samedi 31 octobre 2009

I did it my way...

Vous avez du vous rendre compte que je suis un fan des reprises originales ou improbables de chansons. Celles-ci alimentent de plus en plus ce blog.
En fait, j'ai eu l'idée, il y a quelques temps, de créer un deuxième blog uniquement consacré à ce thème, encouragé par mon ami Vincent qui, comme moi, aime bien les reprises. J'ai finalement abandonné ce projet car tenir 2 blogs serait trop chronophage (je ne vais pas passer ma vie sur Internet non plus !!!).

En revanche, lorsque mon actualité n'est pas très riche (et surtout pas très intéressante pour vous), je pense vous proposer des articles consacrés à une chanson en particulier et aux reprises intéressantes que j'ai pu trouver, comme je l'ai déjà fait précédemment ("She", "Proud Mary, Rollin on the river"...).

Je pense que ce choix devrait convenir à mes lecteurs qui, en général, s'intéressent à la musique (après tout, ce blog a été créé dans le contexte d'un festival de musique, le FestiVoix de Trois-Rivières) et notamment aux québécois qui sont des fans de reprises, comme j'ai pu le constater lors de mes 2 séjours dans la Belle Province.

Logiquement, je vais consacrer cet article à une des chansons les plus reprises de l'histoire de la musique, "My way".
Comme vous le savez, la chanson originale, "Comme d'habitude" a été créée par Claude François en 1967. Mais savez-vous qu'elle était au départ destinée à Hervé Vilard, seul artiste ayant accepté de l’enregistrer après le refus, entre autres de Michel Sardou.

Jacques Revaux, son compositeur, qui souhaitait travailler avec Cloclo, demande à Hervé Vilard d'accepter d’abandonner la chanson qu'il reprendra toutefois quelques années plus tard (comme Sardou d'ailleurs).
La mélodie était composée avec un texte anglophone intitulé "For Me". Claude François propose une nouvelle idée thématique : la routine du quotidien au sein de la vie d'un couple (inspiré d'un événement récent dans sa vie, sa rupture avec France Gall). Sur cette base, le parolier Gilles Thibault crée "Comme d'habitude". Jacques Revaux compose le couplet, Claude François le prolonge et compose le refrain.

L'histoire de la version anglaise est aussi très intéressante.
Sollicité en 1968 pour écrire la version anglaise, David Bowie, alors au début de sa carrière, propose un texte intitulé "Even a fool learns to love". De son propre aveu, les paroles n'étaient pas d'une qualité suffisante.
Paul Anka, de passage à Paris, rapporte une copie du disque de Claude François dans ses bagages. Il en acquiert les droits et quelques mois plus tard, rédige une adaptation sur un thème narratif différent, une sorte de regard rétrospectif sur la vie d'un homme mûr et pensif qui affirme, à propos de chacun des faits marquants de son existence ; "J'ai fait ça à ma manière, comme je le voulais" ("I did it my way").
Paul Anka présente son adaptation à son ami Franck Sinatra qui l'enregistre aussitôt.
Et voilà... place à la musique.

Difficile de choisir les versions, tant il y en a. Je suis un peu obligé de commencer par le créateur, notre Cloclo national mais comme ce n'est pas ma tasse de thé, je vous propose une version un peu particulière, un duo avec un certain Bernard Frédéric :

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

On va continuer dans le classique avec la version du King :



Beaucoup plus délirante, la version d'un autre artiste qui n'a pas survécu aux 70's, Sid Vicious. Elle est super connue mais je ne m'en lasse pas. C'est pour moi la meilleure version :



Dans le même style quelques mois plus tard, une jeune allemande proposait une reprise assez intéressante aussi, Nina Hagen :



Allez, on se marre un peu ? Après une allemande complètement barrée, une version allemande par une française plutôt extrême aussi :



Ou encore, la même version par une grecque !!!

Quelques reprises en vrac (je ne m'en lasse pas !).

D'abord celle de Nina Simone, que j'adore :

Un duo entre Julio Iglesias et Paul Anka (qu'il ne fallait pas oublier, c'est quand même lui l'auteur de la version en anglais) :

Et encore dans l'hispanisant avec les Gypsy King :

Enfin, une spécial dédicace à Vincent, les Northern Kings :


Je ne peux pas terminer sans vous passer The Voice, le Grand Franck Sinatra :



I did it my way...

mercredi 28 octobre 2009

She...

L'autre soir, il n'y avait rien à la télé (comme d'habitude...) et je me suis retrouvé à surfer sur le Net tout en regardant, d'un œil, un film que j'ai déjà vu au mois 10 fois : "Coup de foudre à Notting Hill".
Film assez moyen mais j'ai toujours aimé les comédies sentimentales qui se terminent bien (sans doute mon côté midinette).
Ce film, qui a 10 ans, n'a pas très bien vieilli mais j'avoue que le charme de Julia Roberts opère toujours.

Bref, j'ai entendu une chanson superbe que j'avais oubliée et qui est vraiment idéale pour un film de ce genre : "She", reprise pour l'occasion par Elvis Costello.



Le mari de Diana Krall interprète assez bien cette belle chanson d'amour mais il n'arrive pas à la cheville de son auteur et premier interprète, le grand Charles.
Avec "She", Aznavour a occupé la 1ère place des charts au Royaume-Uni en 1974 et cela a fait de lui, le chanteur le plus âgé (50 ans à l'époque) a être n°1 des charts.



Bizarrement, ce titre a été très peu repris par d'autres chanteurs. Seules quelques prestations occasionnelles sont à retenir.
Comme celle de Bryan Ferry lors de l'ouverture du dernier Festival de Cannes. Vous remarquerez un Aznavour visiblement ému, dans le public, qui prend le micro pour conclure la chanson avec Bryan.




L'ex chanteur de Roxy Music ne s'en tire pas trop mal. Il faut dire que dans les 80's, c'était son créneau les chansons d'amour. Souvenez-vous de "Slave to love" ou encore "Avalon".





J'ai aussi trouvé cette brève interprétation assez sympa lors d'un Taratata, par Terry Hall, avec Dave Stewart à la guitare.



Enfin, j'ai décidé de terminer avec la version la plus "jeune" et la plus kitch (comme quoi, ce n'est pas forcément contradictoire), celle de Laura Pausini, la belle italienne.


Je pense qu'on peut en conclure 2 choses :
. la langue italienne n'est pas toujours idéale pour les chansons d'amour ;
. il y a certains cas où une jolie brunette ne remplacera jamais un vieux chanteur français ou un ex -crooner anglais sur le retour.

dimanche 25 octobre 2009

So long Marianne...

J'ai choisi ce titre de Leonard Cohen car je suis bien embarrassé pour rédiger cet article.
J'avais, en effet, prévu de faire un sujet sur
Marianne Aya 0mac, chanteuse montpellieraine qui devait, hier soir, faire la première partie de Joan Baez pour la clôture des Internationales de la Guitare.

Je vous avais parlé de Marianne dans un de mes précédentes articles et je me faisais un plaisir de la revoir sur scène. Malheureusement, en raison d'un malheureux concours de circonstances, j'ai raté sa prestation.

Marianne devait se produire à 18h dans les jardins du Peyrou, au centre de Montpellier. Je m'apprêtais à m'y rendre lorsqu'une amie m'a appelé pour me dire que la production de Joan Baez refusait que Marianne se produise car elle n'avait apparemment pas été prévenu de cette première partie (bonjour l'organisation...).

Du coup, déçu, je n'y suis pas allé. Je suis juste passé quelques minutes voir Joan Baez, plus tard dans la soirée, mais il y avait trop de monde et l'annulation de Marianne me restait un peu en travers de la gorge.

Je vous propose tout de même un mauvaise vidéo, prise de loin (coïncidence, Joan reprenait une chanson de Leonard Cohen qui a servi de titre à un de mes articles du mois d'août) :



Ce matin, j'ai acheté le journal en espérant en savoir un peu plus sur cette histoire fumeuse et là... j'ai été encore plus déçu !!!
Je vous retranscris texto ce que dit le Midi Libre : "
... l'affiche annonçait Marianne Aya Omac en première partie. Mais la production parisienne n'en avait pas été prévenue. Manque de communication ? En tout cas, défaut d'assurance. La montpellieraine a donc été débouté de la scène... Et du coup, elle a plongé dans la foule guitare en bandoulière et remué ses troupes. Jusqu'à ce que Joan Baez la mène elle même sur les planches. Où, royale, la dame a laissé sa cadette chanter avec ses musiciens... Et elle a même dansé sur la voix de Marianne, avant de la rejoindre au micro sur un morceau de Mercedes Sosa.".

Le fin mot de l'histoire, aujourd'hui dans la Midi Libre
et une nouvelle vidéo dans laquelle Marianne explique d'où lui vient son admiration pour Joan Baez.

Alors, je suis très heureux pour Marianne qui rêvait de chanter avec Joan Baez, mais j'ai grave les boules d'avoir raté ça !!!
Heureusement, j'ai trouvé sur YouTube ces deux vidéos, postées par des spectateurs, où Marianne fait part de ses sentiments et de son admiration pour "sa mère artistique", Joan Baez :





Me voilà un peu frustré aujourd'hui mais tant pis pour moi... j'avais qu'à y être !

J'ai aussi dégoté sur le net, cette vidéo (un peu sombre) de Marianne en concert au café l'Escalier à Montréal le mois dernier. Il faut dire que Marianne fait une tournée au Québec en ce moment. Amis québécois, si vous voulez la voir, elle sera à nouveau à l'Escalier jeudi prochain et sur d'autres scènes montréalaises début novembre (programme complet).



Lecteur québécois, vous aurez peut-être plus de chance que moi de voir Marianne en concert.

Un peu de rugby pour conclure (ça devient une habitude)... J'ai terminé mon précédent article sur une note pessimiste quant à l'issue du match entre Montpellier et Clermont-Ferrand. Et bien, figurez vous que, contre toute attente, Montpellier à gagné !!!

J'ai eu la chance de filmer l'unique essai du match, juste devant moi. Le voilà donc, en exclu pour vous :



YES !!!

jeudi 22 octobre 2009

Allez les Bleus !!!

C'est une semaine faste pour le football français (pour les québécois, je parle de soccer). Vous savez que je suis plutôt rugby mais, comme je suis très chauvin, il m'arrive aussi de supporter mon équipe nationale de foot, celle de ma ville ou encore d'autres équipes françaises engagées dans des épreuves européennes.

Samedi dernier, je suis donc allé au Stade de la Mosson, avec mes amis, pour soutenir l'équipe de Montpellier, très bien classée en ce début de saison, qui affrontait les Verts de Saint-Etienne.
Comme vous pouvez le constater, l'automne s'est bien installé sur Montpellier.

J'ai bien aimé, juste avant le match, les joutes sonores et lumineuses entre les kops de supporters des deux équipes.
A ce jeu là, ce sont, sans conteste, les stéphanois qui étaient les plus forts.



En revanche, sur le terrain, c'était une autre paire de manches (et on peut dire qu'il y en avait des manches sur la pelouse).
Première évidence, le rugby c'est tout de même beaucoup plus spectaculaire et convivial que le foot.
Seconde constatation, ce n'est pas la peine d'avoir un super jeu pour être très bien classé au championnat.

En effet, Montpellier a gagné ce match 2 buts à 1 et, grâce aux défaites surprises de Lyon et de Bordeaux, notre équipe se retrouve co-leader du championnat de Ligue 1, incroyable !!!
Bon, je ne vais pas cracher dans la soupe, je suis heureux que Montpellier soit dans le haut du classement et il y a eu quand même quelques belles actions :



La semaine qui a suivi a vu la victoire de Lyon a Liverpool, de Bordeaux face au Bayern de Munich et de Marseille à Zurich en Ligue des Champions. Je n'ai malheureusement regardé aucun des 3 matchs, occupé que j'étais par ailleurs. Mais, je trouve tout cela très encourageant pour nos clubs français.

Pour finir avec le foot, lundi a eu lieu le tirage au sort des matchs de barrage pour la qualification à la coupe du monde 2010 en Afrique-du-Sud. La France tombe contre l'Irlande (encore des Verts...).
Espérons que les Bleus aient autant de réussite contre ces Verts là que Montpellier en a eu contre les siens. Sinon, il va y avoir beaucoup de déçus (et j'en ferai partie).
Rendez-vous les 14 et 18 novembre prochain.

Enfin, je reprends mes bonnes habitudes samedi en allant encourager Montpellier (rugby cette fois) qui affronte mon autre équipe de cœur, Clermont-Ferrand. J'ai bien peur que nos petits Bleus montpelliérains aient du mal contre les Jaunards de l'ASM, premiers du Top 14.

Mais on ne sait jamais, en sport, tout est possible...

Tiens, je viens de trouver une bande annonce sympa pour le match :



Pour conclure, en prime, une petite vidéo assez connue mais toujours d'actualité :


dimanche 18 octobre 2009

Citron vert et rhum Trois-Rivières... la suite !

Après un détour par les Saintes, je vous propose une petite croisière dans les Grenadines. Cet archipel fait partie de l'Etat de Saint-Vincent-et-les-Grenadines qui se situe dans les Petites Antilles, entre Sainte-Lucie et la Grenade, au sud de la Martinique.
C'est une destination très prisée par les voileux (pardon, les plaisanciers) car composée d'un chapelet de petites îles très belles et assez proches les unes des autres.

J'ai eu la chance d'y passer 2 semaines sur un beau catamaran de l'UCPA, le Ti-Vert (ici en photo dans la baie des Pitons à Sainte-Lucie).
Au départ du Marin en Martinique, plus importante base nautique des Caraïbes, on rallie les Grenadines en faisant une étape à Sainte-Lucie, en général dans la magnifique baie de Marigot et en doublant l'île de Saint-Vincent.

Au sud de Saint-Vincent, on arrive au paradis. Une dizaine de petites îles se succèdent pour le plus grand bonheur des navigateurs. Je dois avouer que je garde un souvenir ému de cette croisière fantastique, des paysages de carte postale, des moments magiques et une super ambiance sur le cata. J'ai tellement de photos superbes que ça va être très dur choisir celles que je vais publier.

Je vais commencer par le lieu le plus magique (et le plus apprécié bien sûr), les Tobago Cays. Soudés par la plus belle barrière coralienne des Antilles, ces quelques rochers abritent un mouillage circulaire de toute beauté. Nous y avons passé une journée et une nuit extraordinaire. J'ai eu la chance de me retrouver sur une petite plage avec un gars de l'île voisine (il n'y a pas d'habitation aux Tobago Cays) qui m'a appris à faire griller les langoustes au feu de bois... mortel !!!

Tout au sud des Grenadines, il est quasiment obligatoire de faire escale à Union pour avitailler. C'est une des îles les plus peuplées de l'archipel, on y trouve quelques boutiques sympa et notamment une épicerie, le Captain Gourmet, tenue par des français (ils vendent même du Pastis).

En face d'Union, on peut découvrir Palm Island, et ses plages paradisiaques (photo de droite). Un peu plus au sud, se trouve Petit-Saint-Vincent et ses eaux turquoises (photo de gauche) qui marque la limite avec la Grenade.

Je me souviens qu'à ce stade du séjour, mes compagnons et moi avions un peu les boules car il était temps de repartir vers la Martinique et nous n'arrêtions pas de croiser des voiliers qui descendaient au fameux carnaval de Trinidad-et-Tobago. Carrément frustrant...

En remontant vers Saint-Vincent, d'autres îles méritent un peu moins le détour (tout est relatif) : Canouan, Bequia (prononcez Bécoué) ou encore l'île des milliardaires, la fameuse île Moustique. Bowie et Jagger y ont une "petite" maison.
Elle présente peu d'intérêt mais j'en garde un souvenir sympa car c'est près de sa côte escarpée que j'ai fait ma première toilette de nuit (après 2 jours sans me laver) dans une mer très profonde (plus de 80 mètres de fond) et très sombre... expérience un peu angoissante mais assez marrante.

Je pourrais écrire des pages entières sur ce séjour exceptionnel. Deux semaines de rêve dans un environnement extraordinaire, avec 9 parfaits inconnus qui se sont révélés être de parfaits compagnons de voyage.

Ce que j'en retiens, c'est que je suis un type très chanceux d'avoir réalisé ce qui constitue un rêve pour pas mal de monde. Je n'ai jamais trouvé une activité telle que la voile pour se vider totalement l'esprit des soucis du quotidien.
Et puis, ce qui est cool avec la voile, c'est que boire ou conduire (boire ou barrer, en fait), on n'est pas obligé de choisir...

Je vais terminer, comme dans mon précédent article, par un bar. Pourquoi ?
D'abord parce que j'aime bien les bars. Et puis parce que j'ai passé dans celui-ci ma plus belle soirée du séjour.
J'y ai dégusté quelques Ti-punch pour l'apéro (photo ci-contre), puis j'y suis retourné après le souper pour danser jusqu'à tard dans la nuit.
Pour la petite histoire, mes amis et moi étions tellement maganés qu'en rentrant dans notre petite annexe, nous avons fait le tour de tous les voiliers qui mouillaient dans la baie avant de trouver le notre...

C'était dans l'île de Mayreau (prononcez Mérouu). Ce bar est connu dans tout le sud de la Caraïbe pour sa fabuleuse ambiance et son génial patron, un "cousin" de Bob Marley : Robert Righteous.



Allez, positive vibration chers lecteurs !

jeudi 15 octobre 2009

Citron vert et rhum Trois-Rivières....

Après avoir mentionné les Trois-Rivières antillais dans mon post précédent et alors qu'un froid, tout relatif (il fait encore autour de 20°), commence à arriver sur Montpellier, j'ai envie de faire un petit article sur les Caraïbes.
J'ai effectué quelques séjours dans cette magnifique partie du monde il y a quelques années et deux endroits magiques m'ont vraiment marqué, l'Archipel des Saintes et celui des Grenadines.

Le premier se situe au sud de la Guadeloupe (dont il dépend administrativement). Il est composé de deux îles, Terre-deHaut et Terre-de-Bas, la première étant nettement plus importante que l'autre en superficie, population et activité.

Le relief escarpé et la pluviométrie peu avantageuse n'ayant pas permis l'établissement de cultures agricoles, peu d'esclaves ont été amenés sur ces îles. Le peuplement est donc historiquement constitué de bretons, de normands et de poitevins qui se sont installés pour pratiquer la pêche. Cette particularité explique le type spécifique des saintois et des saintoises, en général métissés aux yeux clairs.

L'archipel des Saintes est surtout connu pour sa baie, une des plus belles du monde, qu'on compare souvent à celle de Rio (en plus petit bien sûr), notamment en raison de son pain de sucre.

Je me suis rendu dans ce bel endroit grâce à l'UCPA (pour ceux qui ne connaîtraient pas, c'est un organisme qui propose des séjours sportifs, festifs et conviviaux pour les jeun's). J'y ai pratiqué le catamaran, la plongée sous-marine ainsi que le zouk.
L'UCPA y a un centre vraiment super, avec des petits bungalows et une salle commune très sympa pour manger, danser... le tout sur une magnifique plage.

Terre-de-haut est réellement une île géniale. Elle est petite, on s'y déplace à vélo ou en scooter (il n'y a presque pas de voitures). Peu de touristes la fréquentent (à part les UCPistes) car il n'y a pas énormément d'hébergements.
Les visiteurs viennent pour la journée et repartent en fin d'après-midi avec le bac de Trois-Rivières.
Dans mes rêves les plus fous, j'imagine un traversier qui nous amènerait directement du Trois-Rivières québécois au petit port de Terre-de-Haut....

Les Saintes, ce sont des petites maisons charmantes, très colorées, aux toits rouges mais aussi des plages exceptionnelles. Il y a l'Anse Rodrigue, la Grande Anse, Marigot (celle de l'UCPA), l'Anse du Pain de Sucre, l'Anse Crawen, l'Anse du Figuier, l'Anse à Cointe et bien sûr la superbe plage de Pompierre (photo ci-contre). Ah, tous ces noms qui font rêver...

Enfin, mon endroit préféré à Terre-de-Haut: un bar génial qui fait le Mai-Tai le plus traitre de la Caraïbe, chez Cécile. Il se trouve juste en face du centre nautique et je ne vous dit pas l'ambiance qu'il y a en fin d'après-midi après une dure journée de sport.
Et puis si, je vous le dis... ou plutôt, je vous le montre :



Je me rends compte que je me suis un peu lâché sur Les Saintes. Pani problem (comme on dit là-bas), je ferai un autre article pour vous parler des Grenadines.

Ça s'appelle du teesing...

lundi 12 octobre 2009

Montréal par ci, Trois-Rivières par là...

Tout d'abord un grand merci à mon ami Yannick (110volts) qui m'a soufflé l'idée de cet article. Lors d'un séjour en Ardèche, il est passé dans un village qui s'appelle Montréal et a découvert qu'il existait une association des Montréal de France.
Six communes française adhèrent à cette association. Chaque année, leurs représentants se retrouvent dans l'un des Montréal pour une visite guidée de la région.

En plus du Montréal ardéchois, il y a Montréal-les-sources dans la Drôme, Montréal-la-Cluse dans l'Ain, Montréal dans l'Yonne, Montréal dans le Gers et enfin, le dernier, qui est dans ma région, Montréal dans l'Aude. Ce dernier est d'ailleurs le plus ancien emploi attesté du toponyme Montréal.

L'étymologie de Montréal vient bien sûr du vieux français qui signifie mont royal. Excepté, apparemment, pour le village audois dont l'origine viendrait de mithraeum, sanctuaire dédié à Mithra, dieu indo-iranien dont le culte connut son apogée à Rome au IIième et IIIième siècle (il sont bizarres ces audois !).

En discutant avec mon ami Fabien (saveurs de Montpellier), que je félicite au passage pour la naissance de sa 2ième petite perle, j'ai appris qu'il y avait aussi un Monreale en Sicile. Et puis, de fil en aiguille, j'ai découvert plein d'autres Montréal ou dérivés dans le monde :
. Montreal au Bahamas,
. Montreal au Brésil, dans l'Amazonas (ainsi que Monte Real dans le Paranà),
. Montreal en Espagne, dans la Province de Tarragone (ainsi que Monreal en Navarre),
. 2 Montreal aux USA, dans le Wisconsin et dans le Missouri,
. Montereale dans les Abruzzes, en Italie (en plus du village sicilien),
. Monte Real au Portugal,
. Le Crac de Montréal, château en Jordanie, construit par les chrétiens peu après la première croisade.

Evidemment, il y a moins de Trois-Rivières que de Montréal. Je n'ai trouvé qu'une autre ville portant ce nom. Et je n'ai pas eu de mal à la trouver puisque j'y suis passé il y a quelques années. Il s'agit d'une petite commune de Guadeloupe de laquelle on embarque pour rallier le magnifique archipel des Saintes (il faudra que je vous en parle un jour).

Trois-Rivières est communément appelée le «berceau de la civilisation précolombienne». En effet, Trois-Rivières est le site amérindien le plus riche en pétroglyphes des Petites Antilles. On estime l'arrivée des premiers occupants, les Arawaks (civilisation précolombienne), entre l'an 300 et l'an 400 après Jésus-Christ.

Bizarrement, le Trois-Rivières guadeloupéen est jumelé depuis 2008 avec une ville du Québec, Saint-Augustin-de-Desmaures, dans la banlieue de Québec. Pourquoi pas avec notre Trois-Rivières mauricien?

Alors, je vois venir certains de mes lecteurs. Et non, le fameux rhum Trois-Rivières ne vient pas de Guadeloupe mais de Martinique. Trois-Rivières n'est pas le nom de la ville mais de l'ancienne distillerie située sur la commune de Sainte-Luce.
Actuellement, ce site n'est plus qu
'un complexe touristique dédié à l'histoire de la distillation du rhum.
Là aussi, j'y suis passé, en rentrant d'une croisière en voilier dans les Grenadines (il faudra également que je vous en parle un de ces jours).

Pour terminer, je tiens à signaler qu'il y a également pas mal de Montpellier dans le monde. On ne trouve qu'un seul autre Montpellier avec 2 "l" et il est au Québec, dans la région de l'Outaouais.
Les USA comptent 5 Montpelier, la capitale du Vermont e
t 4 autres dans l'Idaho, l'Ohio, la Virginie et le Maryland. L'Irlande en a 2, dans le comté de Limerick et celui de Dublin, le Royaume-Uni également 2, qui sont des quartiers de Bristol et de Brighton.

L'étymologie du nom de ma ville est très discutée : on hésite entre Mons Pessulus (mont fermé au verrou), ce qui ferait allusion aux palissades qui entouraient la ville, entre Mons Pistillarius (mont des épiciers) et Mons Puellarum (mont des pucelles). La plus vraisemblable étymologie est Mons petrosus, Monpeirié (montagne de pierre).

Vous pouvez choisir celle que vous voulez. Pour ma part, j'ai ma propre version : Mons Pelops, du nom du fils de Tantale que ce dernier tua et servit aux Dieux lors d'un banquet. Pelops fut l'ancêtre des Atrides et a donné son nom au Péloponnèse, région de mes aïeux grecs. Dans l'antiquité, Pelops est sans doute passé dans la région pour déguster les bons vins du coin.
Voilà, si vous avez une autre version...

vendredi 9 octobre 2009

Poète, vos papiers...



Le concert de Bernard Lavilliers m'a donné envie de rédiger un article sur Léo Ferré. Depuis tout petit j'adore Léo. Mes parents, qui ont, comme moi, des goûts plutôt éclectiques en matière de musique, me faisaient écouter l'album "L'été 68" sur lequel on trouve des perles comme "C'est extra", "Les anarchistes" ou encore "Pépée"...

Un petit aperçu (je ne peux m'en empêcher...) :



Pour l'enfant que j'étais, Léo, c'était des mélodies prenantes, des paroles puissantes (que je ne comprenais pas toujours) et une personnalité décalée, un peu effrayante. Dans les 70's, ses passages à la télé étaient des évènements. Il avait toujours une petite phrase provocante.
Tiens, Léo avait-il croisé Eric Besson, en 1971 ?



J'ai trouvé ce texte d'Yves Rousseau, contrebassiste et spécialiste de Ferré. Je partage avec lui cette approche de l'artiste :
"Jolie Môme, C’est extra, Rotterdam, La The Nana ou encore Avec le Temps ont constitué dans les années soixante-dix, les fondements de ma culture musicale. Alors qu’inconsciemment je m’imprégnais de ces chants devenus les «tubes» que l’on sait, je n’avais de Léo Ferré que l’image d’un «fort en gueule», revendicateur écorché au visage de Merlin désenchanté. Avec les années, j’ai pris conscience de n’avoir eu accès qu’à la partie émergée de l’iceberg, au Ferré plus souvent caricaturé que décrit. J’ignorais tout des nombreux talents de cet artiste multiple."



Ferré fut en effet un grand artiste, messager de la parole des poètes : Villon, Baudelaire, Aragon... et poète lui même. Grand musicien, il explora également une gamme impressionnante de genres et de rythmes, de la variété aux grands orchestres symphoniques.

Voici la définition que l'on trouve dans le Larrousse sur Léo Ferré : "Chanteur proche des poètes rebelles, dispensant lui-même un esprit anarchisant dans un répertoire qui use adroitement de la langue verte, Léo Ferré est la figure même de l'artiste engagé. Il offre aussi l'exemple sans doute inégalé d'une culture alternative à la française."
Il est vrai que, de nos jours, on peut se demander s'il existe toujours une culture alternative à la française. Que penserait Ferré en ce début de XXIième siècle ? Sans doute que nous sommes fous !



Il nous a quitté en 1993, un 14 juillet, comme un dernier pied de nez...

Pour moi, Ferré, c'est de l'émotion à l'état pur. Comme le bon vin, qui se bonifie avec le temps, il ne faut pas en abuser...

Vous le savez, je m'efforce toujours de trouver un lien entre le sujet de mon article et le Québec (quand ce lien n'est pas évident).
Je pourrais vous parler de Gilles Vigneault dont la route a croisé celle de Léo Ferré, "Celui-là, avait dit Ferré en parlant de Vigneault, il a oublié d´être con!"
Outre une crinière blanche, ils partageaient également une admiration pour Catherine Sauvage qu'ils considéraient tous les deux comme leur meilleure interprète.

Mais je préfère terminer par Charlebois (mon nouvel "ami" sur Facebook) et boucler la boucle "Avec le temps" :

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

dimanche 4 octobre 2009

On the road again... Bernard !!!

Ça fait quelques temps que je n'avais pas vu un bon concert. Depuis le FestiVoix en fait. Et bien, hier soir, j'en ai vu un bon, de chez bon...
C'était à Vergèze, petit village du Gard (surtout connu pour la source Perrier), c'était avec Claudette et Laulau et c'était Bernard Lavilliers.

Dans une salle super, l'ami Bernard a servi aux quelques centaines de personnes présentes un concert tantôt intimiste, tantôt grandiose. Il était accompagné de trois musiciens hors du commun, un batteur-clavier-accordéoniste, un bassiste-violoncelliste-saxophoniste et un guitariste-percussionniste-trompettiste... jamais vu ça !

J'ai vite repris mes réflexes de web-reporter festivoixlier et j'ai mis dans la boite de nombreux moments du concert. Le plus difficile le lendemain, c'est d'arriver, comme toujours, à sélectionner ceux que je vais vous proposer.

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par la fin, par la dernière chanson du concert (au second rappel tout de même !). Pourquoi ? Parce que c'est un morceau de Léo Ferré (que j'adore depuis toujours) et je trouve que Bernard est vraiment le fils spirituel de Léo ou, comme dirait Claudette : "Bernard Lavilliers est le Léo Ferré du XXI ième siècle".

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?



Pendant plus de 2 heures et demi, le quatuor nous a régalé avec du rock, du reggae et bien sûr, de la bossa nova, Bernard étant un fan du Brésil. Sur "O gringo", il est venu chanter dans la salle. C'était très sympa. Il ne vieillit pas ce Bernard...



Une pincée de rock avec "Traffic" :



Et une dose de reggae, "Stand the ghetto" avec quelques paroles de "Noir et blanc" :



Bernard a profité du concert pour nous confier sa grand admiration pour notre Chef d'Etat (je cite : "le Nain") et certains de ses ministres :



Bref, un super concert !!! Seule petite déception, en ce qui me concerne, Bernard n'a pas chanté ma préférée, "On the road again". Alors, la voilà, juste pour moi :



Pour terminer cet article, je vous propose la meilleure action du match de rugby Montpellier-Toulouse que j'ai été voir hier en début d'après-midi. Vous me direz : "Quel rapport entre un concert de Lavilliers et un match de rugby ?". Et bien, a priori, aucun ; si ce n'est une magnifique journée d'automne (ou plutôt d'été indien) dans le sud de la France.

Pour les amateurs, l'action débute sur une touche de Toulouse, suivie d'une belle échappée de Byron Kelleher qui se fait intercepter par l'arrière montpellierain Olivier Sarraméa et... vous allez voir la suite :



Ah, comme l'automne est doux à Montpellier...

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