Ma vie est une succession de concerts ! Je crois bien que c’est Yvon Laplante qui m’a fait prendre conscience de ça… et c’est tellement vrai depuis trois ans, en grande partie grâce au FestiVoix.
A peine arrivé à Montpellier lundi, de retour du Québec, je me suis rendu à Nîmes pour applaudir une des mes idoles, Carlos Santana. C’était super, mais avant de vous raconter cette belle soirée nimoise, j’en ai une autre à vous narrer, celle de samedi à Québec City, celle de Metallica, tête d'affiche du Festival d'Eté de Québec.
En apéritif, je vous propose un premier extrait de ce fabuleux show :
J’ai eu la chance d’y aller avec deux amis, Thomas et Jean, et l’extrême privilège d’assister au concert depuis les loges corporatives. Le FestiVoix était invité par un de ses commanditaires.
Nous sommes partis en milieu d’après midi et, arrivés dans le centre de la capitale québécoise, nous avons vite compris qu’il allait être très difficile de circuler et de parker notre char.
Heureusement, le dieu du heavy metal était avec nous et nous avons rapidement trouvé une place dans la vieille ville, à quelques 500 mètres de l’entrée du site. Un emplacement un peu risqué pour l’auto, mais bon…
Même la progression a pied était difficile tant la foule était dense. Imaginez-vous plus de 100 000 personnes attendant l’ouverture des grilles, certaines depuis tôt le matin, un truc de fou ! Je n’avais jamais vu ça. Il faut dire que c’était une première pour moi.
Je crois bien que le plus gros show auquel j’ai assisté était au FestiVoix, entre 15 et 20 000 personnes. Pas mal, mais pas tout à fait pareil.
Dans la foule, nous avons croisé Dominique Laroche, fameux bassiste trifluvien, travaillant notamment avec Jean Leloup ou encore avec Steve Hill. D’ailleurs, avec ce dernier, il avait fait la première partie de Santana, un an plus tôt sur la même grande scène des Plaines d’Abraham.
Il m’a dit que ça valait vraiment le coup de voir le guitariste américano-mexicain en live. Je confirme que Santana est très bon sur scène, surtout quand on est fan, comme moi. Mais c'est une autre histoire, revenons à Metallica.
Arrivés à notre table, très bien placée, nous avons pris un moment pour admirer cette foule compacte et impressionnante qui s’étendait à perte de vue sur le magnifique site, hautement historique, que sont les Plaines d’Abraham.
Il faisait très chaud et des jets d’eau aspergeaient le public pour essayer de le rafraichir un peu.
Pendant le repas, le spectacle a commencé. Les premiers à occuper la gigantesque scène étaient Dance Laury Dance, un groupe qui s’était produit au FestiVoix une semaine plus tôt sur la petite scène des Voix Rock, au Nord-Ouest Café, devant une centaine de spectateurs. Et là, ils jouaient devant plus de 115 000 personnes…
J’avais raté leur concert à Trois-Rivières mais j’en avais eu de très bons échos, et leur entrevue avec la belle Sarah était assez rock'n' roll.. Je dois dire que les échos ne s’étaient pas trompés car Dance Laury Dance, c’est de la bombe. Leur chanteur, Max Lemire, très charismatique, est une vrai bête de scène. Leur musique est super pêchue, propre, et parfaite avant Metallica.
Au milieu de leur prestation, une partie de la foule, arrivant de l’arrière de la scène, a débordé la sécurité, peu nombreuse il faut le dire, et nous avons eu un peu peur que cela tourne mal. Mais finalement, tout est rentré dans l’ordre rapidement. Les Québécois sont plutôt des gentils. Si nous avions été en Europe, je pense que ça aurait été vraiment très chaud.
Vous pourrez voir une partie de cet incident sur cette vidéo de Dance Laury Dance :
Vers la fin du concert, quelle ne fut pas ma surprise, encore une fois, de voir débarquer le guitariste trifluvien, Steve Hill, en tant qu’invité pour une toune. Il est vraiment partout ce Steve… Bon, il est vrai qu'il a collaboré avec Dance Laury Dance sur leur album.
Je suis désolé pour le cadrage un peu approximatif de la vidéo mais j’étais à table à ce moment là et je dégustais du vin de chez moi, un gris de Listel (original à Québec).
Après Dance Laury Dance, c’est une icône de la guitare qui a pris place sur la grande scène, Joe Satriani.
C’est un des maîtres de la six cordes, mais j’avoue qu’après le groupe précédent, son rock instrumental, certes dynamique, était moins trippant. Mon ami Alex me dira que je n’y comprends rien, mais j’assume.
Ceci dit, Joe a fait une excellente prestation, arrivant à contenter un public très motivé.
Mais tout le monde attendait les stars de la soirée, les stars du FestiVal d’Eté de Québec, le quatuor infernal, Metallica.
Et, la nuit tombée, nous avons eu droit à un extrait mythique d’un de mes films préférés, Le Bon, La Brute et Le Truand, la scène du cimetière, en guise d’introduction, apparemment classique, de l’arrivée du groupe tant attendu.
Le décor était posé. Metallica, n’a pas attaqué par une ballade, Creaping Death :
Les fans de Metallica vont être fous car je ne connaissais pas beaucoup le groupe, à part quelques singles. Mais j’ai tout de suite était emballé par ces quatre super musiciens et leur trash metal.
Il faut dire qu'ils déploient une énergie totalement hallucinante.
Je ne suis pas un adepte du metal, mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à les écouter... et je n'étais pas le seul. Les quelques 120 000 spectateurs (d'après les organisateurs) étaient tous en transe, c'était beau à voir. Je n'ai pas pu m’empêcher de filmer cette belle marée humaine en mouvement.
En voici un extrait, vous en trouverez un autre aussi fascinant sur ma chaine YouTube.
Le concert a duré plus de 2 heures, 120 minutes de bonheur mais un peu dures pour les tympans. Je commence à m'y habituer...
Pour les reposer un peu, le groupe nous a joué quelques ballades, assez peu finalement. Evidemment, nous avons eu leur méga méga tube, Nothing Else Matters, et je dois avouer que j'avais quelques frissons.
Je n'étais d'ailleurs pas le seul, dans les loges comme dans la fosse, tout le monde trippait :
Je ne reverrai sans doute jamais un concert dans ces conditions extraordinaires. Au milieu de dizaines de milliers de personnes, face à la scène, avec de bons amis. Je remercie encore les organisateurs du FestiVoix de m'avoir fait ce cadeau... d'adieu?
C'était vraiment malade, un ostie de show, comme dirait Thomas avec son accent hybride qui fait bien rire les Québécois. Je crois bien que Metallica va désormais faire partie de ma discothèque.
Il y a un morceau que j'apprécie tout particulièrement et qu'ils ont joué à la fin du concert, avant le rappel, Enter Sandman :
J'ai cru que le morceau s'arrêtait là, alors j'ai coupé mon enregistrement... naïf que je suis. Mais il restait encore 2 minutes... alors, j'ai repris mon enregistrement !
Le rappel était aussi délirant que la première partie du concert. Vous m'excuserez de ne pas l'avoir filmé mais j'avais envie d'en profiter au boute.
Voilà pour ma dernière soirée au Québec, pas mal non ?
Je crois que Metallica l'a bien appréciée aussi. En tout cas, le groupe était super content du magnifique accueil du public québécois.
Comment ne le serait-on pas face à cette foule en délire ? Non seulement, les quatre membres du groupe ont chaleureusement remercié le public, mais le guitariste solo a déposé, sur la batterie, un drapeau du Québec, marqué du nom de Metallica.
Une de mes dernières visions de la Belle Province, un drapeau Québecois sur une batterie, au centre des Plaines d'Abraham... une image assez symbolique pour un Français qui aime tant le Québec, et la musique.
Ostie de criss de tabarnak, si le 13 septembre 1759, mes ancêtres avaient gagné la bataille qui se déroulait sur ces plaines... peut-être serais-je né icitte ?
A peine arrivé à Montpellier lundi, de retour du Québec, je me suis rendu à Nîmes pour applaudir une des mes idoles, Carlos Santana. C’était super, mais avant de vous raconter cette belle soirée nimoise, j’en ai une autre à vous narrer, celle de samedi à Québec City, celle de Metallica, tête d'affiche du Festival d'Eté de Québec.
En apéritif, je vous propose un premier extrait de ce fabuleux show :
J’ai eu la chance d’y aller avec deux amis, Thomas et Jean, et l’extrême privilège d’assister au concert depuis les loges corporatives. Le FestiVoix était invité par un de ses commanditaires.
Nous sommes partis en milieu d’après midi et, arrivés dans le centre de la capitale québécoise, nous avons vite compris qu’il allait être très difficile de circuler et de parker notre char.
Heureusement, le dieu du heavy metal était avec nous et nous avons rapidement trouvé une place dans la vieille ville, à quelques 500 mètres de l’entrée du site. Un emplacement un peu risqué pour l’auto, mais bon…
Même la progression a pied était difficile tant la foule était dense. Imaginez-vous plus de 100 000 personnes attendant l’ouverture des grilles, certaines depuis tôt le matin, un truc de fou ! Je n’avais jamais vu ça. Il faut dire que c’était une première pour moi.
Je crois bien que le plus gros show auquel j’ai assisté était au FestiVoix, entre 15 et 20 000 personnes. Pas mal, mais pas tout à fait pareil.
Dans la foule, nous avons croisé Dominique Laroche, fameux bassiste trifluvien, travaillant notamment avec Jean Leloup ou encore avec Steve Hill. D’ailleurs, avec ce dernier, il avait fait la première partie de Santana, un an plus tôt sur la même grande scène des Plaines d’Abraham.
Il m’a dit que ça valait vraiment le coup de voir le guitariste américano-mexicain en live. Je confirme que Santana est très bon sur scène, surtout quand on est fan, comme moi. Mais c'est une autre histoire, revenons à Metallica.
Arrivés à notre table, très bien placée, nous avons pris un moment pour admirer cette foule compacte et impressionnante qui s’étendait à perte de vue sur le magnifique site, hautement historique, que sont les Plaines d’Abraham.
Il faisait très chaud et des jets d’eau aspergeaient le public pour essayer de le rafraichir un peu.
Pendant le repas, le spectacle a commencé. Les premiers à occuper la gigantesque scène étaient Dance Laury Dance, un groupe qui s’était produit au FestiVoix une semaine plus tôt sur la petite scène des Voix Rock, au Nord-Ouest Café, devant une centaine de spectateurs. Et là, ils jouaient devant plus de 115 000 personnes…
J’avais raté leur concert à Trois-Rivières mais j’en avais eu de très bons échos, et leur entrevue avec la belle Sarah était assez rock'n' roll.. Je dois dire que les échos ne s’étaient pas trompés car Dance Laury Dance, c’est de la bombe. Leur chanteur, Max Lemire, très charismatique, est une vrai bête de scène. Leur musique est super pêchue, propre, et parfaite avant Metallica.
Au milieu de leur prestation, une partie de la foule, arrivant de l’arrière de la scène, a débordé la sécurité, peu nombreuse il faut le dire, et nous avons eu un peu peur que cela tourne mal. Mais finalement, tout est rentré dans l’ordre rapidement. Les Québécois sont plutôt des gentils. Si nous avions été en Europe, je pense que ça aurait été vraiment très chaud.
Vous pourrez voir une partie de cet incident sur cette vidéo de Dance Laury Dance :
Vers la fin du concert, quelle ne fut pas ma surprise, encore une fois, de voir débarquer le guitariste trifluvien, Steve Hill, en tant qu’invité pour une toune. Il est vraiment partout ce Steve… Bon, il est vrai qu'il a collaboré avec Dance Laury Dance sur leur album.
Je suis désolé pour le cadrage un peu approximatif de la vidéo mais j’étais à table à ce moment là et je dégustais du vin de chez moi, un gris de Listel (original à Québec).
Après Dance Laury Dance, c’est une icône de la guitare qui a pris place sur la grande scène, Joe Satriani.
C’est un des maîtres de la six cordes, mais j’avoue qu’après le groupe précédent, son rock instrumental, certes dynamique, était moins trippant. Mon ami Alex me dira que je n’y comprends rien, mais j’assume.
Ceci dit, Joe a fait une excellente prestation, arrivant à contenter un public très motivé.
Mais tout le monde attendait les stars de la soirée, les stars du FestiVal d’Eté de Québec, le quatuor infernal, Metallica.
Et, la nuit tombée, nous avons eu droit à un extrait mythique d’un de mes films préférés, Le Bon, La Brute et Le Truand, la scène du cimetière, en guise d’introduction, apparemment classique, de l’arrivée du groupe tant attendu.
Le décor était posé. Metallica, n’a pas attaqué par une ballade, Creaping Death :
Les fans de Metallica vont être fous car je ne connaissais pas beaucoup le groupe, à part quelques singles. Mais j’ai tout de suite était emballé par ces quatre super musiciens et leur trash metal.
Il faut dire qu'ils déploient une énergie totalement hallucinante.
Je ne suis pas un adepte du metal, mais j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à les écouter... et je n'étais pas le seul. Les quelques 120 000 spectateurs (d'après les organisateurs) étaient tous en transe, c'était beau à voir. Je n'ai pas pu m’empêcher de filmer cette belle marée humaine en mouvement.
En voici un extrait, vous en trouverez un autre aussi fascinant sur ma chaine YouTube.
Le concert a duré plus de 2 heures, 120 minutes de bonheur mais un peu dures pour les tympans. Je commence à m'y habituer...
Pour les reposer un peu, le groupe nous a joué quelques ballades, assez peu finalement. Evidemment, nous avons eu leur méga méga tube, Nothing Else Matters, et je dois avouer que j'avais quelques frissons.
Je n'étais d'ailleurs pas le seul, dans les loges comme dans la fosse, tout le monde trippait :
Je ne reverrai sans doute jamais un concert dans ces conditions extraordinaires. Au milieu de dizaines de milliers de personnes, face à la scène, avec de bons amis. Je remercie encore les organisateurs du FestiVoix de m'avoir fait ce cadeau... d'adieu?
C'était vraiment malade, un ostie de show, comme dirait Thomas avec son accent hybride qui fait bien rire les Québécois. Je crois bien que Metallica va désormais faire partie de ma discothèque.
Il y a un morceau que j'apprécie tout particulièrement et qu'ils ont joué à la fin du concert, avant le rappel, Enter Sandman :
J'ai cru que le morceau s'arrêtait là, alors j'ai coupé mon enregistrement... naïf que je suis. Mais il restait encore 2 minutes... alors, j'ai repris mon enregistrement !
Le rappel était aussi délirant que la première partie du concert. Vous m'excuserez de ne pas l'avoir filmé mais j'avais envie d'en profiter au boute.
Voilà pour ma dernière soirée au Québec, pas mal non ?
Je crois que Metallica l'a bien appréciée aussi. En tout cas, le groupe était super content du magnifique accueil du public québécois.
Comment ne le serait-on pas face à cette foule en délire ? Non seulement, les quatre membres du groupe ont chaleureusement remercié le public, mais le guitariste solo a déposé, sur la batterie, un drapeau du Québec, marqué du nom de Metallica.
Une de mes dernières visions de la Belle Province, un drapeau Québecois sur une batterie, au centre des Plaines d'Abraham... une image assez symbolique pour un Français qui aime tant le Québec, et la musique.
Ostie de criss de tabarnak, si le 13 septembre 1759, mes ancêtres avaient gagné la bataille qui se déroulait sur ces plaines... peut-être serais-je né icitte ?
Yann,
RépondreSupprimerJe suis le gars avec la chemise rouge sur la photo du trio (le petit à gauche)
Une soirée de malade effectivement!
Tu trouveras la fameuse image du drapeau (vu du drum vers la foule)en suivant ce lien:
http://www.metallica.com/photo-gallery/jul-16-2011-quebec-city-gallery.asp
Bien hâte de te revoir, peu importe la saison, le lieu, le pays, le continent... ou l'état
Jean
Merci l'homme en rouge. On se reverra, c'est sûr !!!
RépondreSupprimerAmitiés.
Yann
PS : je te préviens, je parle encore de toi dans mon article de demain ;-)))