Si vous me lisez un peu, vous savez que j'adore les crooners. Alors je suis comblé que le FestiVoix ait programmé un spectacle sur les plus grands succès des crooners le mercredi 30 juin sur la scène Desjardins des Voix Multiples.
Mais qu'est-ce qu'un crooner ?
Il s'agit d'un chanteur de variété américaine ou de jazz, souvent accompagné d'un orchestre ou d'un big band. Le terme crooner vient du verbe anglais "to croon" qui signifie murmurer. Il chante surtout des ballades et reste généralement dans le registre du "chanteur de charme".
Le "crooning" est plus une manière de chanter qu'un style musical. Il puise ses racines dans le Bel Canto de l'opéra italien enrichi par le phrasé et les nuances vocales du jazz. Certains chanteurs de charme ont même incorporé d'autres styles musicaux populaires dans le "crooning", tel que le blues ou encore la musique hawaïenne.
Les crooners ont connu leur apogée entre la fin des années 20 et le début des années 60 notamment grâce à Bing Crosby qui a beaucoup investi dans le développement des enregistrements multipistes et à ses émissions de radio très populaires. Les reprises de chants de Noël étaient une de ses spécialités. Je vous ai dégoté un duo étonnant avec un jeune chanteur anglais :
Le style a ensuite décliné, notamment en raison du développement du rock'n roll.
Mais de grands noms ont contribué à faire perdurer ce style durant les décennies qui ont suivi et jusqu'à nos jours. Le plus grand, le plus talentueux, c'est bien entendu, The Voice, l'extraordinaire Frank Sinatra. Je ne sais pas trop quoi dire sur Franky qui n'ait pas été dit. Juste que, pour moi, il était et il restera un des plus grands interprètes de l'histoire de la chanson.
Voici Ol' Blue Eyes chantant une de ses tounes les plus emblématiques :
Quand on parle crooner, un nom vient automatiquement à l'esprit après Franky, c'est celui d'un canadien, Paul Anka. C'est d'ailleurs lui qui a écrit My Way pour son ami Sinatra. Le voici dans une reprise de la chanson la plus connue de Nirvana, Smells Like Teen Spirit :
Je ne peux pas, bien entendu, vous parler de tous les crooners car il y en a beaucoup mais, afin d'être cosmopolite, après les Etats-Unis et le Canada, voici un Gallois que j'aime beaucoup. Il a d'ailleurs, comme Franky, rencontré un grand succès avec une toune écrite par Paul Anka, She's a Lady. Vous aurez reconnu l'incontournable Tom Jones.
Le voici interprétant une chanson composée par l'inusable Burt Bacharach, I'll never fall in love again :
La nouvelle génération de crooners n'est pas mal non plus. Je pense en particulier à celui que je considère comme l'héritier de Sinatra, Harry Connick Jr. Superbe voix, très bon musicien, excellent comédien et belle gueule pour couronner le tout... Y en a qui ont vraiment pas de chance dans la vie.
C'est le fameux film de Rob Reiner, Quand Harry rencontre Sally, qui l'a rendu vraiment populaire, en 1989, notamment grâce à cette reprise de It had to be You, chanson qui date tout de même de 1924 :
Les canadiens ne sont pas en reste puisqu'ils ont un talentueux représentant dans la nouvelle génération de crooners en la personne de Michael Bublé. Du haut de ses 35 ans, il ne renie pas ses illustres devanciers et chante même en duo avec les rares survivants de la génération Sinatra (ou presque) comme ici, avec le New-Yorkais Tony Bennett :
Mais je crois que ce sont les anglais qui ont la palme du neo-crooner avec le jeune Jamie Cullum. Un style résolument contemporain mais la crooner's attitude est bien présente. Le voici dans sa fameuse reprise du tube de Rihanna, Don't Stop the Music :
Et les Français me direz-vous ? J'aurais pu, bien entendu, vous parler du grand Charles Aznavour, d'Yves Montand ou encore de Jean Sablon mais pour moi, il n'y a qu'un seul french-crooner :
Le terme de crooner n'est quasiment jamais employé pour les femmes, mais j'en vois bien quelques unes que je classerais volontiers dans la catégorie des crooneuses. Peut-être le thème d'un prochain article ?
Mais qu'est-ce qu'un crooner ?
Il s'agit d'un chanteur de variété américaine ou de jazz, souvent accompagné d'un orchestre ou d'un big band. Le terme crooner vient du verbe anglais "to croon" qui signifie murmurer. Il chante surtout des ballades et reste généralement dans le registre du "chanteur de charme".
Le "crooning" est plus une manière de chanter qu'un style musical. Il puise ses racines dans le Bel Canto de l'opéra italien enrichi par le phrasé et les nuances vocales du jazz. Certains chanteurs de charme ont même incorporé d'autres styles musicaux populaires dans le "crooning", tel que le blues ou encore la musique hawaïenne.
Les crooners ont connu leur apogée entre la fin des années 20 et le début des années 60 notamment grâce à Bing Crosby qui a beaucoup investi dans le développement des enregistrements multipistes et à ses émissions de radio très populaires. Les reprises de chants de Noël étaient une de ses spécialités. Je vous ai dégoté un duo étonnant avec un jeune chanteur anglais :
Le style a ensuite décliné, notamment en raison du développement du rock'n roll.
Mais de grands noms ont contribué à faire perdurer ce style durant les décennies qui ont suivi et jusqu'à nos jours. Le plus grand, le plus talentueux, c'est bien entendu, The Voice, l'extraordinaire Frank Sinatra. Je ne sais pas trop quoi dire sur Franky qui n'ait pas été dit. Juste que, pour moi, il était et il restera un des plus grands interprètes de l'histoire de la chanson.
Voici Ol' Blue Eyes chantant une de ses tounes les plus emblématiques :
Quand on parle crooner, un nom vient automatiquement à l'esprit après Franky, c'est celui d'un canadien, Paul Anka. C'est d'ailleurs lui qui a écrit My Way pour son ami Sinatra. Le voici dans une reprise de la chanson la plus connue de Nirvana, Smells Like Teen Spirit :
Je ne peux pas, bien entendu, vous parler de tous les crooners car il y en a beaucoup mais, afin d'être cosmopolite, après les Etats-Unis et le Canada, voici un Gallois que j'aime beaucoup. Il a d'ailleurs, comme Franky, rencontré un grand succès avec une toune écrite par Paul Anka, She's a Lady. Vous aurez reconnu l'incontournable Tom Jones.
Le voici interprétant une chanson composée par l'inusable Burt Bacharach, I'll never fall in love again :
La nouvelle génération de crooners n'est pas mal non plus. Je pense en particulier à celui que je considère comme l'héritier de Sinatra, Harry Connick Jr. Superbe voix, très bon musicien, excellent comédien et belle gueule pour couronner le tout... Y en a qui ont vraiment pas de chance dans la vie.
C'est le fameux film de Rob Reiner, Quand Harry rencontre Sally, qui l'a rendu vraiment populaire, en 1989, notamment grâce à cette reprise de It had to be You, chanson qui date tout de même de 1924 :
Les canadiens ne sont pas en reste puisqu'ils ont un talentueux représentant dans la nouvelle génération de crooners en la personne de Michael Bublé. Du haut de ses 35 ans, il ne renie pas ses illustres devanciers et chante même en duo avec les rares survivants de la génération Sinatra (ou presque) comme ici, avec le New-Yorkais Tony Bennett :
Mais je crois que ce sont les anglais qui ont la palme du neo-crooner avec le jeune Jamie Cullum. Un style résolument contemporain mais la crooner's attitude est bien présente. Le voici dans sa fameuse reprise du tube de Rihanna, Don't Stop the Music :
Et les Français me direz-vous ? J'aurais pu, bien entendu, vous parler du grand Charles Aznavour, d'Yves Montand ou encore de Jean Sablon mais pour moi, il n'y a qu'un seul french-crooner :
Le terme de crooner n'est quasiment jamais employé pour les femmes, mais j'en vois bien quelques unes que je classerais volontiers dans la catégorie des crooneuses. Peut-être le thème d'un prochain article ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire