samedi 2 juillet 2011

Here come the Sun au FestiVoix !!!

Cette chanson des Beatles est parfaite comme titre pour mon article du jour. Il fait un temps superbe depuis hier matin sur Trois-Rivières et je dois avouer que c'est très agréable.
Seule ombre au tableau, Internet ne fonctionnant toujours pas à 100%, je risque de ne pas pouvoir vous proposer beaucoup de mes vidéos (tant pis, j'en piquerai dans la chaine YouTube du FestiVoix...).

Après une excellente nuit et un petit déjeuner sous le soleil Mauricien, je suis en pleine forme pour vous raconter ma soirée de vendredi. D'ailleurs, il valait mieux que je sois opérationnel ce matin car il a fallu que je fasse, au pied levé, une entrevue en direct pour la radio CKBN pour annoncer la programmation du jour.

Bref, j'ai passé hier une super soirée qui a débuté par la Scène Jazz où se produisait le Trio Nelligan, une formation trifluvienne dont le chanteur invité est André Veilleux, un artiste qui faisait partie de la troupe de Showtime et sur lequel j'avais fait un billet l'année dernière.
Le show était un hommage aux Beatles avec de nombreuses reprises du groupe mythique dont Here come the Sun qui cadrait parfaitement avec la belle lumière qui régnait en fin d'après-midi sur la nouvelle Scène des Voix Jazz. Ce site est vraiment génial et il y a chaque soir un peu plus de monde.



Mais pour moi, le temps fort de la soirée, au niveau musical, fut juste après, sur la Scène Desjardins. Elle était occupée par un homme seul, Harry Manx, un bluesman né sur l'Ile de Man et vivant au Canada.
A lui tout seul, avec ses nombreuses guitares, son banjo et son harmonica, il a envouté les nombreux spectateurs de la cour des Ursulines.



Ce lieu bucolique est vraiment magique en début de soirée quand les rayons de soleil filtrent à travers les banches des arbres centenaires. Et quand on a la chance d'y entendre un artiste de haut vol comme Harry Manx, c'est parfait.
L'homme est un voyageur, il a notamment étudié la musique en Inde pendant cinq ans et son blues, s'il est très pur, est riche des influences musicales puisées lors de ses séjours à l'étranger.
On peut dire qu'Harry a créé un son, et comme il a une très belle voix et pas mal d'humour, j'ai vraiment capoté en ostie.

Après ce concert, la soirée des homonymes a commencé. Je vous explique... Tous les artistes que nous avons vu par la suite avaient le nom d'autres artistes célèbres, mais pas le prénom. C'est mon pote Sam qui a remarqué ça, il est très fort.

Cela a commencé sur la Scène de la Relève avec Olivier Novembre (le cousin de Tom Novembre ?). Il y avait beaucoup de monde pour applaudir ce jeune auteur compositeur interprète.
J'ai bien aimé son show même si, au bout de quelques tounes, une certaine monotonie s'est installée dans le répertoire, d'autant qu'Olivier n'est pas vraiment une bête de scène. Mais bon, c'était sympa.



Avec Sam, nous avons poursuivi notre périple avec la scène des Voix Populaires car nous ne voulions pas rater l'Hymne National Canadien, en ce premier juillet, jour de Fête Nationale... ou est-ce la fête du déménagement, je ne sais jamais très bien.
Ce qui est certain c'est que des hôtesses de charme s'étaient chargées de distribuer des drapeaux à la feuille d'érable.

Les Frères Lemay (frères de Lynda Lemay ?) assuraient une des premières parties du concert principal. C'était une sorte de musique folklorique aux fortes influences irlandaises et surtout pleine d'humour.
Ils ont notamment chanté une histoire de loutre qui ne veut pas sortir de son trou... avec Sam, on s'est demandé si c'était une sorte de second degré québécois pour parler de constipation.



La soirée s'est terminée par le show de Tom Cochrane (un cousin d'Eddy?). Un bon rock "terroir", assez proche de Bruce Springsteen, classique et efficace. Nous l'avons regardé du nouveau Club FestiVoix, un super spot avec un panorama imprenable sur la scène et sur l'ensemble du site.

Je pense que je vais en faire mon nouveau lieu privilégié de prise de vue.



Et nous avons poursuivi la soirée là entre amis. Je voulais aller voir les Breastfeeders à l'Embuscade mais il était trop tard. Alors, j'ai continué à profiter des leçons de prononciation de l'accent québécois local que Kathy me dispense depuis le début du festival.
Apparemment, tout est une question de configuration de bouche. Pour les sons en "a", comme "char", il faut bien ouvrir la mâchoire verticalement. En revanche, pour les sons en "i", comme "icitte" ("ici"), c'est sur l'horizontalité de la bouche qu'il faut travailler.
Bref, quand tu veux dire "J'peux tu parker mon char icitte ?", c'est un peu compliqué.

En tout cas, on s'est bien marré... d'autant que nous avons initié un jeu qui consiste à créer ou a améliorer des dictons ou expressions graveleuses. Je pense que ça va nous occuper pas mal pendant ce FestiVoix.

Je vous laisse car j'ai encore une journée chargée. Je dois aller tourner une nouvelle capsule pour "Un français squatte au FestiVoix" (pour ceux qui ont raté la première) puis retrouver Alex et Nathalie, qui viennent de Saint-Jérôme, ainsi que Claudia qui va enfin pouvoir passer une soirée avec nous, Yeah !!!

Et pas n'importe qu'elle soirée... Mesdames et Messieurs, ce soir c'est Joan Jett and the Blackhearts !!!

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