularité de cet album est que les invités de Franck Sinatra chantent leur partie de la toune sur une bande pré-enregistrée par Francky. En fait, il s'agit d'un album de duos virtuels sorti de son vivant et à son initiative. Original !

La chanson la plus célèbre de cet album est bien sûr celle avec Bono, I've got you under my skin :



On y retrouve également un duo avec Charles Aznavour sur You make me feel so young :



Charles Aznavour, qui, en 2008, propose sur son album Duos, un duo virtuel avec Dean Martin, Everybody loves somebody sometime :



J'adore les crooners !!!

Je terminerai avec un duo virtuel que je vous avais déjà présenté dans un article sur My Way il y a quelques mois. Il a été réalisé à l'occasion du film Podium et on y retrouve Bernard Frédéric, alias Benoit Poelvoorde, chantant avec son idole, Claude François :



Si je savais chanter, je me verrais bien en duo virtuel avec Fabiola Toupin sur l'immense tube Je reviendrai à Trois-Rivières...

Hier soir j'ai été voir un super concert, un groupe d'Ottawa, Souljazz Orchestra. Je vous prépare un billet pour le début de semaine.

jeudi 15 avril 2010

Football et musique... un cocktail indigeste !!!

Mon dernier article était consacré à un footballeur-chanteur et, pour celui-ci, je vais poursuivre dans le lien entre foot et musique. Avant de continuer, je voudrais remercier mon ami Rémy qui m'a donné l'idée de ces thèmes.

Alors aujourd'hui, je me suis intéressé aux chansons, officielles ou pas, composées pour encourager l'équipe de France de Football à l'occasion du Mondial tous les 4 ans. Et franchement, ça vaut le détour.
En plus, c'est un sujet d'actualité car le duo comique Omar et Fred vient d'ouvrir le bal pour la coupe du monde 2010 avec une sorte de zouk mettant en scène un de leur personnage favori, François le Francais (encore un cousin de Jean-Pierre François ?). Le titre est assez original, je dois dire... Bleu Blanc Rouge :



Ça a le mérite d'être rythmé...

En fait, cette histoire tragique a débuté en 1978, pour la Coupe du Monde en Argentine. Cette année là, la Fédération Française de Football eut la riche idée de demander à Jacques Monty de composer la "Chanson Officielle de l'équipe de France".

Quelque temps plus tôt, il s'était fait connaître avec le célèbre Allez les Verts, pour l'équipe de Saint-Etienne. Vous vous souvenez : "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts".
Pour le Mondial, il fait un gros effort d'imagination : Allez les Bleus qui se vendra à 180 000 exemplaires, tout de même.

Cette année là sortira une autre perle ! Jean-Pierre Foucault, un de nos plus anciens animateurs télé et radio, avec son comparse de l'époque, Léon, nous interprètent un magnifique Allez la France (encore un titre original...). Admirez les survêtements de l'époque :



Résultat : élimination au premier tour du Mondial 78.

La catastrophe se poursuit, et même s'amplifie en 1982 pour le Mondial en Espagne. En effet, il y aura pas moins de quatre chansons de soutien aux Bleus. Je vous épargne le Victoria Victoria des Seniors et A qui la koukoupe ? de Jean Roucas. Je ne les ai d'ailleurs même pas trouvé sur le Web.

Celle de Dalida, s'appelle également Allez la France. A croire que les auteurs de ces tounes n'ont vraiment aucune imagination. Elle est assez consternante :



En 82, la chanson officielle revient à une speakerine, Denise Fabre, et à son Ollé la France ! Et oui, elle a lieu en Espagne cette coupe du monde alors, "Ollé" s'imposait...
Malheureusement, ce n'est pas mieux que Dalida :



Inutile de vous rappeler notre résultat en 1982, maudit Schumacher !!!

Pour le Mondial 86 au Mexique, c'est un collectif de chanteur qui interprètent un Viva les Bleus peu inspiré. On retrouve dans cette dream team Carlos, Sim, Philippe Lavil, Herbert Léonard, Patrick Sébastien, Sacha Distel, Marcel Amont, Michel Boujenah, Didier Barbelivien et Enrico Macias. Le disque se vendra à 100 000 exemplaires, on se demande comment...



Malgré tous ces efforts, les Bleus seront éliminés en demi-finale contre les allemands comme 4 ans plus tôt.

Les Bleus ne se qualifieront ni en 1990 pour le Mondial en Italie, ni en 1994 pour celui aux Etats-Unis.

Pour la Coupe du Monde en France, en 1998, c'est Carlos (déjà présent dans l'équipe de 86) qui est chargé de la chanson officielle, Allez la France, allez les Bleus.
Mais personne ne s'en souvient et on ne la trouve même pas sur le Web car elle a été éclipsée par I Will Survive, non pas par l'originale de Gloria Gaynor (ni l'adaptation de Régine, désolé Mathieu...) mais par la version de Hermes House Band.

La voici sur des images bien agréables à revoir :



J'aurais aimé terminer sur 1998, tant au niveau musical qu'au niveau sportif. Malheureusement, il y eut 2002 (Japon - Corée-du-Sud) avec un résultat des Bleus à la hauteur de la chanson de Johnny (élimination au 1er tour sans marquer le moindre but) :



Cette pauvre toune, dans la lignée des précédents hymnes officiels, se vendra tout de même à 540 000 exemplaires. No comment...

Je conclurai cet article comme je l'ai débuté, par un zouk. En 2006, il n'y eut pas vraiment de chanson officielle de soutien. Et s'il y en eut une, ce n'est pas d'elle dont on se souvient mais plutôt d'une adaptation de la chanson de l'animateur Cauet, Zidane y va marquer, intitulé Coup de Boule :



Malheureusement, cette chanson peu intéressante résume bien cette finale bizarre perdue par la France.
Espérons que cette année, en Afrique du Sud, les Bleus nous ravissent à tel point qu'on en oublie toutes les chansons plates composées pour les encourager...

lundi 12 avril 2010

Je te survivrai.... ou pas !!!

Dans mon précédent article, je me suis permis de me moquer de quelques grands noms de la chanson française (Mireille Mathieu, Régine...) ainsi que de l'icône québécoise, Céline Dion.

Cela m'a valu mon premier commentaire laissé par un détracteur, un certain Mathieu. J'avoue que j'en suis très fier et, pour fêter ça, j'ai envie de lui dédier le présent article. Comme Mathieu a l'air d'être un homme de goût, je suis certain qu'il apprécie le grand artiste dont je vais vous parler, le Fameux, l'Excellent, le Mythique Jean-Pierre François.

Pour commencer, je dois dire que j'ai toujours été très admiratif des personnes dont le patronyme est un prénom (on appelle ça le gang des prénoms de famille) car ce ne doit pas être facile à vivre. Et ce doit être encore pire lorsque le prénom et le nom de famille sont identiques, comme dans le cas de François François. Souvenez-vous :



Assez fortiche le François pour les adaptations françaises (j'aurais dû lui faire une place dans mon dernier post). Je me demande s'il ne serait pas le père caché de Jean-Pierre François.

Alors qui est vraiment Jean-Pierre François ?
Jean-Pierre est un enfant de Pont-à-Mousson, riante bourgade de Lorraine, où il voit le jour en 1965. Il grandit dans le quartier de Boozville, un nom prédestiné...

Sportif, il entame une carrière de footballeur, à l'age de 17 ans, au club de Blénod-les-pont-à-Mousson (Blénod, encore un nom prédestiné ?). Il jouera ensuite à Dijon puis à l'A.S. Saint-Etienne en 1987 où il marquera 7 buts... avec la réserve. Il terminera sa carrière en Suisse au F.C. Bâle.

Bon, on ne peut pas dire que Jean-Pierre ait été un grand footballeur mais il était destiné à une grande carrière dans la musique.

Et c'est en 1989, avec cette superbe chanson, que Jean-Pierre François se fera connaître comme artiste, Je te Survivrai :



Je dois dire que le clip est à la hauteur de la chanson.

Mais comment Jean-Pierre en est-il arrivé là ?
En 1989, Jean-Pierre François rencontre Didier Barbelivien, célèbre auteur-compositeur s'il en est, chez des amis communs. Etait-ce chez les Sarkozy ? L'histoire ne le dit pas... mais je pense que c'est possible eu égard aux fréquentations artistiques de notre cher Président.

Didier Barbelivien, flairant le potentiel de cette belle gueule, lui demande s'il sait (et s'il veut) chanter. Ni une ni deux, en route pour une audition, et Barbelivien s'aperçoit que ce blondinet de 23 ans, tout en muscles et en santiags, possède aussi un joli brin de voix. Et hop : un premier (et dernier) album, Des Nuits, qui sort fin 89.

Quelques mois auparavant, le succès de Je te Survivrai est énorme. La toune se classera même 2ième du Top 50. Seule La Lambada empêchera Jean-Pierre de se hisser au sommet pendant l'été 1989.

Notre ex-footballeur possède une telle présence et un tel charisme qu'il sera parodié par les meilleurs humoristes de l'époque et notamment Les Nuls :



Méchant va !!!

Début 1990, un autre single issu de l'album, aura un grand succès, Il a neigé sur les Lacs.

Durant l'année, on continue à voir régulièrement le jeune homme sur les plateaux télé et dans les colonnes des magazines, mais malheureusement, celui qui s'annonçait comme un des grands espoirs de la variété française de la nouvelle décennie se révèle être un coup d'épée dans l'eau. L'album rencontre un succès relatif (manière polie de dire qu'il fait un flop).


Trois autres singles sortiront mais passeront inaperçus. Pourtant le superbe Jean-Pierre donne de sa personne, comme lors de cette interprétation de Des Nuits que je recommande à mes lectrices :

Lassé de l'hypocrisie du showbizz et voulant protéger sa fille Sandy, Jean-Pierre met un terme à sa carrière de chanteur populaire en 1991 pour s’exiler à St Cyprien, où il tient une boite de nuit.

En parlant de Sandy (photo ci-contre), elle aussi est chanteuse. En 2004, elle fait même partie de la Star Academy. Et comme on dit : "Les chiens ne font pas des chats !". Elle a autant de talent que son illustre papa.

Admirez cette superbe prestation lors d'un concert à Palavas-les-Flots en 2006 :



Quant à Jean-Pierre François, il continue à chanter occasionnellement. D'ailleurs, chers lecteurs, si j'en crois l'article de journal ci-contre, vous pouvez, en sortant votre chéquier, le faire venir pour vos mariages, anniversaires, enterrements... (même à Narbonne-Plage !).

Alors cher Mathieu, j'espère que tu me pardonneras d'avoir cédé à la facilité en me moquant de grands artistes dans mon dernier post et que tu apprécieras cet article sur le talentueux Jean-Pierre François, rédigé spécialement pour toi.

vendredi 9 avril 2010

C'est plus du Kitch... c'est d'la Marde !!!

Je ne sais pas pourquoi, en ce moment, en surfant sur Youtube et Dailymotion, je tombe sur des vidéos musicales tout à fait remarquables.

Hier, je ne sais plus trop comment, j'ai atterri sur Régine (façon de parler) qui interprète magistralement, il faut le dire, une adaptation française de I Will Survive de Gloria Gaynor.
La chanson, qui date de 1979, s'appelle Je survivrai, ça ne s'invente pas. Je vous laisse admirer la superbe chorégraphie ainsi que la robe magnifique de la belle Régine... un vrai bonheur !


Comme vous avez pu l'entendre, le parolier de Régine a dû estimer qu'il était préférable de traduire quasi littéralement les paroles de la version anglaise plutôt que de se casser la tête à créer un texte original... ben ouais, pourquoi s'embêter ?
Gloria Gaynor doit se retourner dans sa tombe... je sais, elle n'est pas morte. Mais si elle l'était, elle se retournerait dans sa tombe, cela ne fait aucun doute.



C'est incroyable toutes les adaptations pourries qu'on trouve sur le Web. On dirait que certains artistes francophones mettent un point d'honneur à massacrer des tounes anglo-saxonnes.

Par exemple, notre Johnny national (vous savez, le belge domicilié en Suisse pour les impôts et qui vit à L.A.) avec son adaptation d'Unchained Melody d'Alex North (dont la version la plus connue est celle des Righteous Brothers) est vraiment ridicule :



Lui non plus, il ne s'est pas foulé pour les paroles : "Tous les deux enchaînés...".
Pour le coup, Alex North, il doit vraiment se retourner dans sa tombe (oui oui, il est mort, lui!).



Et que dire de ce massacre des Beatles par Véronique Sanson et Sacha Distel. With a little held from my friends devenant Un coup de main des copains, je dis "Bravo" !!!
Si vous n'aimez pas les comiques italiens kitchissimes, je vous déconseille de visionner la fin de la vidéo.



Bon, ils sont bien sympathiques tous les deux avec leurs potes mais franchement, je vous le dis, Lennon et McCartney doivent se retourner dans leur tombe. Et oui, Paul McCartney est mort en 1966, vous le saviez pas ?
Pour la peine, je vous propose la version Cocker, un peu plus pêchue que l'original :



Mais il y a encore plus fort en matière d'adaptation de marde. Vous connaissez 10cc et leur fameux tube I'm not in love, datant de 1975. Et bien voici, Hervé Vilard et Si tu ne m'aimes plus... tout un programme. Il n'y a malheureusement pas de vidéo de cette énormité mais, peu importe, le son suffit à se faire une idée.



J'ai bien dû frencher une ou deux fois sur 10cc :



Enfin, je vous propose le summum du meilleur du pire pour une adaptation française d'une toune anglophone, en la personne de Mireille Mathieu, la chanteuse préférée de notre Président de la République (après Carla bien sûr). C'est avec un tel aplomb qu'elle interprète l'adaptation de la superbe chanson d'Abba, The winner takes it all, que c'en est déconcertant.



Bravo tu as gagné Mireille, oui tu as gagné la palme de l'adaptation la plus pourrave.



Pour terminer, j'ai envie de faire un clin d'œil aux Québécois. Comme vous le savez si vous me connaissez un peu, j'adore Céline Dion (à la folie...)., elle me fait capoter.
Cette chère Céline ne peut, bien entendu, pas faire comme tous ses collègues francophones, ce serait trop simple. Elle préfère faire des adaptations en anglais de chansons françaises...
Mais le résultat n'est pas meilleur !
Vous pouvez le vérifier avec cette adaptation de la toune de Gérald De Palmas, Tomber, qui devient, entre les mains de la Diva, Ten Days :



Elle est vraiment habitée cette Céline, une vraie rockeuse !!! Je t'aime Céline !!! Tu me fais tellement rire...



Il y en a plein d'autres, sur le Web, des reprises de marde. Alors, si vous en trouvez qui valent le détour, n'hésitez pas à me les faire passer.

mercredi 7 avril 2010

La basse... c'est Chic !!!

Inutile de vous dire que j'adore la musique, toutes les musiques... ou presque. Vous avez pu vous en rendre compte en parcourant les 160 articles de ce blogue.
Et il y a un instrument que j'aime par dessus tout, à tel point que je m'y suis même essayé, la guitare-basse.

Pourquoi est-ce si étonnant ? Tout simplement parce que je n'ai aucune prédisposition dans ce domaine. Je crois que je suis plus doué avec des instruments de cuisine qu'avec des instruments de musique et ce n'est pas peu dire, je ne cuisine quasiment jamais.

C'est mon ami Alex, qui vit maintenant au Québec, qui m'a initié à la basse au début des années 90, alors que nous étions étudiants. Il était le bassiste du club musique de notre école de commerce et j'étais très admiratif de sa façon très détachée de manier cet instrument imposant.

Il avait très gentiment accepté de me conseiller pour l'achat de ma basse et de me donner quelques cours.
Mon manque de courage et mon peu de talent m'avaient rapidement incité à laisser tomber.

Il y a quelques années, je m'y suis remis, avec un prof professionnel. J'ai tenu deux ans. J'arrivais à tirer quelques notes de ce satané instrument. Nous avions même créé un petit groupe avec mes amis d'enfance (chose que nous aurions pu faire à 15 ans plutôt qu'à 35....) mais nous ne répétions pas assez souvent et j'ai, là encore, renoncé.

Peu importe... j'aurais au moins essayé. Et qui sait, j'ai encore ma basse et je reprendrai peut-être dans quelques années. Je précise que l'instrument en photo n'est pas le mien mais celui que j'aurai quand je m'y remettrai...

Tout ça pour vous raconter un peu ma vie mais surtout pour vous dire que quand j'écoute une toune, je suis particulièrement attentif à sa ligne de basse.
Et il y en a une que j'aime particulièrement et dont j'ai envie de vous parler, une des plus célèbres de l'histoire de la pop, celle de Good Times, fameuse chanson de 1979, du groupe Chic :



Pour les rares qui ne connaissent pas Chic, il s'agit d'un groupe de disco-funk américain créée en 1976 par le guitariste Nile Rodgers et le bassiste Bernard Edwards. Bien entendu, c'est à ce dernier, considéré comme l'un des plus grands bassistes, décédé en 1996, que l'on doit cette superbe ligne de basse :



Cette ligne de basse, vous l'avez toutes et tous entendu, et pour cause, on la retrouve dans plusieurs morceaux qui ont pour la plupart cartonnés.

Je vous propose les 3 plus connus.
D'abord, dès son année de création, elle a été samplée par Sugarhill Gang dans son fameux Rapper's Delight, premier tube rap planétaire :



Le lancement de Rapper's Delight, qui a marqué l'histoire du rap (plus de 15 millions de copies vendues), a d'ailleurs provoqué une polémique avec Chic. Rodgers et Edwards l'entendent un soir dans une boîte de nuit new yorkaise, pensant tout d'abord que c'est le DJ qui parle sur leur titre Good Times.
S'apercevant qu'il s'agit d'un disque, ils demandent des dommages et intérêts à Sugarhill Gang, démarche qui se solde par une descente armée dans leur studio d'enregistrement. Rodgers et Edwards lancent une action en justice et finissent par être dédommagés...

L'année suivante, en 1980, un bassiste s'inspire de cette fameuse ligne de basse pour composer une chanson qui deviendra très connue. Il s'agit de John Deacon, le bassiste de Queen, pour Another One Bites the Dust.

Certains diront que le groupe fait du "Chic". En effet, contrairement aux précédentes chansons du groupe, ce morceau ne bénéficie d'aucun solo de guitare et fait plus funk. Cela n'a pas empêché un énorme succès mondial pour cette chanson qui reste, encore aujourd'hui, le single le plus vendu de Queen, avec plus de 7 millions de copies.



On retrouve notre riff de basse, quasiment identique à celui de Chic, en 1982 dans un morceau "pop-comique" qui marquera les 80's, Wot de Captain Sensible. Pour ceux qui l'ignorent, Captain Sensible était en fait Raymond Burns, le créateur du groupe punk-rock The Damned.
Wot, sur lequel les gens de mon age ont pas mal dansé lors de leurs premières boums, a été numéro 1 dans plusieurs pays.

Rappelez-vous :
He said Captain I said what
He said Captain I said what
He said Captain I said what you want



Vous voyez comme une bonne ligne de basse peut faire vendre des dizaines de millions de singles.

En fait, Good Times est une des chansons les plus samplées de l'histoire de la pop.

Pour conclure, je vous propose une liste non exhaustive de succès qui comprennent un sample de Good Times. Et je commencerai par une toune que je vous ai déjà servie récemment et que j'espère bien entendre au FestiVoix :











C'est Chic, non ?

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