Mercredi soir, malgré une température quasi québécoise, je me suis rendu au stade de la Mosson avec des amis pour encourager l'équipe de foot de Montpellier qui affrontait Bordeaux.
Cette rencontre était de la plus haute importance puisque les girondins sont champions en titre et actuels leaders du championnat de France de ligue 1 et que nos petits montpellierains étaient 2ième. Ce choc du championnat promettait donc une belle soirée de fête, surtout que le match se jouait à guichet fermé.
En fait, je crois que je suis un peu naïf car le foot et la fête ne font plus bon ménage depuis bien longtemps et j'en ai encore eu la preuve ce soir là.
L'arrivée aux abords du stade fut un peu laborieuse mais rien d'exceptionnel pour un soir de match. Nous avions suffisamment d'avance et pensions avoir le temps de nous installer tranquillement pour profiter du match. Et là, le parcours du combattant a commencé.
Les forces de l'ordre, avec l'esprit pratique qui les caractérise, avaient décidé de faire un barrage filtrant à 200 mètres du stade... pourquoi ? On se le demande encore. En fait, à part empêcher les spectateurs de voir le début du match, je ne vois pas d'autre raison. En tout cas, objectif rempli.
Nous nous sommes retrouvés, des centaines, pressés comme des sardines à attendre que les fonctionnaires de police veuillent bien nous laisser passer, au goutte à goutte.
Cet obstacle passé, nous avons été obligé de courir pour enfin arriver dans l'arène quelques minutes après le coup d'envoi du match. Bien entendu, nos places étaient prises. La partie étant commencée, nous nous sommes installés dans les premiers sièges libres que nous avons trouvés, juste à temps pour assister au but de Montpellier.
Manque de bol, il y avait un hors-jeu et le but a été refusé.
La dessus, une bande de gros lourdauds est arrivée en nous disant : "Vous êtes assis à nos places !". Certains d'entre nous ont été obligés de bouger. Nous avons donc été séparés en petits groupes et n'avons pas pu suivre le match tous ensemble...
Pour compléter le tableau, l'arbitrage était, comme souvent, approximatif, engendrant une ambiance plutôt agressive dans le public autour de nous. Que penser quand deux minots de 9 ou10 ans passent leur temps à crier "arbitre enculé !" et à faire des doigts d'honneur sous le regard amusé de leur père ?
Pourquoi ce sport véhicule-t-il autant de connerie ?
Je crois bien que je n'irai plus au stade voir du foot. C'est dommage mais je ne m'y sens pas à l'aise et même si le spectacle sur le terrain est sympa, comme c'était le cas mercredi soir, tout ce qu'il y a autour gâche vraiment le plaisir.
Je n'ai jamais ressenti cela lorsque je vais voir un match de rugby. L'ambiance y est toujours détendue, bon enfant ; à tel point qu'il m'arrive de prendre des places dans les rangs des supporters adverses (chose impensable au foot).
Bon, il n'y avait pas que du négatif dans cette soirée. D'abord, j'étais en compagnie de mon amie Gaëlle, compagnie toujours très agréable. Ensuite, même si Montpellier a perdu 1 à 0, on a assisté à du beau football et notre équipe m'a vraiment surpris par sa combattivité, sa maîtrise technique et son jeu collectif. Il ne leur manque qu'un peu d'expérience du haut niveau ; expérience qu'ont les bordelais et qui leur a permis de gagner. On appelle ça du métier...
Petit résumé du match :
Une autre note positive, on trouve encore quelques personnes biens dans le milieu du foot. Je pense à l'ancien joueur de Montpellier, champion du monde 98 et actuel entraineur de Bordeaux, Laurent Blanc dit Le Président.
Il a estimé, après le match, que «le nul aurait été plus juste entre Montpellier et Bordeaux et qu'un point aurait été mérité pour l'équipe de Montpellier, qui a été bonne dans le jeu».
Merci Laulau, tu es super ! Tu mériterais d'être rugbyman.
Pour terminer, comme souvent, sur une note de musique et sur une pincée d'humour, voici ce que cela donne quand un mauvais footballeur s'essaye à la chanson :
Quel clip formidable ! Ah, Jean-Pierre François... tu ne lui as pas survécu finalement.
Il y a des fois où je regrette vraiment les années 80, qu'est-ce qu'on se marrait !
Cette rencontre était de la plus haute importance puisque les girondins sont champions en titre et actuels leaders du championnat de France de ligue 1 et que nos petits montpellierains étaient 2ième. Ce choc du championnat promettait donc une belle soirée de fête, surtout que le match se jouait à guichet fermé.
En fait, je crois que je suis un peu naïf car le foot et la fête ne font plus bon ménage depuis bien longtemps et j'en ai encore eu la preuve ce soir là.
L'arrivée aux abords du stade fut un peu laborieuse mais rien d'exceptionnel pour un soir de match. Nous avions suffisamment d'avance et pensions avoir le temps de nous installer tranquillement pour profiter du match. Et là, le parcours du combattant a commencé.
Les forces de l'ordre, avec l'esprit pratique qui les caractérise, avaient décidé de faire un barrage filtrant à 200 mètres du stade... pourquoi ? On se le demande encore. En fait, à part empêcher les spectateurs de voir le début du match, je ne vois pas d'autre raison. En tout cas, objectif rempli.
Nous nous sommes retrouvés, des centaines, pressés comme des sardines à attendre que les fonctionnaires de police veuillent bien nous laisser passer, au goutte à goutte.
Cet obstacle passé, nous avons été obligé de courir pour enfin arriver dans l'arène quelques minutes après le coup d'envoi du match. Bien entendu, nos places étaient prises. La partie étant commencée, nous nous sommes installés dans les premiers sièges libres que nous avons trouvés, juste à temps pour assister au but de Montpellier.
Manque de bol, il y avait un hors-jeu et le but a été refusé.
La dessus, une bande de gros lourdauds est arrivée en nous disant : "Vous êtes assis à nos places !". Certains d'entre nous ont été obligés de bouger. Nous avons donc été séparés en petits groupes et n'avons pas pu suivre le match tous ensemble...
Pour compléter le tableau, l'arbitrage était, comme souvent, approximatif, engendrant une ambiance plutôt agressive dans le public autour de nous. Que penser quand deux minots de 9 ou10 ans passent leur temps à crier "arbitre enculé !" et à faire des doigts d'honneur sous le regard amusé de leur père ?
Pourquoi ce sport véhicule-t-il autant de connerie ?
Je crois bien que je n'irai plus au stade voir du foot. C'est dommage mais je ne m'y sens pas à l'aise et même si le spectacle sur le terrain est sympa, comme c'était le cas mercredi soir, tout ce qu'il y a autour gâche vraiment le plaisir.
Je n'ai jamais ressenti cela lorsque je vais voir un match de rugby. L'ambiance y est toujours détendue, bon enfant ; à tel point qu'il m'arrive de prendre des places dans les rangs des supporters adverses (chose impensable au foot).
Bon, il n'y avait pas que du négatif dans cette soirée. D'abord, j'étais en compagnie de mon amie Gaëlle, compagnie toujours très agréable. Ensuite, même si Montpellier a perdu 1 à 0, on a assisté à du beau football et notre équipe m'a vraiment surpris par sa combattivité, sa maîtrise technique et son jeu collectif. Il ne leur manque qu'un peu d'expérience du haut niveau ; expérience qu'ont les bordelais et qui leur a permis de gagner. On appelle ça du métier...
Petit résumé du match :
Une autre note positive, on trouve encore quelques personnes biens dans le milieu du foot. Je pense à l'ancien joueur de Montpellier, champion du monde 98 et actuel entraineur de Bordeaux, Laurent Blanc dit Le Président.
Il a estimé, après le match, que «le nul aurait été plus juste entre Montpellier et Bordeaux et qu'un point aurait été mérité pour l'équipe de Montpellier, qui a été bonne dans le jeu».
Merci Laulau, tu es super ! Tu mériterais d'être rugbyman.
Pour terminer, comme souvent, sur une note de musique et sur une pincée d'humour, voici ce que cela donne quand un mauvais footballeur s'essaye à la chanson :
Quel clip formidable ! Ah, Jean-Pierre François... tu ne lui as pas survécu finalement.
Il y a des fois où je regrette vraiment les années 80, qu'est-ce qu'on se marrait !
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